« Jean Adam Schramm » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
m Catégorie surpeuplée / Rangement vers sous-catégorie
 
(42 versions intermédiaires par 24 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 :
{{voir homonymes|Schramm}}
{{Infobox Personnalité militaire
| nom = Jean Adam Schramm
| nom autre =
| image = Jean Adam Schramm.jpg
| taille image = 250
| légende = Le général de division baron Jean Adam Schramm.
| surnom =
| date de naissance = [[2423 décembre]] [[1760]]
| lieu de naissance = [[Beinheim]], ([[Bas-Rhin]])
| date de décès = [[2612 mars]] [[1826]]
| lieu de décès = [[Beinheim]], ([[Bas-Rhin]])
| date mort au combat =
| lieu mort au combat =
| âge au décès = 66
| origine = {{France}}
| allégeance = {{Empire français}}
| grade = [[Lieutenant-général]]
| arme = [[infanterieInfanterie]]
| début de carrière = [[1777]]
| fin de carrière = [[1815]]
| conflit = [[Guerres de la Révolution française]]<br>[[Guerres napoléoniennes]]
| commandement =
| faits d'armes =
| distinctions = [[baronBaron de l’Empire]] <br /> [[commandeurCommandeur de la Légion d'honneur]] <br /> [[chevalierChevalier de Saint-Louis]]
| hommages = [[Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile|Nom gravé sous l'Arcarc de triomphe de l'Étoile]], (10{{e10e|colonne}} colonne)
| autres fonctions =
| famille =
Ligne 31 ⟶ 30 :
| liste =
}}
'''Jean Adam Schramm''', lieutenant-général français, né le [[24 décembre]] [[1760]], à [[Beinheim]] ([[Bas-Rhin]]).
 
'''Jean Adam Schramm''', né le {{date de naissance|23|décembre|1760}} à [[Beinheim]] dans le [[Bas-Rhin]] et mort le {{date de décès|12|mars|1826}} dans cette même ville, est un [[Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire|général français de la Révolution et de l’Empire]].
==Biographiz==
Il entra comme soldat au [[Régiment de Diesbach|régiment suisse de Diesbach]], le [[24 février]] [[1777]], fut fait sergent-major le [[10 octobre]] [[1786]]. Licencié avec son régiment le [[21 août]] [[1792]], il entra, le même jour, comme capitaine dans le [[1er bataillon franc de Muller]], qui fut incorporé dans la [[21e demi-brigade légère de première formation|21<sup>e</sup> demi-brigade d’infanterie légère]], et fut envoyé à l’[[armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]], où il fit la campagne de [[1792]].
 
== Biographie ==
Le [[3 novembre]] de cette dernière année, avec 200 hommes seulement, il culbuta les Autrichiens, s’empara de leurs positions, prit trois pièces de canon, et fit plus de prisonniers qu’il n’avait de combattants ; mais une colonne de {{formatnum:3000}} fantassins, avec trois bouches à feu et 400 hussards, sortie du camp, près de la montagne de Mons, vint arrêter ses progrès<ref>Tandis que l’infanterie ennemie attaquait la petite troupe du capitaine Schramm, la cavalerie lui coupait la retraite, et les prisonniers, revenus de leur surprise, se jetaient sur les soldats français pour les désarmer. Les 200 soldats, accablés par le nombre, durent succomber ; 17 hommes, couverts de blessures, parvinrent seuls à s’échapper. Le capitaine Schramm avait reçu un coup de feu à l’épaule droite et trois coups de sabre ; il resta deux heures parmi les morts.</ref>.
 
Il entraentre comme soldat au [[Régiment de Diesbach|régiment suisse de Diesbach]], le [[{{date-|24 février]] [[1777]]}}, futet est fait sergent-major le [[{{date-|10 octobre]] [[1786]]}}. Licencié avec son régiment le [[{{date-|21 août]] [[1792]]}}, il entra,intègre le même jour, comme capitaine dans le [[1er bataillon franc de Muller|{{1er|bataillon}} franc de Muller]], qui futest incorporé dans la [[21e demi-brigade légère de première formation|21<sup>e</sup> {{21e|demi-brigade}} d’infanterie légère]] de [[Amalgame des deux armées sous la Révolution#21e demi-brigade légère|première formation]], et futil est envoyé à l’[[armée du Nord (Révolution française)|armée du Nord]], où il fitfait la campagne de [[1792]].
Malgré ses blessures, il se trouva à la prise de [[Mons]], à l’[[affaire de la montagne de Fer]] et à la prise de [[Liège]], dans le courant du même mois.
 
