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Martre des pins

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Martes martes

La Martre des pins (Martes martes), plus familièrement appelée martre ou marte, est une espèce de la famille des Mustélidés. C'est un petit mammifère carnivore que l'on rencontre abondamment dans les forêts et bois d'Eurasie. Cette martre ne s'approche pas beaucoup des habitations humaines contrairement à la fouine (Martes foina).

Dénominations

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Description (morphologie)

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 v · d · m  Formule dentaire
mâchoire supérieure
2-2 4-4 1 3-3 3-3 1 4-4 2-2
2-2 4-4 1 3-3 3-3 1 4-4 2-2
mâchoire inférieure
formule dentaire de la fouine

Son pelage est brun, ses pattes et sa queue plus foncés, sa tête plus claire. La bavette (à hauteur de la gorge et du haut de la poitrine) est jaune orangé et presque toujours d'un seul tenant. Ce trait distingue en général la martre de la fouine (bavette blanche et bilobée chez cette dernière). De près, d'autres critères la différencient de la fouine : truffe brun-noir, oreilles plus saillantes et bordées de jaune, plante des pieds très poilue. Le meilleur critère reste l'observation de la dernière molaire supérieure qui n'a pas d'encoche du côté externe[8].

La longueur de son corps varie de 51,3 à 65,9 cm pour le mâle et de 46,5 à 57,5 cm pour la femelle. Sa queue de 17 à 28 cm. Adulte, un mâle pèse de 830 g à 2 200 g et une femelle de 750 g à 1 264 g.

Il en ressort que l'espèce Martes martes est une des plus grandes espèces du genre, plus grande que ses cousines Martes americana (Martre d'Amérique) et Martes zibellina (Zibeline, d'Eurasie). De plus, les martres de l'Europe de l'Ouest (plus particulièrement au Danemark) et du Caucase sont plus grandes (donc plus lourdes) que celles de l'Europe de l'Est.

Empreinte de Martre des pins

Reproduction

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Les mâles atteignent la maturité sexuelle à la fin de leur deuxième année ou au début de la troisième, tandis que la majorité des femelles deviennent matures au cours de leur troisième année et restent fertiles jusqu'à l'âge de douze ans.

Les femelles ont une seule période d'accouplement par an, entre juin et août. Elles peuvent avoir plusieurs périodes de chaleurs séparées par quelques jours de repos.

La parade nuptiale, qui peut durer quinze jours, est faite de luttes et de jeux. L'accouplement lui-même dure 90 minutes environ, au sol, au cours desquelles le mâle attrape avec ses dents la femelle par le cou. Les femelles peuvent s'accoupler plusieurs fois par jour, mais aussi plusieurs fois dans la même période d'accouplement, éventuellement avec des mâles différents.

La période qui sépare l'accouplement de la mise-bas (en avril de l'année suivante) est très longue : entre 259 et 285 jours. Il existe en effet chez la martre un phénomène d'ovo-implantation différée ou diapause embryonnaire : les œufs fertilisés atteignent le stade de blastomères puis cessent leur développement. L'implantation dans la muqueuse utérine n'a lieu que 220 à 240 jours après l'accouplement.

La femelle met bas, le plus souvent dans une cavité d'arbre, deux à sept jeunes par portée, avec une moyenne de trois petits par femelle. La période de lactation dure 45 jours, entre avril et mai. Seule la femelle s'occupe des jeunes. Ceux-ci se dispersent au plus tard, au début de l'automne, à l'âge de trois mois. Ils atteignent leur taille adulte à cinq mois. Le nid peut également être constitué par un grand nichoir (pour Chouette Hulotte par exemple), un trou de pic, une crevasse rocheuse, etc.; plus rarement au sol (terrier de blaireau occupé ou non).

Physiologie

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  • Longévité : 10 à 12 ans en liberté.
  • Rythme d'activité : animal nocturne et crépusculaire. La martre voit son activité diminuer en hiver.

