« Halles universitaires de Louvain-la-Neuve » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
m référence format |
|||
Ligne 40 :
Dans le cadre de ce déménagement, l'Université<!--Ne pas rebaptiser en UCLouvain SVP : ce serait un anachronisme vu que la dénomination UCLouvain n'est utilisée que depuis septembre 2018--> choisit de construire pour son administration à Louvain-la-Neuve un bâtiment qui reprend le nom et la fonction des [[Halles universitaires de Louvain]], soulignant ainsi la filiation de l'université<ref name=HU/>.
[[Michel Woitrin]], administrateur général de l'UCL<ref>[https://archives.uclouvain.be/atom/index.php/woitrin-michel Catalogue en ligne des Archives de l'Université catholique de Louvain : Michel Woitrin]</ref>, demande initialement au grand architecte [[États-Unis|américain]] [[Louis Kahn (architecte)|Louis Kahn]], initiateur du [[brutalisme]], de prendre en charge la construction des Halles mais celui décline et recommande son collaborateur et élève Yves Lepère<ref name=VG2018>Jean-Marie Lechat, visite guidée des journées du patrimoine 2018 de la Région wallonne, 8 septembre 2018</ref>. Philippe Gillon, Coordinateur général<ref>{{Ouvrage |langue= |auteur1=Jean-Marie Lechat
Les architectes Lepère et Polet sont nommés en 1972<ref name=VG2018/>.
Ligne 132 :
La Salle de la Tapisserie, située au {{2e}} étage, présente une architecture qui est le strict reflet de la façade des Halles universitaires, puisqu'elle combine surfaces de briques et surfaces de « béton brut ». Ce dernier est particulièrement visible au plafond et au niveau de la galerie suspendue.
Elle abrite une tapisserie de {{unité|5.15|m}} de haut intitulée ''Sedes Sapientiae'' et tissée par C. De Wit sur un carton d'[[Edmond Dubrunfaut]] en 1977<ref name=VG2018/>{{,}}<ref name=ADLV-T>
On y trouve également la première pierre des bâtiments universitaires à Louvain-la-Neuve<ref name=OT-Halles/>{{,}}
<gallery mode="packed" caption="Salle de la Tapisserie" heights="200">
Ligne 186 :
Un haut pan de façade en béton situé à l'angle sud-est du bâtiment, à l'intersection de la rue des Wallons et de la voie des Hennuyers, est orné d'une immense peinture murale intitulée ''Qu'est ce qu'un intellectuel ?''<ref>{{Lien web|url=https://www.lalibre.be/archive/un-musee-a-ciel-ouvert-51b88f30e4b0de6db9ae31fb|titre=Un musée à ciel ouvert|date=30 juin 2006|éditeur=''La Libre''}}</ref>.
Cette fresque de {{unité|410|m|2}}, haute de {{unité|21|m}}, a été réalisée en 1987
La fresque représente en haut l'intellectuel [[Antiquité classique|classique gréco-romain]], au centre l'intellectuel de la [[Renaissance]] et en bas l'intellectuel d'aujourd'hui
Sur le mur latéral, une phrase en facilite l'interprétation : « L'intellectuel véritable est celui qui se préoccupe du sort de l'humanité »<ref name=OT-Prom/>.
Ligne 200 :
=== Sculptures ===
La façade principale des Halles intègre une [[sculpture en bronze]] et cadre en béton blanc intitulée « ''La main au diplôme'' » réalisée en 1995 par [[Gigi Warny]], une artiste autodidacte diplômée de l'UCL<ref name=ADLV2009p12>{{Ouvrage |langue=|auteur1=Christophe Dosogne
Juste en face, à l'endroit où la rue des Wallons et la Grand-Rue rencontrent la place de l'Université, se dresse une fontaine qui représente un étudiant et une étudiante qui lisent un livre ensemble
{{Citation|Adopté par la communauté universitaire, le couple est devenu une mascotte locale, véritables Roméo et Juliette néo-louvanistes qu'on affuble, à l'occasion, de la calotte et de la cape estudiantines traditionnelles}}
Le bassin d'un diamètre de {{unité|3.50|m}} et le socle en béton teinté de Bierges ont été dessinés par Raymond Lemaire tandis que les personnages grandeur nature en [[sculpture en bronze|bronze]] sont de la main de [[Gigi Warny]]
<gallery mode="packed" caption="Œuvres de Gigi Warny" heights="200">
Ligne 245 :
Les environs des Halles universitaires sont ornés de plusieurs œuvres d'[[art public]], comme la ''Femme assise'' qui orne la place de l'Accueil devant le centre commercial Esplanade, le ''Mémorial des 24 heures vélo'' réalisé dans le bas de la rue des Wallons en 2006 par Vincent Rousseau<ref>[http://map.olln.be/art-culture/art-dans-la-ville/24-heures-velo_1812.html Ottignies-Louvain-la-Neuve - Art dans la ville - 24 heures vélo]</ref> et des statuettes réalisées par Isaac Cordal lors du [[Kosmopolite Art Tour 2015 à Louvain-la-Neuve]].