Le [[{{date-|3 novembre]]}} de cette dernière année, avec 200 hommes seulement, il culbutaculbute les Autrichiens, s’emparas’empare de leurs positions, pritprend trois pièces de canon, et fitfait plus de prisonniers qu’il n’avaitn’a de combattants ; mais une colonne de {{formatnum:nombre|3000}} fantassins, avec trois bouches à feu et 400 hussards, sortie du camp, près de la montagne de Mons, vintvient arrêter ses progrès<ref>Tandis que l’infanterie ennemie attaquaitattaque lasa petite troupe du capitaine Schramm, la cavalerie lui coupaitcoupe la retraite, et les prisonniers, revenus de leur surprise, se jetaientjettent sur les soldats français pour les désarmer. Les 200 soldats, accablés par le nombre, durent succombersuccombe ; 17 hommes, couverts de blessures, parvinrent seulsparviennent à s’échapper. Le capitaine Schramm avait reçureçoit un coup de feu à l’épaule droite et trois coups de sabre ; il restareste deux heures parmi les morts.</ref>.
De [[1793]] à l’an V, il servit aux armées du Nord, de Sambre-et-Meuse et d’Italie.
 
EnMalgré ses blessures il se trouve à la prise de [[Mons]], à l’[[affaire de la montagne de Fer]] et à la prise de [[Liège]], dans le courant du même mois. De 1793 à l’[[an V]], il pritsert aux armées du Nord, de [[Armée de Sambre-et-Meuse|Sambre-et-Meuse]] et d’[[armée d'Italie|Italie]]. En 1793 il prend part aux combats de [[Gosseland]], près de [[Juliers]], de [[Tirlemont]], où il futest blessé à la jambe gauche, aux sièges de [[Landrecies]] et du [[Le Quesnoy|Quesnoy]]. Le {{date-|12 juin 1795}}, à la prise de [[Luxembourg (ville)|Luxembourg]], il est blessé par un éclat d’obus à la jambe gauche.
 
Le 17{{date-|6 [[floréal]]mai [[an IV]]1796}}, au passage du [[Rhin]], à [[WeissenthurnWeißenthurm]], il se trouvatrouve à l’affaire qui euta lieu sur la [[Lahn]], entre sa demi-brigade et les Autrichiens<ref>Les bataillons français, forcés de céder au nombre, se retiraientretirent en désordre, lorsque le capitaine Schramm, qui n’avaitn’a avec lui que quatre compagnies du 2<sup>e</sup> {{2e|bataillon}}, arrêtaarrête les progrès de l’ennemi, dont il soutintsoutient pendant longtemps les efforts. Cette belle contenance ranimaranime les troupes qui vinrentviennent se rallier à lui, et avec lesquelles il marchamarche aussitôt à l’ennemi. Les Autrichiens, culbutés en un instant, repassèrentrepassent la rivière au milieu du feu le plus vif et le plus meurtrier.</ref>.
Le 24 [[prairial]] [[an III]], à la prise de [[Luxembourg (ville)|Luxembourg]], il fut blessé par un éclat d’obus à la jambe gauche.
 
Il se signale le {{date-|23 mars 1797}} à l’[[affaire de Tarvis]], et il est nommé chef de bataillon à la {{2e}} demi-brigade légère le {{date-|27 avril 1797}}. Passé à l’armée expéditionnaire d’[[Proche-Orient|Orient]], son nom futest honorablement cité à la prise d’[[Alexandrie]], au [[Siège de Saint-Jean-d'Acre (1799)|siège de Saint-Jean-d'Acre]] et au combat que le général [[Jean-Baptiste Kléber|Kléber]] euta à soutenir contre {{formatnum:nombre|25000}} [[Turc]]sTurcs près de [[Nazareth]]. Le 10{{date-|1 [[brumaire]]novembre [[an VIII]],1799}} les Turcs ayant débarquédébarque au [[Boghar de Lesbeh]], près de [[Damiette]], le commandant Schramm contribuacontribue puissamment à leur défaite. C’est sur ce champ de bataille que le grade de [[chef de brigade]] lui futest conféré. De retour en [[France]] après la capitulation d’Alexandrie, il est confirmé dans son grade, et maintenu dans le commandement de la [[2e demi-brigade légère de deuxième formation|{{2e|demi-brigade}} légère]].
Le 17 [[floréal]] [[an IV]], au passage du [[Rhin]], à [[Weissenthurn]], il se trouva à l’affaire qui eut lieu sur la [[Lahn]], entre sa demi-brigade et les Autrichiens<ref>Les bataillons français, forcés de céder au nombre, se retiraient en désordre, lorsque le capitaine Schramm, qui n’avait avec lui que quatre compagnies du 2<sup>e</sup> bataillon, arrêta les progrès de l’ennemi, dont il soutint pendant longtemps les efforts. Cette belle contenance ranima les troupes qui vinrent se rallier à lui, et avec lesquelles il marcha aussitôt à l’ennemi. Les Autrichiens, culbutés en un instant, repassèrent la rivière au milieu du feu le plus vif et le plus meurtrier.</ref>.
 