Habitat et répartition

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Carte de répartition de l'espèce en Eurasie

Son aire de répartition s'étend dans l'hémisphère nord à une grande partie de l'Eurasie depuis la limite des zones forestières au nord, jusqu'aux pourtours méditerranéens au sud. En France, on la trouve pratiquement partout, mais avec des populations plus denses dans l'est du pays.

Elle vit dans les boisements denses, forêts de conifères ou forêts mixtes, avec d'éventuelles brèves excursions le long de leurs lisières. Cet habitat forestier distingue la martre de la fouine qui a un comportement ripicole et qui s'approche beaucoup plus des habitations humaines. L'habitat humain ainsi que ses abords ne présentent cependant pas un caractère dissuasif pour la martre. La martre évite les milieux ouverts où elle trouve peu de proies et peu de gîtes.

Pendant la saison chaude, la martre niche surtout dans les arbres, à plus de deux mètres de hauteur : cavités dans le tronc, amas de lierre, fourches de branches, nids d'autres espèces, etc. Ce sont alors des gîtes temporaires qu'elle n'aménage pas. En hiver et quelquefois en période estivale, la martre gîte au sol, dans des pierriers ou sous la végétation (ronciers notamment).

Le domaine vital annuel du mâle — c'est-à-dire l'ensemble des zones qu'il utilise sur la période — est en moyenne de 150 hectares, contre 30 hectares pour une femelle. Ces chiffres dépendent bien entendu fortement de la qualité du milieu et de son offre en nourriture.

Régime alimentaire

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La martre est un petit prédateur carnivore qui se nourrit essentiellement de petits mammifères, d'oiseaux, d'insectes. Elle consomme aussi des fruits sauvages (églantier, fraise, framboise, etc.) ou parfois cultivés (cerise, pomme, etc.).

Les mammifères sont consommés en toutes saisons. Les petits rongeurs constituent jusqu'à 80 % des mammifères consommés. Il s'agit principalement de campagnols (campagnols roussâtres, campagnols terrestres, campagnols agrestes), de mulots et de musaraignes. De façon plus accessoire, la martre peut également se nourrir de lapins de garenne, de lièvres, d'écureuils (écureuil gris notamment) et même de chauve-souris.

Les oiseaux et leurs œufs forment un appoint important au printemps et en été, surtout si les rongeurs viennent à être moins abondants. À noter que la martre, en raison de son habitat forestier, ne s'attaque pas aux poulaillers.

Les invertébrés, insectes ou mollusques, sont minoritaires dans le régime alimentaire de la martre (2 % à 15 %, avec un pic à 6 % au printemps et 25 % en été).

La martre ne dédaigne pas les charognes (chevreuil tué par un lynx par exemple).

Les fruits sont consommés principalement en été et à l'automne. Ils peuvent représenter jusqu'à 70 % du régime alimentaire.

Nomenclature et systématique

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Cette espèce a été décrite pour la première fois en 1758 par le naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778).

Liste des sous-espèces

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Selon Mammal Species of the World (version 3, 2005) (16 juillet 2013)[9] et Catalogue of Life (16 juillet 2013)[10] :

  • sous-espèce Martes martes borealis Kuznetsov, 1944
  • sous-espèce Martes martes latinorum (Barrett-Hamilton, 1904)
  • sous-espèce Martes martes lorenzi Ognev, 1926
  • sous-espèce Martes martes martes (Linnaeus, 1758)
  • sous-espèce Martes martes minoricensis Alcover, Delibes, Gosálbez, & Nadal, 1987
  • sous-espèce Martes martes notialis (Cavazza, 1912)
  • sous-espèce Martes martes ruthena Ognev, 1926
  • sous-espèce Martes martes uralensis Kuznetsov, 1941

Menaces, état des populations

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Martre des pins au pied d'un tronc d'arbre

