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Bons articles récemment promus |
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L’émail Plantagenêt, ou émail de Geoffroy Plantagenêt, est une plaque funéraire en cuivre, gravée et émaillée, à l'effigie de Geoffroy V Plantagenêt, comte d'Anjou, du Maine et de Touraine et duc de Normandie. Elle est conservée au Musée Jean-Claude-Boulard Carré Plantagenêt, le musée d'archéologie et d'histoire du Mans, dont elle constitue une des pièces les plus importantes. Cet émail de dimensions exceptionnelles (63 × 33 cm), daté des années autour de 1160 selon les études les plus récentes, faisait partie du tombeau de Geoffroy Plantagenêt, érigé dans la cathédrale du Mans, sans doute sous l'influence de sa veuve Mathilde l'Emperesse, et qui a été détruit en 1562. La plaque émaillée a ensuite été conservée dans la cathédrale, cachée pendant la Révolution puis achetée par le département de la Sarthe. Elle a été fabriquée selon la technique de l'émail champlevé, au cours d'un processus long et minutieux. Elle met en valeur le comte d'Anjou, le présentant par l'image et le texte comme un protecteur de l'Église catholique. Elle rappelle l'émail de Limoges, mais semble plutôt être de fabrication locale, avec des influences artistiques et techniques d'autres territoires de l'empire Plantagenêt et du champlevé mosan. L'identification du personnage représenté est confirmée par la chronique du moine Jean Rapicault, écrite vers 1170. Toutefois, celui-ci commet un anachronisme quand il affirme que, lors de son adoubement en 1127, Geoffroy Plantagenêt reçoit des armoiries de son beau-père Henri Ier. Contrairement à ce qu'on a longtemps affirmé, l’émail Plantagenêt n'est pas la plus ancienne représentation d'armoiries. Certains sceaux sont plus anciens. En revanche, il est bien la plus ancienne représentation héraldique en couleurs connue. |
Les Olcades (du latin : Olcadi) sont un peuple celte de la péninsule Ibérique, dont le territoire est localisé près de leur capitale, la cité de Cartala d'après Tite-Live ou Althia selon Polybe. La tribu des Olcades peuple à l'époque le cours supérieur de l'actuel fleuve espagnol Guadiana et le sud-est du système Ibérique. C'est l'un des peuples les plus méconnus de l'Ibérie pendant l'Antiquité. Ne pratiquant pas l'écriture, il ne nous est connu que par les sources grecques, puniques et romaines. Les Olcades seraient issus d'une migration des Volques au IVe siècle av. J.-C., un peuple celte du sud de la Gaule. Aux IVe et IIIe siècles av. J.-C., ils se développent économiquement grâce à l'élevage et l'agriculture. En , leur capitale est assiégée puis pillée par l'armée carthaginoise d'Hannibal Barca, nommé récemment chef de l'Espagne barcide. L'année suivante, les Olcades participent à l'embuscade ratée contre l'armée carthaginoise à la bataille du Tage aux côtés des Carpétans et des Vaccéens. La deuxième guerre punique entre Carthaginois et Romains commence en avec le siège de Sagonte et les Olcades sont contraints de fournir à Carthage des troupes qui sont envoyées en Afrique. Au IIe siècle av. J.-C., ils passent sous la domination romaine puis disparaissent au Ier siècle av. J.-C., probablement assimilés par leurs voisins. Leur localisation suscite de nombreux débats depuis deux siècles : La Alcarria, la province de Cuenca ou d'autres propositions plus septentrionales ou orientales. Leur ville principale est Althia. Segóbriga est probablement un de leurs oppida. Après la conquête les Romains fondent Valeria sur leur territoire pour le contrôler. Leur appartenance culturelle, ibère ou celtibère, a également fait l'objet de nombreux débats. | |
Æthelberht ou Ethelbert (mort en 794), parfois appelé Æthelberht II, est roi d'Est-Anglie dans la deuxième moitié du VIIIe siècle. Son règne n'est connu qu'à travers quelques pièces de monnaie et l'indication dans la Chronique anglo-saxonne qu'il meurt décapité sur ordre du roi Offa de Mercie, une mort que des textes plus tardifs situent à Sutton, dans le Herefordshire. Ces maigres indications suggèrent qu'Æthelberht a tenté de s'émanciper de la tutelle mercienne et qu'il a été puni en conséquence. Offa règne ensuite directement sur l'Est-Anglie. Après sa mort, Æthelberht est considéré comme un martyr. Au Moyen Âge, son culte est particulièrement vivace en Est-Anglie, où plusieurs églises lui sont dédiées, mais aussi à Hereford, dont la cathédrale possède ses reliques et constitue un lieu de pèlerinage populaire. Il est l'objet de plusieurs hagiographies rédigées après la conquête normande de l'Angleterre par des auteurs comme Osbert de Clare et Giraud de Barri. Il est fêté le 20 mai. |
Le fléau Fokker (Fokker Scourge ou Fokker Scare en anglais) est une période de l'histoire de l'aviation pendant la Première Guerre mondiale comprise entre et le début 1916. Au cours de cette période, les unités du service aérien de l'armée impériale allemande (Die Fliegertruppen des deutschen Kaiserreiches) prennent l'avantage sur leurs opposants du Royal Flying Corps (RFC) et de l'Aéronautique militaire, principalement grâce à la supériorité technologique de leurs avions : les Fokker Eindecker. Le Fokker est le premier avion militaire à être équipé d'une mitrailleuse synchronisée de manière à pouvoir tirer à travers l'arc de l'hélice sans heurter les pales. L'avantage tactique de diriger la mitrailleuse en dirigeant l'avion entier et la surprise de son introduction contribuent à asseoir une domination allemande dans le domaine de la guerre aérienne à la fin de l'année 1915. L'apparition de ce nouveau type d'avions sur le front en 1915 suscite des craintes importantes, particulièrement chez les Britanniques. Cependant, leur efficacité réelle est à relativiser. Cette supériorité ne prend fin qu'en 1916 avec l'arrivée en nombre des chasseurs français Nieuport 11 et britanniques Airco DH.2, capables de rivaliser avec les Eindecker, bien que les derniers monoplans Fokker ne soient finalement remplacés qu'en août-. Le terme Fokker Scourge est inventé par la presse britannique au milieu de l'année 1916, après que les Eindecker sont surclassés par les nouveaux types d'avions alliés. L'apparition de ce terme coïncide alors avec une campagne politique et médiatique visant à mettre fin à la domination perçue de la Royal Aircraft Factory (RAF) dans la fourniture d'avions au Royal Flying Corps. Cette campagne lancée par le journaliste aéronautique Charles Grey et le membre du Parlement Noel Pemberton Billing (par ailleurs fondateur de l'entreprise Supermarine et grand amateur d'aviation militaire) vise essentiellement à dénigrer la production de la RAF. |
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