La Salvetat-Peyralès
La Salvetat-Peyralès | |||||
L'église du village. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Aveyron | ||||
Arrondissement | Villefranche-de-Rouergue | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Aveyron Bas Ségala Viaur | ||||
Maire Mandat |
Paul Marty 2020-2026 |
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Code postal | 12440 | ||||
Code commune | 12258 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Salvetatois(e) | ||||
Population municipale |
998 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 18 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 13′ 16″ nord, 2° 12′ 13″ est | ||||
Altitude | Min. 210 m Max. 638 m |
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Superficie | 54,24 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aveyron et Tarn | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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La Salvetat-Peyralès en occitan La Salvetat (de Peiralés), est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Située dans l'ouest du département de l'Aveyron, la commune est limitrophe du Tarn.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont La Capelle-Bleys, Castelmary, Lescure-Jaoul, Pradinas, Rieupeyroux, Tayrac, Le Bas Ségala, Jouqueviel et Mirandol-Bourgnounac.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est drainée par le Viaur, le Lézert, le Liort, le Vernhou, le Jaoul, le Rioucros, le ruisseau de l'Herm, le ruisseau de la Gachetie, le ruisseau de Longueserre, le ruisseau de Nègue Saume, le ruisseau de Rebiscoule, le ruisseau de Sauzet, le ruisseau des couyriès, par divers petits cours d'eau[2].
Le Viaur prend sa source à 1 086 m d’altitude dans la région naturelle du Lévézou qui présente un relief vallonné, dans la commune de Vézins-de-Lévézou pour confluer, après avoir parcouru environ 168 km, avec l'Aveyron à 146 m d’altitude en limite de Laguépie (Tarn-et-Garonne) et Saint-Martin-Laguépie (Tarn), après avoir arrosé 30 communes[3].
Le Lézert, d'une longueur totale de 39 km, prend sa source dans la commune de Baraqueville et se jette dans le Viaur à Mirandol-Bourgnounac, après avoir arrosé 12 communes[4].
Le Liort, d'une longueur totale de 18,6 km, prend sa source dans la commune de Castanet et se jette dans le Lézert à Castelmary, après avoir arrosé 6 communes[5].
Le Vernhou, d'une longueur totale de 14,3 km, prend sa source dans la commune de Rieupeyroux et se jette dans le ruisseau le Jaoul à La Salvetat-Peyralès, après avoir arrosé 2 communes[6].
Le Jaoul, d'une longueur totale de 22,5 km, prend sa source dans la commune de Rieupeyroux et se jette dans le Viaur à La Salvetat-Peyralès, après avoir arrosé 5 communes[7].
Gestion des cours d'eau
[modifier | modifier le code]Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[8].
La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[9],[10]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[11],[12].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[14].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 062 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Bas Ségala à 14 km à vol d'oiseau[15], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 062,4 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Sites Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[20] :
- Les « Vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 ha, s'étendent sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[21] ;
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Salvetat-Peyralès comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 1],[22] :
- la « Basse vallée du Viaur » (3 509 ha), couvrant 11 communes dont 5 dans l'Aveyron, 5 dans le Tarn et 1 dans le Tarn-et-Garonne[23] ;
- les « Boisements du jaoul » (35,10 ha), couvrant 2 communes du département[24] ;
- la « Rivière du Viaur » (697,7 ha), couvrant 18 communes dont 14 dans l'Aveyron et 4 dans le Tarn[25] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[22], la « Vallée du Viaur et ses affluents » (27 587 ha), qui s'étend sur 56 communes dont 45 dans l'Aveyron, 10 dans le Tarn et 1 dans le Tarn-et-Garonne[26].
-
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , La Salvetat-Peyralès est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[27]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[28],[29].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,6 %), forêts (33,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,3 %), prairies (4,3 %), zones urbanisées (0,7 %)[30].
Planification
[modifier | modifier le code]La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment la communauté de communes Aveyron Bas Ségala Viaur, dont la commune est membre[31].
La commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[32].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Salvetat-Peyralès est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[33],[34].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[35].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[33], conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[36]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[37]
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Dans le département de l'Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[38].
Risque particulier
[modifier | modifier le code]Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Salvetat-Peyralès est classée à risque moyen à élevé[39]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[40] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[41].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Époque moderne
[modifier | modifier le code]D'après les visites pastorales de 1635, la croix reliquaire de l'église paroissiale contenait déjà des reliques de la vraie croix : sont mentionnés ung agnus dei avec une platte d'argent, avec une chaisnette d'argent. Ces reliques étaient vénérées et une procession avait lieu à la source de Sainte-Croix où il fallait se laver les yeux.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]En 1839, l'archevêché de Paris donne un morceau de la vraie croix[42].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Salvetat-Peyralès est membre de la communauté de communes Aveyron Bas Ségala Viaur[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Rieupeyroux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[43].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 1]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Aveyron et Tarn pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[44].