C'est une espèce discrète qui n'a longtemps pas fait l'objet de suivi en termes de dynamique des populations[11]. C'est une espèce en voie de régression ou qui a disparu d'une partie significative de son aire potentielle de répartition.
Certaines activités humaines ont des conséquences négatives sur les populations de martres :

  • Ce mustélidé a longtemps été traqué et chassé pour sa fourrure et pour les poils qui servaient à fabriquer des pinceaux d'artistes, appréciés en raison de leur exceptionnelle souplesse, notamment des aquarellistes et peintres utilisant la gouache ou l'encre (lavis, etc).
  • Son statut de "nuisible" dans certains départements français peut être une source de décroissance démographique de l'espèce de par un classement des CDCFS fondée sur peu de données techniques. La martre demeure assez sensible au piégeage (près de deux fois plus sensible au piégeage que la fouine). Cette différence de sensibilité peut être expliquée par le fait que la martre aurait des zones de gîtes identiques à ses zones de recherche alimentaire, contrairement à la fouine.
  • Comme pour beaucoup d'animaux dépendant de la forêt et de ses lisières (écotones), la martre peut être perturbée par la fragmentation des massifs boisés, le déboisement ou une sylviculture intensive. Une étude[12] basée sur les résultats du radiopistage de 24 martres, et d'autres données de radiopistage venant de l'ONCFS a montré que cet animal a besoin de corridors arborés pour se déplacer d'un massif boisé à un autre. Ce n'est pas une espèce inféodée aux grands massifs forestiers, mais elle est dépendante de la présence d’arbres, sous forme de bosquets et de haies ou structures bocagères. Des études faites sur sa cousine américaine laissent également penser qu'elle soit sensible au phénomène de fragmentation des forêts[13].
  • C'est une des nombreuses espèces sensibles à la mortalité animale due aux véhicules lorsque des routes traversent son territoire. Par ailleurs, sa tendance à se reproduire entre mâle menace la survie de l'espèce.
Martre des pins dans un sous-bois en Bretagne (France)
Martre des pins dans le massif du Vercors (France)

De nouvelles méthodes de suivi permettent de mieux évaluer l'état et la dynamique des populations[14]. En particulier le Waterford institute of technology a mis au point une méthode utilisant un simple tube de plastique (diamètre : 100 mm, longueur : 250 mm ou 500 mm), positionné presque verticalement et au fond duquel est présenté un appât (aile de poulet). Seule la martre est assez agile pour aller y chercher l'appât. L'appareillage, comprend un dispositif (bande collante) collectant un ou quelques poils de la martre ayant pénétré dans le tuyau, ce qui permet par l'étude de l'ADN de ce poil, en utilisant la logique de la méthode « capture-recapture » d'évaluer le sex-ratio, la population locale de cet animal (On a constaté qu'une martre visite les tubes qu'elle connait chaque nuit, tant qu'ils contiennent de la nourriture). On peut enregistrer automatiquement l'heure à laquelle la martre vient manger. Un dispositif infrarouge peut déclencher un appareil photo ou une caméra (infrarouge ou à amplification lumineuse) et/ou compter les allées et venues (jusqu'à 5 000 « événements » mémorisables sur six mois). Ces études évaluent la sensibilité de la martre à la fragmentation forestière, le fait qu'elles fréquentent ou non les routes ou certains habitats périphériques, le type de lieux choisis pour les tanières. Elles donnent des informations précises sur la présence/absence de l'espèce, le sexe-ratio, les liens familiaux des individus se nourrissant au même endroit)[15]. Divers programmes d'études[16],[17], permettent de mieux la connaître y compris dans des milieux à forte naturalité comme la forêt de Białowieża en Pologne[18]. Cette connaissance améliore les chances de réussite des programmes de réintroduction[19] ou de confortement des populations[20].

