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Pierre Péan

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Pierre Péan
Pierre Péan en 2011.
Fonction
Conseiller municipal de Maumusson
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Pierre-Eugène Adolphe Jean PéanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
Propriétaire de
Château des Chapellières (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Œuvres principales

Pierre Péan, né le à Sablé-sur-Sarthe et mort le à Argenteuil[1], est un journaliste d'enquête et essayiste français.

Origines et débuts

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Pierre Péan est le fils d’Eugène Péan, coiffeur à Sablé-sur-Sarthe, et d'Alice Gougeon, son épouse. Sa famille, cependant, est origenaire de l'est de la Loire-Atlantique et des territoires tout proches, de la Mayenne et du Maine-et-Loire. Il étudie le droit, section sciences économiques, à Angers. C'est là qu'il fait partie de l'équipe électorale de Jean Turc, maire de la ville membre du parti Indépendants et Paysans (droite). En 1958, il est également aux côtés de Joël Le Theule, maire de Sablé-sur-Sarthe, qui deviendra député et ministre gaulliste. Puis il continue ses études à Sciences Po et parvient à éviter le service militaire en Algérie. Il effectue seulement son service national, au titre de la coopération, de 1962 à 1964 au Gabon.

En 1960, il est attaché de cabinet d'Henri Rochereau, ministre de l'Agriculture dans le gouvernement de Michel Debré.

Il assiste à la tentative de coup d'État militaire contre le président Léon Mba. Il gardera de cette période un réseau de relations parmi les élites gabonaises.

Journaliste d'initiative

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À partir de 1968, il devient journaliste, tout d'abord pour l'Agence France-Presse jusqu'en [2], avant de partir à L'Express de Françoise Giroud enquêter sur le premier choc pétrolier, les dossiers de l'OPEP, les services secrets et le Moyen-Orient.

En 1974, il est recruté par le Nouvel Économiste, après son premier livre[3], puis par Le Canard enchaîné, où il suit l'affaire des Avions renifleurs, débutée en [4] et publie le premier article sur l'« affaire des diamants », impliquant le président Valéry Giscard d'Estaing, révélée en par l'hebdomadaire satirique Le Canard enchaîné[5]. Il obtient son premier grand succès éditorial avec Affaires africaines (1983) où il dénonce les réseaux mis en place par Jacques Foccart, notamment au Gabon.

Par la suite, il collabore à différents journaux (Libération, Actuel, Le Canard enchaîné) en tant que pigiste extérieur, en choisissant ses sujets, et publie au rythme d'environ un livre par an.

En 1989, s'opposant à un projet immobilier dans la commune de Bouffémont (Val-d'Oise), où il réside depuis le début des années 1970, il conduit une liste politique alternative mêlant des militants écologistes et d'extrême gauche contre le maire sortant socialiste[6].

Entre 2008 et 2010, il est conseiller municipal à Maumusson (Loire-Atlantique), où il possède une propriété à partir de 2001[7].

Il meurt à l'âge de 81 ans, le , à l’hôpital d'Argenteuil (Val-d'Oise)[8],[9]. Il est enterré au cimetière de Bouffémont[10].

Publications et accueil médiatique

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Il a publié plus de quarante ouvrages depuis 1975. Certains ont été des succès, comme TF1, un pouvoir, écrit en collaboration avec Christophe Nick, ou l'Argent noir ou encore Une jeunesse française – François Mitterrand, 1934-1947 — son plus gros succès en librairie —, dans lequel il révèle que le président socialiste a reçu la décoration de l'ordre de la Francisque des mains du maréchal Pétain[11]. Il a ensuite regretté certaines interprétations parues dans la presse, qu'il juge contraires à sa démonstration et beaucoup trop sévères pour François Mitterrand. Il s'en est expliqué dans Dernières volontés, derniers combats, dernières souffrances.

Il s'est particulièrement intéressé, sans s'y limiter, aux scandales politiques (articles sur l'« affaire des diamants » de Giscard pour Le Canard enchaîné ; Affaires africaines, sur le Gabon, pays symbole des relations franco-africaines souterraines et affairistes ; V, sur l'affaire des Avions renifleurs ; L'Argent noir, sur la corruption dans les pays du Sud) et aux affaires étouffées (Manipulations africaines, sur l'attentat contre l'avion d'UTA). Son essai biographique sur Jacques Foccart lui a valu un procès, qu'il a gagné.