Déjà membreChevalier de la [[Légion d'honneur]] le {{date-|11 décembre 1803}}, il en futest nommé officier lede 25l'ordre [[prairial]]{{date-|14 [[anjuin XIII]]1804}}, et fitfait la campagne d’[[Campagne d'Autriche (1805)|campagne d’Autriche]], avec la division de grenadiers réunis du 5<sup>e</sup> {{5e|corps}} de la grande[[Grande arméeArmée]]. Il se couvritcouvre de gloire à la [[bataille d'Austerlitz]] ;le {{date-|2 décembre 1805}}, et à la tête de son régiment de grenadiers, il fitfait mettre bas les armes à un corps de {{formatnum:nombre|8000}} hommes,. etIl futest nommépromu [[général de brigade]] par décret impérial du 3{{date-|24 [[nivôse]]décembre [[an XIV]]1805}}.
Au mois de [[germinal]] [[an V]], à l’[[affaire de Tarvis]], il fut fait [[chef de bataillon]] sur le champ de bataille.
 
Désigné pour être employé à [[Mayence]], il futest attaché au 8<sup>e</sup> {{8e|corps}} de la grande armée en [[1806]], et passapasse au corps d’armée du maréchal [[François Joseph Lefebvre|Lefebvre]], chargé des opérations du siège de [[Gdańsk|siège de Dantzig (1807)]] du {{date-|19 mars}} au {{date-|24 mai 1807}}. Lorsque la [[Vistule]] futest débarrassée des glaces qu’elle charriaitcharrie, le maréchal s’occupas’occupe d’attaquer l’[[île de Nehrung]], seule communication qui restâtreste encore entre Dantzig et [[Kaliningrad|Kœnigsberg]]<ref>Le général Schramm dutdoit passer dans l’île pour en chasser l’ennemi dans la nuit du 19 au [[20 mars]]. L’expédition se composaitcompose d’environ {{formatnum:unité|2000|hommes}} hommes, divisés en trois colonnes, ayant chacune deux pièces d’artillerie. Un détachement de cavalerie, avec une pièce de canon, placé sur la rive gauche du bras gauche de la Vistule, inquiétaitinquiéte l’ennemi et l’empêchaitl’empêche de se sauver. Le général Schramm s’emparas’empare de [[Fürsenwerder]] et parvintparvient sur l’autre rive sans avoir été aperçu. Les trois colonnes se mirentmettent aussitôt en mouvement ; le commandant de l’île de Nehrung, pris à l’improviste, ne putpeut se défendre ; ses troupes, chassées et poursuivies à outrance, furentsont obligées de se sauver dans les Dunes ; là, les [[Prusse|Prussiens]] reçurentreçoivent du renfort et rétablirentrétablissent le combat ; mais vivement chargés par le général Schramm, ils finirentfinissent par lâcher pied, et se retirèrentretirent sous le canon du fort de [[Weichselmonde]] : 600 prisonniers, deux pièces de canon et un caisson restèrent au pouvoir des Français.</ref>. Le [[{{date-|3 avril]],}} Schramm pritprend encore 200 hommes, ;puis le {{date-|16, avril}} il se battitbat pendant cinq heures, quoique malade, pour repousser une sortie de la garnison du fort, et futest mentionné honorablement. ;Le le [[{{date-|15 mars]],mai}} il repoussarepousse quatre fois l’attaque vigoureuse des [[Russes]]s qui perdirentperdent {{formatnum:unité|2500|hommes}} hommes, et futest cité de nouveau. Élevé au grade de commandeur de la Légion d'honneur le {{date-|29 mai 1807}}, il est fait chevalier de l'[[ordre de la Couronne de Wurtemberg]] le {{date-|29 juin 1807}} et de l'[[ordre de Saint-Henri de Saxe]] le {{date-|21 juillet}} suivant. Chevalier de l'[[ordre de la Couronne de fer]] le {{date-|27 décembre 1807}}, il est créé [[baron de l’Empire]] par lettres patentes du {{date-|21 décembre 1808}}.
Passé à l’armée expéditionnaire d’[[Orient]], son nom fut honorablement cité à la prise d’[[Alexandrie]], au [[Siège de Saint-Jean-d'Acre (1799)|siège de Saint-Jean-d'Acre]] et au combat que le général [[Kléber]] eut à soutenir contre {{formatnum:25000}} [[Turc]]s près de [[Nazareth]]. Le 10 [[brumaire]] [[an VIII]], les Turcs ayant débarqué au [[Boghar de Lesbeh]], près de [[Damiette]], le commandant Schramm contribua puissamment à leur défaite. C’est sur ce champ de bataille que le grade de [[chef de brigade]] lui fut conféré.
 
