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Ferdinand Ier (roi des Deux-Siciles) — Wikipédia Aller au contenu

Ferdinand Ier (roi des Deux-Siciles)

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Ferdinand Ier
Ferdinando Ier
Illustration.
Portrait du roi Ferdinand de Naples et Sicile.
Titre
Roi des Deux-Siciles

(8 ans et 23 jours)
Prédécesseur Unification des royaumes de Naples et de Sicile
Charles V et VII (indirectement)
Lui-même (roi de Naples et de Sicile)
Successeur François Ier
Roi de Sicile
(Ferdinand III)

(57 ans, 2 mois et 6 jours)
Prédécesseur Charles V
Successeur Lui-même (roi des Deux-Siciles)
Roi de Naples
(Ferdinand IV)

(39 ans, 3 mois et 15 jours)
Régent Bernardo Tanucci
Prédécesseur Charles VII
Successeur République parthénopéenne

(6 ans, 9 mois et 6 jours)
Prédécesseur République parthénopéenne
Successeur Joseph Ier

(1 an, 7 mois et 9 jours)
Prédécesseur Joachim Ier
Successeur Lui-même (roi des Deux-Siciles)
Biographie
Dynastie Maison de Bourbon-Siciles Maison de Bourbon-Deux Siciles
Nom de naissance Ferdinando Antonio Pasquale Giovanni Nepomuceno Serafino Gennaro Benedetto di Borbone
Date de naissance
Lieu de naissance Naples (royaume de Naples)
Date de décès (à 73 ans)
Lieu de décès Naples (Deux-Siciles)
Sépulture Basilique Santa Chiara de Naples
Père Charles III d'Espagne
Mère Marie-Amélie de Saxe
Conjoint Marie-Caroline d'Autriche
Lucia Migliaccio
Enfants Marie-Thérèse
Louise
Charles
Marie-Anne
François Ier
Marie-Christine
Gennaro
Joseph
Marie-Amélie
Marie-Christina
Marie-Antoinette
Marie-Clotilde
Marie-Henriette
Charles
Léopold
Albert-Louis
Marie-Isabelle
Héritier Philippe-Antoine, duc de Calabre (1759-1775)
Charles, duc de Calabre (1775-1778)
François, duc de Calabre (1778-1825)
Résidence Palais de Caserte

Signature de Ferdinand IerFerdinando Ier

Ferdinand Ier (roi des Deux-Siciles)
Roi des Deux-Siciles

Ferdinand Ier des Deux-Siciles, né le à Naples et mort le dans la même ville, est roi de Naples, sous le nom de Ferdinand IV de 1759 à 1799 — puis, après un court intermède, de 1799 à 1806, et de nouveau de 1815 à 1816, roi de Sicile sous le nom de Ferdinand III et enfin, roi des Deux-Siciles de 1816 à sa mort en 1825.

Souverain faible politiquement, Ferdinand est gouverné par son épouse Marie-Caroline et son favori John Acton.

Cousin et beau-frère du roi Louis XVI et de son épouse Marie-Antoinette, la jeune sœur de la reine Marie-Caroline, il fut même un temps question de fiancer le jeune dauphin Louis-Joseph à une des princesses de Bourbon-Siciles, Marie-Amélie, future reine des Français. Aussi le couple royal est-il un ennemi farouche de la Révolution française. La reine jure même de tout faire pour venger sa sœur condamnée à mort puis guillotinée par la République française. Cependant vaincu, le roi perd en 1798 ses États de Terre ferme, mais il y rentre l'année suivante, ramené par le cardinal Ruffo, et y laisse exercer une cruelle répression. Il les perd de nouveau en 1806 pour avoir violé la neutralité qu'il avait jurée à Napoléon Ier, qui attribue son royaume à son frère Joseph, puis à Joachim Murat.

En 1815, il monte à nouveau sur le trône de Naples et, en décembre 1816, unit ses deux royaumes, jusqu'alors gouvernés en union personnelle, sous le nom de royaume des Deux-Siciles et devient Ferdinand Ier. Il abolit alors la Constitution de 1812.

Monarque éclairé, il fonde également à San Leucio, près de son palais de Caserte, une manufacture de soie aux visées utopistes, où les artisans, au nombre de 291, venus de toute l'Europe, sont égaux. On lui doit par ailleurs la fondation du musée archéologique de Naples, pour y exposer les objets découverts à Pompéi et Herculanum, ou encore du musée de minéralogie de la ville.

Ferdinand IV de Naples à l'âge de neuf ans, Anton Raphael Mengs, musée du Prado.