La ''[[Femme assise (George Grard)|Femme assise]]'' est une [[sculpture en bronze]] de [[George Grard]] haute de {{unité|1.27|m}}<ref name=ADLV-FA>[http://map.olln.be/art-culture/art-dans-la-ville/femme-assise_1853.html Ottignies-Louvain-la-Neuve - Art dans la ville - Femme assise]</ref>{{,}}
Par ailleurs, la voie des Hennuyers située derrière les Halles abrite trois [[Statue|statuettes]] réalisées par Isaac Cordal, un [[sculpteur]] [[Espagne|espagnol]] invité lors du festival Kosmopolite Art Tour 2015<ref name=FMJ>{{Lien web|url=https://www.fmjbf.org/le-kosmopolite-art-tour-un-evenement-international-de-peinture-monumentale/|titre=Le Kosmopolite Art Tour : un événement international de peinture monumentale|date=25 août 2015|site=''FMJ ASBL''}}</ref>. Isaac Cordal est un artiste [[Espagne|espagnol]] né en 1974 à [[Pontevedra]], où il étudie la sculpture à l'université des Beaux-Arts, avant de suivre une formation de cinq ans à l'école Canteiros, un établissement spécialisé dans les métiers de la pierre<ref name=Namur>[https://www.namur.be/fr/loisirs/culture/namur-confluent-culture/actus/les-miniatures-disaac-cordal-font-le-mur Les miniatures d'Isaac Cordal font le mur]</ref>{{,}}<ref name=StripArt>{{Lien web|url=http://www.blog.stripart.com/art-urbain/street-art-isaac-cordal/|titre=Isaac Cordal, et son street art sculptural|date=9 mai 2015|éditeur=''Strip Art le blog''}}</ref>{{,}}<ref name=PSAB-Cordal>{{Lien web|url=https://parcoursstreetart.brussels/artistes/isaac-cordal//|titre=Isaac Cordal|site=''Parcours Street Art Brussels''}}</ref>. Ses petites figurines humaines de 15 cm environ, fabriquées en béton ou en résine polyuréthane, peuvent être trouvées à [[Londres]], [[Berlin]], [[Paris]], [[Barcelone]], [[Milan]], [[Malmö]], [[Bogota]], [[Nantes]], Vienne, [[Bruxelles]]<ref name=Namur/>{{,}}<ref name=StripArt/>{{,}}<ref name=PSAB-Cordal/>{{,}}<ref name=ArtsduMonde>{{Lien web|url=http://artsdumonde.canalblog.com/archives/2016/04/18/33681578.html|titre=Isaac Cordal - Espagne|site=''Arts du Monde''}}</ref> et Louvain-la-Neuve<ref name=FMJ/>. Elles représentent souvent un homme en costume gris clair, à l'allure de fonctionnaire anonyme, placé sur une façade en équilibre sur une corniche, un boîtier électrique, un câble électrique, un tuyau ou un bord de fenêtre<ref name=Namur/>{{,}}<ref name=StripArt/>{{,}}<ref name=PSAB-Cordal/> et illustrent la routine de la société actuelle et l'absurdité de notre existence<ref name=PSAB-Cordal/>. À Louvain-la-Neuve, Isaac Cordal a installé une vingtaine de ces petites statuettes à plus de 3 mètres de hauteur dans des endroits insolites<ref name=FMJ/>. On en trouve encore plusieurs, dont une au balcon du Collège Jacques Leclercq à la [[place Montesquieu]], une dans la rue Montesquieu sur le côté du cinéma de la [[Grand-Place de Louvain-la-Neuve|Grand-Place]], deux à la [[Auditoires Agora|place Agora]], une à l'angle de la Grand-Rue et de la place Rabelais, deux sur les façades de la Traverse d'Ésope, une au {{n°|25}} de la rue du Sablon et trois le long de la voie des Hennuyers près de la gare<ref name=spraymiummagazine/>. Une autre statuette ornait jadis la façade des Halles universitaires comme on peut le voir sur le portfolio de photos présenté sur le site Spraymiummagazine<ref name=spraymiummagazine/> mais elle a disparu.
|