Il est envoyé en [[Espagne]] le {{date-|27 mars 1808}}. Revenu à [[Paris]] après l’[[Bataille de Bailén|affaire de Baylen]] où il futest blessé, il obtintobtient plusieurs commandements successifs et retournaretourne en [[Allemagne]] en [[1809]]. Il futest grièvement blessé en montant à l’assaut de [[Ratisbonne (Bavière)|Ratisbonne]]. Dans la même année, il futest nommé au commandement du [[département du [[Bas-Rhin]]. Envoyé à la grande armée en {{date-|juillet [[1812]]}}, sa santé altérée par ses blessures restées ouvertes, le forçaforce à rentrer en [[France]] où il repritreprend son commandement dans le Bas-Rhin. Maintenu dans ses fonctions par le gouvernement royal ;, il futest nomméfait [[chevalier de Saint-Louis]] le {{date-|8 juillet 1814}}, pritprend sa retraite le [[{{date-|10 mars]] [[1815]]}} et futest nommépromu le même jour [[lieutenant-général]] honoraire.
De retour en [[France]] après la capitulation d’Alexandrie, il fut confirmé dans son grade, et maintenu dans le commandement de la 2<sup>e</sup> demi-brigade légère.
 
Rappelé à l’activité par l’Empereur qui le fitfait lieutenant-général par décret impérial :le {{date-|11 juin 1815}}, cette nomination futest annulée par les [[Maison capétienne de Bourbon|Bourbons]], et le général Schramm rentrarentre dans la position de retraite. Il est mortmeurt le [[26{{date-|12 mars 1826}} au château de [[Beinheim]]. Son nom est inscrit sur l’[[1826arc de triomphe de l'Étoile]], aucôté châteauNord. deSon fils est [[BeinheimJean Paul Adam Schramm]].
Déjà membre de la [[Légion d'honneur]], il en fut nommé officier le 25 [[prairial]] [[an XIII]], et fit la campagne d’[[Autriche]], avec la division de grenadiers réunis du 5<sup>e</sup> corps de la grande armée. Il se couvrit de gloire à la [[bataille d'Austerlitz]] ; et à la tête de son régiment de grenadiers, il fit mettre bas les armes à un corps de {{formatnum:8000}} hommes, et fut nommé [[général de brigade]] par décret impérial du 3 [[nivôse]] [[an XIV]].
[[Fichier:Beinheim TombeGénéralSchramm.jpg|vignette|Tombe du général baron de Schramm à Beinheim]]
 
== Notes et références ==
Désigné pour être employé à [[Mayence]], il fut attaché au 8<sup>e</sup> corps de la grande armée en [[1806]], et passa au corps d’armée du maréchal [[François Joseph Lefebvre|Lefebvre]], chargé des opérations du siège de [[Gdańsk|Dantzig]]. Lorsque la [[Vistule]] fut débarrassée des glaces qu’elle charriait, le maréchal s’occupa d’attaquer l’[[île de Nehrung]], seule communication qui restât encore entre Dantzig et [[Kœnigsberg]]<ref>Le général Schramm dut passer dans l’île pour en chasser l’ennemi dans la nuit du 19 au [[20 mars]]. L’expédition se composait d’environ {{formatnum:2000}} hommes, divisés en trois colonnes, ayant chacune deux pièces d’artillerie. Un détachement de cavalerie, avec une pièce de canon, placé sur la rive gauche du bras gauche de la Vistule, inquiétait l’ennemi et l’empêchait de se sauver. Le général Schramm s’empara de [[Fürsenwerder]] et parvint sur l’autre rive sans avoir été aperçu. Les trois colonnes se mirent aussitôt en mouvement ; le commandant de l’île de Nehrung, pris à l’improviste, ne put se défendre ; ses troupes, chassées et poursuivies à outrance, furent obligées de se sauver dans les Dunes ; là, les [[Prusse|Prussiens]] reçurent du renfort et rétablirent le combat ; mais vivement chargés par le général Schramm, ils finirent par lâcher pied, et se retirèrent sous le canon du fort de [[Weichselmonde]] : 600 prisonniers, deux pièces de canon et un caisson restèrent au pouvoir des Français.</ref>. Le [[3 avril]], Schramm prit encore 200 hommes ; le 16, il se battit pendant cinq heures, quoique malade, pour repousser une sortie de la garnison du fort, et fut mentionné honorablement ; le [[15 mars]], il repoussa quatre fois l’attaque vigoureuse des [[Russes]]s qui perdirent {{formatnum:2500}} hommes, et fut cité de nouveau.
{{Références}}
 