Depuis le début des années 1990, il a diversifié ses enquêtes. Certaines portent sur des sujets historiques et non plus d'actualité : Le Mystérieux Docteur Martin, biographie de Henri Martin, l'un des plus grands comploteurs français du XXe siècle, lié à la Cagoule et aux activistes de l'Algérie française ; L'Extrémiste, sur le Suisse François Genoud, exécuteur testamentaire d'Adolf Hitler et financier de certains groupes terroristes ; La Diabolique de Caluire, sur la dénonciation de Jean Moulin ; Main basse sur Alger, ouvrage consacré aux motifs secrets de l'expédition contre Alger, en 1830.

Ses ouvrages lui ont valu de vives réponses de la part de certaines personnes visées, et des commentaires élogieux dans une partie de la presse. Christine Mital écrit dans Le Nouvel Observateur du à son propos : « Il se veut enquêteur. Et enquêteur seulement. Disons qu'en tout cas il appartient à une espèce rare : celle qui prend du temps avant d'écrire. […] Péan […] n'a jamais dérogé à sa méthode[12]. » Lui-même ne se qualifie pas de journaliste d'investigation, selon lui une francisation venue du scandale du Watergate, ni comme journaliste d'enquête, car il reproche à la plupart de ces journalistes de relayer des enquêtes faites par le système judiciaire ou d'être manipulées par des personnes qui leur apportent des informations, mais plutôt comme un journaliste d'initiative, amorçant sa propre recherche[13].

Dans un article publié en par Le Monde diplomatique[14], Pierre Péan cite un article qu'il attribue au journaliste israélien Amir Oren, selon lequel le massacre de Sabra et Chatila (Liban, 1982) aurait été planifié par les Israéliens. Selon une enquête publiée en par L'Arche, cette citation est un faux. Pierre Péan n'a jamais tenté de justifier ses affirmations. De son côté, Le Monde diplomatique a publié en une note précisant que « Vérification faite, à partir d’une traduction complète de l’article en question réalisée par notre collaboratrice et traductrice Rita Sabah, aucune phrase de l’article ne permet en effet d’écrire que « les massacres faisaient partie d’un plan décidé entre M. Ariel Sharon et Béchir Gemayel ». Oren y souligne, en revanche, le caractère étroit et opérationnel de l’alliance conclue, à l’époque des événements, entre Ariel Sharon et Bachir Gemayel. S’il exclut que le ministre israélien de la défense ait convenu avec le chef phalangiste de massacrer les civils de Sabra et Chatila, il laisse entendre que, connaissant les pratiques courantes de ses alliés, il a pris sciemment le risque d’une tuerie. »[15]

En 2003, il publie avec Philippe Cohen La Face cachée du Monde, livre d'investigation qui critique le fonctionnement du journal français Le Monde, et plus particulièrement celui de sa direction tripartite de l'époque, composée de Jean-Marie Colombani, Edwy Plenel et Alain Minc. Le livre connaît un succès commercial atteignant plus de 200 000 exemplaires vendus au total[16] avant qu'au terme d'une procédure de médiation, les auteurs n'acceptent de ne procéder à aucun retirage du livre[17].

En février 2009, la publication d'un livre d'enquête critique sur Bernard Kouchner, Le Monde selon K., déclenche une polémique nationale[18].

En 2017, le tribunal correctionnel de Paris condamne Pierre Péan pour diffamation contre le président gabonais Ali Bongo pour son ouvrage Nouvelle affaires africaines, mensonges et pillages du Gabon. L'auteur se satisfait cependant du verdict, son avocate notant que Pierre Péan a été condamné pour des détails concernant une tentative d'assassinat sur un opposant gabonais et que « toutes les demandes de publication » du verdict d'Ali Bongo ont été rejetées par le tribunal[19].

Françafrique

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Pour le quotidien belge Le Soir, Pierre Péan « fut le premier à dénoncer la Françafrique »[20], son livre de 1983 Affaires africaines[21] étant une « enquête sur la Françafrique »[22], qui lui valut des menaces de mort[22], les foudres d'Omar Bongo[22], un cambriolage de sa maison[22], une bombe explosant devant son garage[22] et une camionnette lui fonçant dessus[22].

Noires fureurs, blancs menteurs

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Son ouvrage Noires fureurs, blancs menteurs. Rwanda, 1990-1994 est consacré aux accusations portées contre la politique française au Rwanda, qu'il s'attache à réfuter, et aux accusateurs, à qui il attribue des liens avec le Front patriotique rwandais (FPR).