Là où elle est protégée, où la forêt est protégée et/ou elle a fait l'objet de programmes de confortements de populations, voire de réintroduction (dans certaines parties de l'Irlande par exemple), après un certain temps (une vingtaine d'années en Irlande[21]), elle reconstitue des noyaux de population, alors qu'elle continue à régresser ou a des populations stabilisées ailleurs[22]. De plus, là où elle réapparait dans les îles Britanniques (Irlande et Écosse), elle semble favoriser l'écureuil roux qui est dans ce pays en voie de disparition, tout en limitant fortement les pullulations de l'écureuil gris, exotique et invasif, qui est l'une des causes de régression de l'écureuil roux[22].

En France, un arrêt du Conseil d'État du , d'application immédiate, supprime la martre de la liste des "nuisibles" dans les départements où elle y figurait, le Calvados, la Dordogne, la Lozère et la Moselle.

La martre des pins dans la culture

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En Rus' de Kiev et en république de Novgorod, entre autres, la peau de martre s'appelle kouni, et sert aux échanges commerciaux jusqu'au XVIe siècle[23].

L'espèce figure sur les anciennes armoiries croates, comme symbole de la Slavonie[24].

En Croatie, elle se dit kuna et ce mot donna le nom d'une monnaie, la kuna croate (1994-2022). Dans la continuité, la martre figure encore sur la pièce de 1 euro croate.

Articles connexes

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Bibliographie

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  • Warner, P. and O Sullivan, P. 1982. The food of the pine marten Martes martes in Co Clare. Transaction International Congress of Game Biologists 14: 323-330.

Liens externes

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Bases taxinomiques

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Autre lien externe

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  • (fr) Thèse de doctorat intitulée "Mode d'utilisation du milieu fragmenté par une espèce forestière aux habitudes discrètes, la martre des pins Martes martes" , par Vincent Pereboom ; 75 pages