Issu par son père de la maison de Bourbon d'Espagne, Ferdinand est par sa mère apparenté aux électeurs de Saxe et de Bavière, ainsi qu'aux Habsbourg. Il est également le cousin germain de Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.

Accession au trône de Naples et de Sicile

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Fils cadet de Charles VII de Naples et de Marie-Amélie de Saxe, il n'a que 8 ans quand son père renonce aux trônes de Naples et de Sicile pour ceindre la couronne d'Espagne sous le nom de Charles III. Son frère aîné, futur Charles IV, étant destiné à lui succéder sur le trône espagnol, c'est Ferdinand, âgé de 8 ans, qui accède aux trônes de Sicile et de Naples sous les noms de Ferdinand III dans la partie insulaire (Sicile) et de Ferdinand IV dans la partie péninsulaire (Naples). Il est le fondateur de la maison de Bourbon-Siciles qui règne par la suite sur le royaume des Deux-Siciles dont il est lui-même le premier monarque. Pendant son enfance, la régence est menée par Bernardo Tanucci et le prince Domenico Cattaneo[1].

Couronnement de Ferdinand IV comme roi de Naples et de Sicile.

Partie prenante de la réconciliation de la maison de Bourbon avec celle de maison de Habsbourg-Lorraine, il est fiancé successivement à trois sœurs archiduchesses d'Autriche : Marie-Jeanne, morte en 1762, Marie-Josèphe, disparue à son tour en 1767, enfin la même année, Marie-Caroline, âgée de 15 ans. Le mariage est célébré l'année suivante et ne sera pas très heureux, l'impétueuse reine s'ennuyant auprès d'un mari très effacé, fort laid et peu cultivé. Leur union sera cependant prolifique.

Sous la Révolution et l'Empire

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En , Naples est occupée par l'armée française d'Italie, et la République parthénopéenne est proclamée à Naples par des jacobins napolitains qui souhaitent en faire une république sœur de la Première République française. Une révolte populaire, royaliste et catholique, le sanfédisme, dirigée par le cardinal Ruffo et soutenue par la Grande-Bretagne, éclate dans le but de rétablir la monarchie, ce qui advient le 24 juin. Les principaux chefs de l'éphémère république napolitaine sont exécutés[2].

En 1801, Ferdinand Ier fonde le Musée de minéralogie de Naples, le premier du genre en Italie[3].

En 1805, Joseph Bonaparte, frère de l'empereur Napoléon Ier, envahit l'Italie du Sud dans le but de chasser les Bourbons du trône. Il conquiert ainsi le royaume de Naples dont il devient roi en mars 1806, puis abandonne Naples à Joachim Murat en 1808. L'Autriche conquiert le royaume et le roi Ferdinand est restauré sur le trône napolitain[4],[5].

Portrait de Ferdinand IV, roi de Naples.

En 1806, alors que les armées napoléoniennes s'emparent du royaume de Naples, le roi Ferdinand se retire en Sicile et installe sa cour à Palerme. À cette époque, l'île de Sicile est alors mise sous la protection de l'Empire britannique qui souhaite la protéger de Napoléon à la suite de la conquête de Naples, servant ainsi les intérêts des Bourbons. Pourtant, des rumeurs courent d'une possible alliance de la femme du roi Ferdinand, Marie-Caroline d'Autriche, avec les Français[6].

La famille royale et sa cour, dominée par les Napolitains, s'opposent aux barons siciliens qui refusent, lors de la session du Parlement sicilien de janvier 1810, de voter les impôts au Parlement. Une révolte éclate dans l'île et le roi Ferdinand fait déporter cinq des plus influents aristocrates : le prince de Belmonte et le prince de Castelnuovo sur Favignana, le prince de Villafranca à Pantellaria, le prince d’Aci à Ustica et le duc d’Angio à Marettimo, tous privés d'argent et de communication avec l'extérieur[6].

Ferdinand doit choisir entre une alliance avec les Français ou avec les Britanniques, qui nomment William Cavendish-Bentinck comme ambassadeur et ministre plénipotentiaire. Il débarque le 20 juillet 1811, avec pour mission d'obtenir le retour des cinq exilés, de former un gouvernement composés de Siciliens, et de promulguer une constitution inspirée de la monarchie parlementaire anglaise. Face à l'opposition de Ferdinand, il obtient de ses supérieurs, l'accord de renverser si nécessaire le roi au profit du prince héritier. Celui-ci, le futur roi François Ier, est nommé vicaire du royaume, libère les nobles qui composent le conseil de régence[6].