Dans cet ouvrage de 544 pages, publié en , Pierre Péan entend mettre un terme à l'ensemble des accusations, injustes selon lui, formulées à l'encontre de la France, de sa politique au Rwanda entre 1990 et 1994, et à l'encontre de l'armée française. L'auteur affirme s'appuyer sur une enquête approfondie et l'accès à des documents inédits pour établir les points suivants :

  • le Front patriotique rwandais est à l'origene de l'attentat du 6 avril 1994[23] ;
  • c'est cet attentat qui est l'élément déclencheur du génocide[24] ;
  • les dirigeants du FPR, et son leader Paul Kagame, l'ont déclenché en toute connaissance de cause[25] ;
  • la Mission parlementaire française ne s'est pas suffisamment intéressée à l'attentat[26] ;
  • les Tutsi ont formé une « culture du mensonge »[27] ;
  • François Mitterrand et le gouvernement français ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour empêcher cette tragédie [réf. nécessaire] ;
  • certaines associations, dont notamment l'association Survie, qui critiquent l'action de la France sont manipulées par le gouvernement de Paul Kagame et ont constitué un lobby efficace qui a trompé l'opinion française et internationale. RFI aurait joué un rôle significatif dans ce domaine[28] ;
  • certains activistes, comme Jean Carbonare et Gérard Sadik, ont trompé l'opinion publique[29].

Pierre Péan revient sur ces événements dans son livre Carnages (2010) et souligne le rôle de la diplomatie américaine au Rwanda. Selon lui les États-Unis bloqueraient toute tentative d'enquête sur les auteurs de l'attentat du .

Le livre a fait l'objet de nombreuses critiques[30],[31] et d'une plainte pour « provocation à la haine raciale » de la part de SOS Racisme et de l'association Ibuka (Pierre Péan a été relaxé en première instance[32],[33],[34], et en appel le [35]). En , la Cour de cassation a définitivement débouté ces associations[36].

Pierre Péan était accusé par ses détracteurs d'avoir écrit un livre « sur commande » juste pour minimiser les responsabilités françaises dans le génocide des Tutsi au Rwanda[réf. nécessaire]. Cette interprétation semble soutenue par le quotidien La Libre Belgique ()[37], qui, lui-même, est accusé de partialité par M. Péan dans son livre. Pour RFI, rien ne justifie les mises en cause de la Radio par Pierre Péan (qu'il a présentée comme un « lobby » du FPR)[38]. Pour sa part, le président du Conseil national de l'Église réformée de France s'est élevé contre les critiques de Pierre Péan et lui renvoie l'accusation de « désinformation »[39].

Sur le site Conspiracy Watch, Rudy Reichstadt explique que le contenu du rapport du juge Trévidic sur l'attentat contre le président Habyarimana annihile la théorie de Péan sur le « complot tutsi »[40].

Dans la tribune de Libération du , Raphaël Glucksmann, en stigmatisant le « fiasco moral et géopolitique de la Françafrique » au Rwanda, qualifie Pierre Péan du « plus actif des révisionnistes »[41]. Quant au journaliste d'investigation Jean-François Dupaquier[42],[43], il épingle Pierre Péan comme « le polémiste affairé à laver François Mitterrand et son équipe de toute accusation d'avoir trempé dans la préparation du génocide des Tutsi »[44].

Le Monde selon K

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Dans ce livre publié en février 2009, Pierre Péan a enquêté sur Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères à l'époque de la parution du livre. Comme l'explique Péan dans le premier chapitre de ce livre très polémique, c'est à propos du Rwanda et de la nouvelle politique menée par Kouchner à l'égard de ce pays depuis que ce dernier est au Quai d'Orsay que lui, Péan, s'est vraiment intéressé à Kouchner[45]. De fait, après une centaine de pages mettant en lumière les aspects les moins reluisants de l'ensemble de la carrière de Kouchner, une petite centaine de pages est consacrée au Rwanda[46].