Notes et références

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  1. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 16 juillet 2013
  2. Nom vernaculaire français d'après Dictionary of Common (Vernacular) Names sur Nomen.at
  3. a b c et d Meyer C., ed. sc., 2009, Dictionnaire des Sciences Animales. consulter en ligne. Montpellier, France, Cirad.
  4. a et b Nom vernaculaire en français d’après Termium plus, la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada
  5. a b c d e et f (en) Murray Wrobel, 2007. Elsevier's dictionary of mammals: in Latin, English, German, French and Italian. Elsevier, 2007. (ISBN 0444518770), 9780444518774. 857 pageRechercher dans le document numérisé
  6. a et b Voir cette espèce sur le site Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN)
  7. Page 194 dans Luc Chazel, Muriel Chazel, Le loup hurle-t-il à la lune ?: 180 clés pour comprendre les carnivores, Editions Quae, 2011. (ISBN 2759216721), 9782759216727
  8. * Marchesi P., M. Blant & S. Capt (in prep). Clés des mammifères de Suisse (crânes, morphologie, traces, crottes). Fauna Helvetica. SGW, CSCF, Neuchâtel.
  9. Mammal Species of the World (version 3, 2005), consulté le 16 juillet 2013
  10. Catalogue of Life Checklist, consulté le 16 juillet 2013
  11. Birks, J.D.S., Messenger, J.E., Braithwaite, A.C., Davison, A., Brookes, R.C. and Strachan, C. 2004. Are scat surveys a reliable method for assessing distribution and population status of pine martens? In: D. J. Harrison, A. K. Fuller, and Proulx, G. (Eds). Martens and fishers (Martes) in human-altered environments : An international perspective. Springer, New York.
  12. « Mode d'utilisation du milieu fragmenté par une espèce forestière aux habitudes discrètes, la martre des pins Martes martes » thèse de doctorat de Biologie des organismes, Vincent Pereboom, 6 décembre 2006 ; (Lire la Thèse (75 pages) (fr)
  13. Hargis, C. D., J. A. Bissonette, and D. L. Turner. 1999. The influence of forest fragmentation and landscape pattern on American martens. The Journal of Applied Ecology 36: 157–172.
  14. Statham, M., Turner, P.D. and O’Reilly, C. 2005. Use of PCR amplification and restriction enzyme digestion of mitochondrial D-loop for identification of mustelids in Ireland. Irish Naturalists' Journal 28: 1-6.
  15. Dispositifs mis au point par le Laboratoire Molecular Ecology (Dr Peter Turner, Dr Catherine 0'Reilly, Mark Statham, Tom Roche & Jacinta Mullins) et testé dans le Kent (Wildwoodland).
  16. Balharry, E. A., G. M. McGowan, H. Kruuk, and Halliwel, E. 1996. Distribution of pine martens in Scotland as determined by field survey and questionnaire. SNH Survey and Monitoring Report No. 48. Scottish Natural Heritage, Edinburgh, Royaume-Uni.
  17. Hughes, D. 1993. Mammal survey of five species: Red Squirrel, Grey Squirrel, Pine Marten, Irish Hare and English Hare. Ulster Wildlife Trust and Forest Service DANI, Crossgar, Northern Ireland.
  18. Zalewski, A., W. Jedrzejewski, and B. Jedrzejewska. 1995. Pine marten home ranges, numbers and predation on vertebrates in a deciduous forest (Bialowieza National Park, Poland). Annales Zoologici Fennici 32: 131-144.
  19. Bright, P. W., and Harris, S. 1994. Reintroduction of the pine marten: feasibility study (étude de faisabilité). English Nature / Contract Report.
  20. Bright, P.W. and Smithson, T.J. 1997. Species recovery programme for the Pine Marten in England: 1995-96. English Nature Research Reports Volume 240
  21. L’Irlande a classé la martre des pins en espèce protégée dès 1976, mais il a fallu attendre les années 1990 pour qu’elle commence à reconstituer sa population.
  22. a et b Conal Urquhart (2013), “Red squirrel finds pine marten a fearsome ally in its fight for survival ; Research shows pine martens drive out alien grey squirrels, allowing reds to increase” ; The guardian ; 2013-02-22
  23. Georges Le Cointe de Laveau, Description de Moscou contenant tout ce que cette capitale offre de curieux et d'intéressant, vol 2, Moscou, Imprimerie Auguste Semen, 1835, pp. 257-258lire en ligne.
  24. La martre des pins comme symbole de la Slavonie : [1].

Références

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  • Encyclopédie des carnivores de France. La Martre. Michel Labrid. Société française pour l'étude et la protection des mammifères, 1986.
  • Macdonald D. & Barrett P. (1993; traduction française 1995). Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Ed. Delachaux et Niestlé, Lonay; 304 pp.
  • Mermod C. & P. Marchesi (1988). Les petits carnivores. Atlas visuel. Ed. Payot, Lausanne: 64 pp.
  • Marchesi P. (1989). Ecologie et comportement de la martre (Martes martes L.) dans le Jura suisse. Thèse Université de Neuchâtel : 187 pp. [2]
  • Marchesi P. (1995). la Martre, Martes martes (L., 1758). In Hausser J. "Mammifères de la Suisse. Répartition. Biologie. Ecologie". Société Suisse de Biologie de la Faune, Mémoires de l'Académie Suisse des Sciences naturelles, Vol. 103. Bikhäuser Verlag, Basel: 501 pp.
  • Mergey Marina. (2007). "Réponses des populations de martres (Martes martes) à la fragmentation de leur habitat  : mécanismes comportementaux et conséquences. ". Thèse de doctorat. 211 pp. 2C2A-CERFE. [3](fr)
  • Cottarel Christophe. (2008). "Sensibilité au piégeage des martres (Martes martes) et des fouines (Martes foina) du pays Bressan". Rapport de stage. 40 pp. ONCFS.
  • Jean-François Noblet, La Martre, Éveil éditeur, coll. « Approche », Saint-Yrieix-sur-Charente, 2002, 72 p., (ISBN 978-2840000402).








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