Sous la pression de lord William Bentick et des nobles siciliens, le roi proclame en 1812 une constitution libérale[6].

Naissance des Deux-Siciles

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Retour de Ferdinand Ier à Naples.

En 1815, Joachim Murat est chassé du trône par l'empire d'Autriche et Ferdinand redevient maître du royaume de Naples. Le souverain maintient une grande partie des réformes faites par les Français (à l'exception de certaines, comme le divorce) et, après des modifications mineures, il transforme le Code Napoléon instauré par les Français en Code du royaume des Deux-Siciles. La seule différence importante avec la période napoléonienne est le rapport avec l’Église qui reprend un poste de premier plan sur la scène politique. Ce processus de conservation des institutions françaises est géré par le président du conseil des ministres Luigi de' Medici qui cherche à fondre l'élite de l'époque napoléonienne dans l'élite noble bourbonienne[7].

Lorsque le roi Ferdinand monte à nouveau sur le trône de Naples en 1815, les Britanniques commencent par s'opposer à l'unification définitive des deux royaumes. En effet, ils avaient établi en Sicile une forme de protectorat qu'ils auraient perdue si les deux royaumes étaient unifiés. Finalement, lors du congrès de Vienne qui réunit les pays vainqueurs de Napoléon Ier de 1814 à 1815, les autres grandes puissances européennes voient d'un mauvais œil le pouvoir qu'exerce l'Empire britannique sur la plus grande île de la Méditerranée. Le gouvernement britannique ne souhaitant pas s'aliéner l'empire d'Autriche, il abandonne ses prétentions sur la Sicile[8].

Le congrès de Vienne abandonne donc définitivement la totalité du royaume de Sicile et du royaume de Naples au roi Ferdinand. Il s'ensuit une période de 18 mois d'immobilisme politique jusqu'à la fin de l'année 1816. Le 8 décembre 1816, le roi proclame à Caserte un décret (plus tard appelé loi fondamentale du royaume) qui unifie les royaumes de Naples et de Sicile, en supprimant ces deux précédentes entités, pour créer le royaume des Deux-Siciles, le plus grand État de la péninsule italienne. Il abandonne par la même occasion les noms de Ferdinand IV de Naples et de Ferdinand III de Sicile pour adopter celui de Ferdinand Ier des Deux-Siciles ainsi que le prédicat honorifique de Sa Majesté sicilienne. La Sicile perd ainsi la Constitution libérale qu'il lui avait accordée en 1812 et devient une province du royaume[8],[9].

Insurrection de 1820

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Tableau représentant un vieil homme debout et tendant le bras dans des habits luxueux
Ferdinand Ier des Deux-Siciles.

La restauration des Bourbon-Siciles et la fondation du royaume des Deux-Siciles ne suppriment pas les idéaux progressistes et libéraux qui avaient commencé à se diffuser. Peu à peu se fonde une société secrète, nommée le carbonarisme, dont les buts sont, en premier lieu, la ratification d'une constitution par le roi mais également, par la suite, l'unification de l'Italie. La plupart des nobles et des bourgeois qui ont soutenu les Français du royaume de Naples napoléonien, ainsi que de nombreuses autres personnalités napolitaines et siciliennes de toutes les classes sociales y adhèrent. La politique conciliatrice du président du conseil des ministres Luigi de' Medici ne fait qu’amplifier ce mouvement en donnant des postes importants de l'administration et de l'armée à des carbonari[10].

Dans la nuit du 1er au 2 juillet 1820, le lieutenant Michele Morelli, chef de la section de la charbonnerie de Nola, et le lieutenant Giuseppe Silvati donnent le coup d'envoi de l'insurrection de 1820 en désertant avec environ 145 hommes provenant d'un régiment de cavalerie. Rapidement, ils sont rejoints par Luigi Minichini, abbé et anarchiste, qui s'oppose à Morelli car il veut parcourir la campagne afin de recruter des paysans qui, selon lui, attendent pour rejoindre la conspiration. Le 3 juillet, Morelli, Silvati et Minichini font leur entrée à Avellino. Ils y proclament alors, en présence de l'évêque, une constitution sur le modèle de celle de Cadix. Après cela, Morelli passe les pouvoirs aux mains du colonel De Concilij, chef d'état-major du général Guglielmo Pepe, un des dirigeants du carbonarisme. En même temps, des révoltes populaires en Calabre et en Basilicate empêchent la communication entre les diverses parties du royaume et font ainsi échouer la tentative de répression du gouvernement. Dans la nuit du 5 au 6 juillet, Guglielmo Pepe ainsi que deux régiments de cavalerie et un d'infanterie qu'il a levés à Naples se dirigent vers la ville d'Avellino. Ils y arrivent le soir du 6 juillet et Guglielmo Pepe y prend la direction de l'insurrection. Le même jour, les régiments de cavalerie Regina et Dragoni adhèrent à la révolte alors que Pepe joue un double jeu lui permettant de ralentir la gendarmerie. À la suite de ce coup d'État, le roi Ferdinand Ier des Deux-Siciles est donc obligé d'accorder une constitution le 7 juillet 1820. Un gouvernement est mis en place et le prince François Ier, fils du roi et futur roi, est nommé vicaire général du royaume. Le 9 juillet, les troupes révoltées, composées de près de 7 000 carbonari et dirigées par le général Guglielmo Pepe, Michele Morelli, le colonel De Concilj et Luigi Minichini, arrivent devant le palais royal de Naples. Le 13 juillet, le roi jure sur la constitution et promet de la faire appliquer dans tout le royaume[11],[12],[13].