-
La Salvetat-Peyralès dans l'intercommunalité en 2020.
-
La Salvetat-Peyralès dans le canton d'Aveyron et Tarn en 2020.
-
La Salvetat-Peyralès dans l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue en 2020.
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Élections de 2020
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal de Salvetat-Peyralès, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[45] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[46]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les trente candidats en lice[47], quinze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[48]. Paul Marty, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [49].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[50]. Quatre sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes Aveyron Bas Ségala Viaur[51].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[57].
En 2021, la commune comptait 998 habitants[Note 3], en évolution de +2,25 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 453 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 925 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 440 €[I 2] (20 640 € dans le département[I 3]).
Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]Emploi
[modifier | modifier le code]Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 4] | 5,5 % | 6,2 % | 7,6 % |
Département[I 5] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 472 personnes, parmi lesquelles on compte 68 % d'actifs (60,4 % ayant un emploi et 7,6 % de chômeurs) et 32 % d'inactifs[Note 5],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 7]. Elle compte 202 emplois en 2018, contre 234 en 2013 et 233 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 292, soit un indicateur de concentration d'emploi de 69 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 37,6 %[I 8].
Sur ces 292 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 142 travaillent dans la commune, soit 49 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 72,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 9,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
[modifier | modifier le code]Secteurs d'activités
[modifier | modifier le code]99 établissements[Note 6] sont implantés à la Salvetat-Peyralès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 11].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 99 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
32 | 32,3 % | (17,7 %) |
Construction | 12 | 12,1 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
18 | 18,2 % | (27,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 5 | 5,1 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
12 | 12,1 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
17 | 17,2 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 2 | 2 % | (7,8 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,3 % du nombre total d'établissements de la commune (32 sur les 99 entreprises implantées à La Salvetat-Peyralès), contre 17,7 % au niveau départemental[I 12].
Entreprises de l'agglomération
[modifier | modifier le code]Entreprises
[modifier | modifier le code]Secteurs d'activités
[modifier | modifier le code]- Important marché aux bestiaux le 1er et 3e mercredi de chaque mois à partir de 10h 30.
Agriculture
[modifier | modifier le code]La commune est dans le Segala, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron[60]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 168 | 98 | 72 | 68 |
SAU[Note 9] (ha) | 3 627 | 3 449 | 3 275 | 3 370 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 168 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 98 en 2000 puis à 72 en 2010[62] et enfin à 68 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 60 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[63],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 3 627 ha en 1988 à 3 370 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 22 à 50 ha[62].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Édifices civils
[modifier | modifier le code]Édifices religieux
[modifier | modifier le code]- L'église Notre-Dame-de-Septembre de Murat qui existait déjà au XIe siècle[64].
- L'église Sainte-Croix de La Salvetat-Peyralès. L'église paroissiale comporte un reliquaire en argent et une croix du XVe siècle[65].
- La croix classée à titre d'objet le forme reliquaire pour un morceau de la vraie croix donnée par l'archevêché de Paris en 1839[42].
La Salvetat-Peyralès compte plusieurs églises et cimetières : la Salvetat-Peyralès, Pradials, Blauzac, Montou, Romette, Le Bibal et Murat.
- Église Saint-Michel de Montou.
- Église Saint-Martin de Blauzac.
- Église de Léruech.
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Romette.
- Église de Pradials.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Lardit de Bar, sénéchal de Rouergue, châtelain de Roumégous
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de la commune de La Salvetat-Peyralès se blasonnent ainsi : |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Jean Bousquié), La Salvetat : Castèl-Marin, Crespin, L'Escura, Tairac / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de La Salvetat, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 231 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-18-1, ISSN 1151-8375, BNF 36685850)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- La Salvetat-Peyralès sur le site de l'Institut géographique national
- Insee - Chiffres clés : La Salvetat-Peyralès.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[61].
- Cartes
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à la Salvetat-Peyralès » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à la Salvetat-Peyralès » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à la Salvetat-Peyralès » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à la Salvetat-Peyralès » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Carte IGN sous Géoportail
- « Fiche communale de la Salvetat-Peyralès », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « le Viaur »
- Sandre, « le Lézert »
- Sandre, « le Liort »
- Sandre, « le Vernhou »
- Sandre, « le Jaoul »
- « Les outils de gestion de la rivière »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site du Conseil départemental de l'Aveyron (consulté le ).
- « SAGE du Viaur - Documents », sur gesteau.fr (consulté le ).
- « SAGE du bassin du Viaur - synthèse de l'état des lieux », sur gesteau.fr (consulté le ).
- « Le syndicat mixte du bassin versant du Viaur reconnu EPAGE du bassin du Viau », sur epage-viaur.com (consulté le ).
- « EPAGE du bassin du Viaur - actions sur le terrain », sur epage-viaur.com (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- Aveyron tourisme
- Base Mérimée