== Voir aussi ==
Nommé [[commandeur de la Légion d'honneur]], [[chevalerie|chevalier]] de l'[[ordre de Saint-Henri de Saxe]] et de l’[[ordre royal de Wurtemberg]], chevalier de l'[[ordre de la Couronne de fer]], et enfin [[baron de l’Empire]]. Il fut envoyé en [[Espagne]] en [[1808]].
=== Bibliographie ===
 
* {{Mullié}}
Revenu à [[Paris]] après l’[[Bataille de Bailén|affaire de Baylen]] où il fut blessé, il obtint plusieurs commandements successifs et retourna en [[Allemagne]] en [[1809]]. Il fut grièvement blessé en montant à l’assaut de [[Ratisbonne (Bavière)|Ratisbonne]]. Dans la même année, il fut nommé au commandement du [[département du Bas-Rhin]]. Envoyé à la grande armée en juillet [[1812]], sa santé altérée par ses blessures restées ouvertes, le força à rentrer en [[France]] où il reprit son commandement dans le Bas-Rhin. Maintenu dans ses fonctions par le gouvernement royal ; il fut nommé [[chevalier de Saint-Louis]], prit sa retraite le [[10 mars]] [[1815]] et fut nommé le même jour lieutenant-général honoraire.
* Alphonse Halter, « Jean Adam Schramm », in ''[[Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne]]'', vol. 34, {{p.|3538}}
 
* {{Base Léonore|LH/2486/21}}
Rappelé à l’activité par l’Empereur qui le fit lieutenant-général par décret impérial : cette nomination fut annulée par les [[Maison capétienne de Bourbon|Bourbons]], et le général Schramm rentra dans la position de retraite. Il est mort le [[26 mars]] [[1826]] au château de [[Beinheim]].
* {{ouvrage|nom1=Six|prénom1=Georges|titre=Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814)|passage = 437-438| éditeur = Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol.}}
 
Son nom est inscrit sur l’[[arc de triomphe de l'Étoile]], côté Nord. Son fils est [[Jean Paul Adam Schramm]].
 
== Notes et références ==
<references/>
 
=== SourceLiens externes ===
* {{Mulliéautorité}}
 
{{Portail|histoire militaire|Révolution française|Premier Empire|Grande Armée}}
 
{{DEFAULTSORT:Schramm, Jean Adam}}
[[Catégorie:Décès en 1826]]
[[Catégorie:Général du Premier Empire promu en 1805]]
[[Catégorie:Naissance en décembre 1760]]
[[Catégorie:Naissance dans la province d'Alsace]]
[[Catégorie:Décès en mars 1826]]
[[Catégorie:Décès dans le Bas-Rhin]]
[[Catégorie:Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile]]
[[Catégorie:Baron de l'Empire]]
[[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur promu en 1807]]
[[Catégorie:Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis]]
[[Catégorie:Chevalier de l'ordre napoléonien de la Couronne de fer]]
[[Catégorie:NaissanceGénéral dans le Bas-Rhinalsacien]]
[[Catégorie:Décès à 65 ans]]
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Adam_Schramm ».
pFad - Phonifier reborn

Pfad - The Proxy pFad of © 2024 Garber Painting. All rights reserved.

Note: This service is not intended for secure transactions such as banking, social media, email, or purchasing. Use at your own risk. We assume no liability whatsoever for broken pages.


Alternative Proxies:

Alternative Proxy

pFad Proxy

pFad v3 Proxy

pFad v4 Proxy