Pendant ce temps, en Sicile, une double révolte éclate également. Les villes de la Sicile orientale (Messine et Catane) veulent, pareillement aux insurgés napolitains, une constitution de la part du roi et s'alignent donc sur la révolte dans la partie péninsulaire. La Sicile occidentale, et principalement les populations des villes de Palerme et d'Agrigente, quant à elles, demandent un gouvernement ainsi qu'un parlement différent de celui de Naples. Le 16 juillet, un gouvernement provisoire séparatiste qui désire la recréation d'un royaume de Sicile séparé de celui de Naples est mis en place à Palerme. Le 30 août, le gouvernement des Bourbons envoie donc le général Florestano Pepe, frère de Guglielmo, en Sicile pour traiter avec les Siciliens. Le 22 septembre, il concède à la Sicile la possibilité d'élire une assemblée de députés lors de l'accord de Termini Imerese, qui entre en vigueur le 5 octobre, mais ce dernier est refusé par le parlement napolitain et les villes de Messine et Catane qui refusent la séparation. Le général Florestano Pepe est alors démis et remplacé par Pietro Colletta, envoyé par le gouvernement napolitain le 14 octobre. Ce dernier fait preuve d'un grand autoritarisme militaire et mate rapidement la révolte indépendantiste en Sicile par de dures répressions[11],[14],[15].

Fin de règne

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Portrait de Lucia Migliaccio, duchesse de Floridia et princesse de Castura, seconde épouse de Ferdinand Ier.
Portrait de Ferdinand Ierdes Deux-Siciles, vers la fin de sa vie.

La reine meurt en 1814 et peu après Ferdinand épouse morganatiquement Lucia Migliaccio, duchesse de Floridia et princesse de Castura.

Le , Metternich convoque, au nom du gouvernement autrichien, garant de l'ordre en Italie, les puissances de la Sainte-Alliance lors de la Conférence de Troppau ; celle-ci déclare légitime une intervention dans le royaume des Deux-Siciles[16].

En , Metternich convoque ensuite Ferdinand Ier des Deux-Siciles à une conférence à Laybach pour décider d'une intervention armée contre les révolutionnaires napolitains. En février, un contingent autrichien de 52 000 soldats, commandé par le général Johann Maria Philipp Frimont, passe le fleuve , qui délimite le nord de la péninsule italienne. Il se partage en cinq divisions qui occupent les principales villes de l'Italie centrale (Ancône, Tolentino, Foligno, Terni, Rieti, Arezzo, Pérouse, Spoleto, Empoli et Sienne)[16].

Le , le roi Ferdinand Ier révoque la constitution accordée quelques mois plus tôt. Les insurgés essayent de résister, mais le 7 mars 1821, les constitutionnalistes commandés par Guglielmo Pepe, forts de 40 000 hommes, sont battus à la bataille de Rieti par les troupes autrichiennes. Poursuivant leur avancée, les Autrichiens entrent à Naples sans rencontrer de résistance le 23 mars, puis à Palerme le 31 mai[11].

Le royaume des Deux-Siciles, de nouveau devenu une monarchie absolue dirigée pleinement par Ferdinand Ier, reste ainsi sous occupation autrichienne, visant à rétablir la paix et à mater les derniers révoltés, jusqu'en 1827. Nommé par le roi et les Autrichiens, le prince Antonio Capece Minutolo, ministre de la police, obtient la mission de capturer tous les suspects de conspiration. En 1822, Giuseppe Silvati et Michele Morelli sont pendus à Naples tandis que Guglielmo Pepe, condamné à mort, réussit à s'enfuir[11],[17].