Le chapitre 10 du livre concerne la journaliste Christine Ockrent en même temps directrice de France Monde et compagne du ministre des Affaires étrangères[47]. Le chapitre 11 répond à l'intention exprimée dans le premier chapitre d'analyser le « sansfrontiérisme » de Kouchner et « son vrai rapport à la France »[48]. Dans ce onzième chapitre[49], Péan tente de montrer que la « vision du monde » commune de Kouchner et de Bernard-Henri Lévy, qui se réclame du droit d'ingérence est en fait identique à celle des néoconservateurs américains. Les valeurs gaullistes de l'indépendance nationale seraient « honnies » par les deux hommes « au nom d'un cosmopolitisme anglo-saxon, droit-de-l'hommiste et néolibéral, fondements de l'idéologie néoconservatrice que nos nouveaux philosophes ont fini par rallier »[50].

Enfin, dans le dernier chapitre[51], Péan met en lumière des informations concernant l'activité de consultant exercée par Kouchner entre 2002 et 2007 et rémunérée assez grassement. Des contrats de consultanat ont ainsi existé avec le Gabon et la République du Congo. L'auteur précise que le président de la République Nicolas Sarkozy ignorait les activités africaines de son futur ministre lors de sa nomination[52]. Finalement, selon Le Monde, « l'ouvrage est principalement une attaque en règle de la politique de Bernard Kouchner, sur fond de désaccord idéologique majeur exprimé par l'écrivain, en particulier sur le génocide des Tutsi au Rwanda[52] » qui occupe en effet une partie du livre, mais pas autant que ce qui concerne les relations commerciales de Kouchner avec des dictateurs africains.

La polémique éclate, un certain nombre de personnalités taxant Pierre Péan de manière plus ou moins voilée d'antisémitisme, pour avoir utilisé les termes « cosmopolitisme » et « affairisme ». Michel-Antoine Burnier, ami et biographe de Kouchner, attaque le premier le en évoquant « des relents nauséabonds »[53], suivi de Bernard-Henri Lévy[54], puis Philippe Val (sur Canal+ ou à France Inter). Le , le ministre a réagi, en utilisant la même attaque[55], dans Le Nouvel Observateur[56], ce qui a déclenché une polémique médiatique[57] au cours de laquelle Philippe Cohen s'émeut de cette attaque généralisée pour discréditer Péan[58]. Le fait est que Bernard Kouchner a utilisé l'accusation d'antisémitisme en prétendant avoir été qualifié par Pierre Péan de représentant de « l'Antifrance », ce qui n'est pas dans le livre.[réf. nécessaire]

La presse étrangère (The Guardian[59], The Independent, The Washington Post[60]) se fait l'écho des accusations portées contre Bernard Kouchner.

Sur l'échiquier politique, la droite prend le parti du ministre des Affaires étrangères tandis que la gauche hésite[61].

Le Pen : Une histoire française

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Couverture de La Face cachée du Monde.