L'occupation militaire autrichienne se poursuit ainsi, mais le 4 janvier 1825, à l'âge de 73 ans, le roi Ferdinand Ier décède (selon une légende célèbre, après une longue entrevue avec l'archéologue Andrea De Jorio, réputé pour son mauvais œil) et est inhumé dans la basilique Santa Chiara de Naples, nécropole familiale des Bourbon-Siciles. Son fils lui succède sur le trône[18].

Descendance

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Ferdinand IV et sa première épouse, Marie-Caroline.
Portrait du roi Ferdinand IV et de sa famille.

En 1768, Ferdinand Ier des Deux-Siciles (1751 — 1825 ; fils puîné du roi d'Espagne Charles III et de Marie-Amélie de Saxe, et frère cadet de Charles IV) épouse Marie-Caroline d'Autriche (1752 – 1814 ; fille de Marie-Thérèse et de François Ier du Saint-Empire, sœur de Marie-Antoinette). De cette union naissent notamment :

Remarque : les arrière-petits-enfants de Ferdinand (1751-1825) et Marie-Caroline (1752-1814) offrent un panorama historique assez vertigineux : on y trouve aussi bien Napoléon II qu'Henri V ou Philippe VII, et encore Isabelle II d'Espagne, François-Joseph, Marie II de Portugal, Pierre II du Brésil, Léopold II des Belges, Victor-Emmanuel II d'Italie, François II de Naples, Ferdinand IV de Toscane ou Ferdinand de Bulgarie. La distorsion chronologique est grande : l'Aiglon meurt en 1832, Ferdinand de Bulgarie en 1948.

Source partielle

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Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Ferdinand Ier (roi des Deux-Siciles) » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource).

Références

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  1. Comte de Trégain, Histoire du royaume des Deux-Siciles, vol. 7, Paris, Amyot, (lire en ligne), « Ferdinand IV », p. 381.
  2. (it) Benedetto Croce, La riconquista del regno di Napoli nel 1799, Laterza, , « Préface ».
  3. M. Vocino, Primati del Regno di Napoli, Naples, Grimaldi, 2007, p. 78 (ISBN 978-88-89879-19-1).
  4. Marcel Dupont, Murat, Hachette, , p. 230-300.
  5. Vincent Haegele, Napoléon et Joseph Bonaparte : le Pouvoir et l'Ambition, Tallandier, , p. 170-200.
  6. a b c et d Jean-Yves Frétigné, Histoire de la Sicile, Fayard/ Pluriel, , 482 p. (ISBN 9782818505588), p. 291-293
  7. (it) Severino Caprioli, Codice Civile - strutture e vicende, Milan, Giuffrè Editore, , p. 54.
  8. a et b (it) Fara Misuraca et Alfonso Grasso, « 1806, l'esilio siciliano di Ferdinando III », sur Brigantino-Il Portale del Sud, (consulté le ).
  9. (it) Fara Misuraca, « L'origene del nome Regno delle Due Sicilie », sur Brigantino - Il Portale del Sud, (consulté le ).
  10. (it) Gabriele De Rosa, Storia Contemporanea, Milan, Minerva Italica, .
  11. a b c et d (it) Fara Misuraca et Alfonso Grasso, « Le rivolte del 1820-1821 nel Regno delle Due Sicilie », sur Brigantino -Il Portale del Sud, (consulté le ).
  12. (it) « La rivoluzione del 1820-1821 a Napoli e in Sicilia », sur Il portale del Risorgimento italiano (consulté le ).
  13. Pietro Colletta, Storia del Reame di Napoli dal 1734 sino al 1825, vol. II, Milan, Le Monnier, , « chapitre 2 ».
  14. (it) Antonio Maria Orecchia, La difficile unità, Oltre Edizioni, (lire en ligne), p. 45.
  15. (it) Salvatore Bottari, Rosario Romeo e il Risorgimento in Sicilia: bilancio storico e prospettive di ricerca, Rubbettino, , p. 59.
  16. a et b (it) Luciano Tribiani, « La battaglia di Rieti-Antrodoco del 7-9 Marzo 1821 » (consulté le ).
  17. Pietro Colletta, Storia del Reame di Napoli dal 1734 sino al 1825, vol. II, Milan, Le Monnier, , « chapitre 3 ».
  18. (it) Benedetto Croce, Varietà di storia letteraria e civile, Bari, Laterza, , p. 271-280.
  19. a b c d e f g h i j k et l Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du Royaume, et des maisons princières de l'Europe. Précédé de la généalogie de la maison de France, (lire en ligne)

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