Années 1970-1980

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Années 1990

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Années 2000

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Années 2010-2020

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Distinctions

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Notes et références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Pierre Péan, franc-tireur, le 18 juin 2003, dans Jeune Afrique [1]
  3. Pétrole, la troisième guerre mondiale, par Pierre Péan aux éditions Calmann-Lévy sur les conseils de François-Henri de Virieu, qui se vendra à 15 000 exemplaires [2].
  4. « Il y a 40 ans: le scandale des avions renifleurs et le décor du Château de Rivieren à Ganshoren » par Karim Fadoul, sur le site de la RTBF le mercredi 2 mars 2016 [3].
  5. Pierre Péan est mort à 81 ans, HuffPost, .
  6. Antoine Guitteny, « Bouffémont en deuil après le décès de l’écrivain et journaliste Pierre Péan », Le Parisien, (consulté le ).
  7. « Nécrologie Décédé jeudi soir, Pierre Péan avait ses attaches près de Nantes », Presse Océan,‎ (lire en ligne)
  8. AFP, « Décès de l'écrivain et journaliste-enquêteur Pierre Péan », L'Obs, (consulté le ).
  9. « Notre ancien collaborateur, le journaliste Pierre Péan, est mort », Marianne, (consulté le ).
  10. Cimetières de France et d'ailleurs
  11. Serge Raffy, L’écrivain et journaliste Pierre Péan est mort, L'Obs, .
  12. Christine Mital, « Pierre Péan, l'enquêteur au long cours ».
  13. France Inter, Là-Bas si j'y suis, mardi 20 septembre 2011, « Entretien avec Pierre Péan », https://www.franceinter.fr/emissions/la-bas-si-j-y-suis/la-bas-si-j-y-suis-20-septembre-2011.
  14. Pierre Péan, « Sabra et Chatila, retour sur un massacre », Le Monde Diplomatique, septembre 2002..
  15. Pierre Péan, « Sabra et Chatila, retour sur un massacre », Le Monde Diplomatique, septembre 2002, et mise au point du mensuel, 15 mai 2008.
  16. Le procès contre « la Face cachée du Monde » n'aura pas lieu, Catherine Mallaval et Olivier Costemalle, Libération, 7 juin 2004.
  17. Patrick Lemaire, Face cachée du Monde : le pourquoi d’une « médiation », acrimed.org, 19 juillet 2004.
  18. « Kouchner : Je n'ai jamais signé un contrat avec un État africain », Le Monde, 4 février 2009.
  19. « France: Pierre Péan condamné pour diffamation contre Ali Bongo - RFI », RFI Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. "Pierre Péan cita|fut le premier à dénoncer la Françafrique", dans Le Soir du 26 mars 2019, par la journaliste spécialisée Colette Braeckman [4]
  21. Affaires africaines, éditions Fayard, Paris, 1983, 340 p., (ISBN 2-213-01324-1).
  22. a b c d e et f "Mémoires de Pierre Péan, les derniers secrets de la Ve République", par Saïd Mahrane, dans Le Point du 11 mars 2020 [5]
  23. Noires fureurs, blancs menteurs. Rwanda, 1990-1994, p. 8-15.
  24. Noires fureurs, op. cit., chapitre 1.
  25. Noires fureurs, op. cit., p. 19 : « Il apparaît d'abord que, dans la phase ultime de sa stratégie de conquête du pouvoir, Kagamé a planifié l'attentat, donc planifié aussi sa conséquence directe : le génocide des Tutsi perpétré en représailles. ».
  26. Noires fureurs, op. cit., p. 238 : « Quatre enquêtes ou missions parlementaires sur les mouvements du Rwanda ont ainsi soigneusement évité de s'intéresser de près à l'élément déclencheur des tueries : la Mission parlementaire française. » .
  27. Noires fureurs, op. cit., p. 41 : « la culture du mensonge et de la dissimulation domine toutes les autres chez les Tutsis ». Pierre Péan cite à l'appui de cette affirmation Antoine-Théophile Nyetera, présenté comme historien. La note 1 page 30 précise à propos de M. Nyetera « Il fut le secrétaire particulier et le collaborateur de Mgr Alexis Kagame. Ce dernier, premier historien rwandais, membre correspondant de l'Académie royale des sciences coloniales (Bruxelles), membre associé de l'Institut de la Recherche scientifique en Afrique centrale (IRSAC), spécialiste de l'histoire et de l'anthropologie culturelle rwandaise. ».
  28. Noires fureurs, op. cit., p. 377-379 « Post-Scriptum RFI, voix de la France ou voix de Kagame ? ».
  29. Noires fureurs, op. cit., p. 368-374, Pierre Péan introduit cette section en affirmant que Carbonare, de Survie a conçu « un plan destiné à mobiliser les protestants et à les impliquer dans une nouvelle Commission d'enquête qui viserait cette fois à la condamnation de a France ».
  30. Voir le dossier de presse établi par RFI Les dossiers de presse : Afrique-France: Rwanda/« l’affaire » Péan, Thierry Perret, 22 décembre 2005.
  31. Voir notamment, par une universitaire plutôt distante du courant qui critique l'action de la France : Claudine Vidal, « Un livre important et contestable », le Monde, 8 décembre 2005 : « Le livre de Pierre Péan sur le Rwanda fourmille d'erreurs, d'approximations. Pour n'en citer qu'une : affirmer que la mission d'information parlementaire française a « oublié » de s'intéresser à l'attentat du 6 avril 1994 perpétré contre l'avion du président rwandais, c'est révéler qu'il n'a pas lu le rapport de la mission dont un chapitre est précisément consacré à une enquête minutieuse sur l'attentat. Il s'inscrit sans nuance dans une vision ethniciste très largement partagée : la certitude qui fait nécessairement dépendre les conflits politiques africains des identités communautaires, ethniques, voire raciales. ».
  32. « Rwanda : accusé de diffamation et provocation raciales, Pierre Péan relaxé », 7 novembre 2008, Agence France-Presse.
  33. « Pierre Péan relaxé », 7 novembre 2008, sur le site rfi.fr.
  34. Texte du jugement..
  35. « Pierre Péan relaxé pour l'accusation de provocation raciale vis-vis des Tutsis », Agence France-Presse, 18 novembre 2009./.
  36. Rwanda : SOS débouté pour la 3e fois contre Péan Tefy Andriamanana, Marianne.net, 9 novembre 2011 ; Cour de cassation, Bulletin des arrêts, chambre criminelle, novembre 2011, p. 846-851.
  37. Marie-France Cros, « Génocide : contre-offensive française », La Libre Belgique, 1er décembre 2005.
  38. Vanadis Feuille, Pierre-Édouard Deldique, « Le rapport Rwanda « RFI voix de la France ou voix de Kagame ? » », , Mission d'étude sur le Rwanda – Analyse du contenu des journaux Afrique de RFI - 2 octobre 1990–18 juillet 1994
  39. Non à la désinformation Jacques Maury, « Non, Pierre Péan, pas cela ! »Marcel Manoël, « Rien dans les archives de l'Église réformée », Réforme, no 3156, 22 décembre 2005.
  40. Attentat du 6 avril 1994 : la théorie du complot tutsi annihilée, rudy Reichstadt, Conspiracy Watch, 12 janvier 2012.
  41. Raphaël Glucksmann, Rwanda : le plus grand fiasco moral et géopolitique de la Françafrique, Libération (Tribune), 7 avril 2016.
  42. L'incroyable traque des dénonciateurs français de Hutus, Pierre Péan, marianne.net, 3 septembre 2011.
  43. Jean-François Dupaquier, un journaliste «indépendant» ou un militant du FPR ?, Emmanuel Neretse, echosdafrique.com, 7 octobre 2014.
  44. Jean-François Dupaquier: Politiques, militaires et mercenaires français au Rwanda – Chronique d’une désinformation, éd. Karthala, Paris, 2014, 479 p., p. 259.
  45. Pierre Péan, Le Monde selon K., éd. Fayard, Paris, 2009, p. 16.
  46. Le Monde selon K., op. cit., chapitres 6, 8, 9.
  47. Le Monde selon K., op. cit., chapitre 10, « Comment la « Reine Christine » est devenue femme de « ménages », puis la « Voix de la France » dans le monde », p. 221-248.
  48. Le Monde selon K., op. cit., p. 20.
  49. Le Monde selon K., op. cit., chapitre 11 « Weltanschaung ».
  50. Le Monde selon K., op. cit., p. 276.
  51. Le Monde selon K., op. cit., chapitre 12, « L'Afrique, le fric... ».
  52. a et b « Les Principales mises en compte du « Monde selon K » », Le Monde, 4 février 2009.
  53. « Affaire Kouchner : « Je suis toujours étonné lorsque l'on jette l'opprobre sur un homme politique ou un ministre en exercice » », sur 20Minutes.fr, .
  54. « Bernard Kouchner réfute les accusations de Pierre Péan », sur France Info, .
  55. « Kouchner soupçonne Péan d'antisémitisme et de révisionnisme », sur LEXPRESS.fr, (consulté le ).
  56. Bernard Kouchner : « Ce que j'ai à dire… » « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), propos recueillis par René Backmann et Vincent Jauvert, 6 février 2009, sur Nouvelobs.com.
  57. « « Péan dénonce les amalgames de Kouchner et du Nouvel Obs » »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ), 4 février 2009, sur le site de l'hebdomadaire Marianne - qui a pris fait et cause pour Pierre Péan dès le début, faisant sa Une avec le livre dans son édition du 31 janvier 2009.
  58. « Supplique à Aphatie, Le Monde, Le Nouvel Obs et les autres : oubliez-nous, oubliez les juifs ! »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Marianne 2, .
  59. Lizzy Davies, « Cash from dictators for France's 'Mr Clean' », The Guardian, Thursday 5 February 2009, dans le site guardian.co.uk.
  60. « Régis Soubrouillard et Pierre Chausse, « La presse étrangère découvre l'autre visage de Kouchner » »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ), 6 février 2009, sur le site Marianne2.
  61. « Dans la tourmente, Bernard Kouchner contre-attaque médiatiquement », sur le site de La Voix du Nord, 5 février 2009.
  62. Une France sous influence. Critique du livre de Vanessa Ratignier et Pierre Péan au sujet de l'influence du Qatar en France, cosmopolis.ch, 9 décembre 2014.
  63. [6]
  64. Légifrance, « Décret du 31 décembre 2013 portant promotion et nomination », (consulté le ).

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