« Louis XI » : différence entre les versions

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'''{{Louis XI}}''', né le {{date de naissance-|3 juillet 1423}} à [[Bourges]], mort le {{date de décès-|30 août 1483}} au [[château de Plessis-lèz-Tours]], est [[liste des monarques de France|roi de France]] de {{Date-|||1461|en France}} à {{Date-|||1483|en France}}, sixième roi de la [[Maison de Valois|branche dite de Valois]] (Valois directs) de la dynastie [[capétiens|capétienne]].
 
Son règne voit le rattachement de plusieurs grandes [[mouvance|principautés mouvantes]], [[Fief|fiefs]] et [[Arrière-fief|arrière-fiefs]] [[Vassalité|vassaux]] au [[Domaine royal français|domaine royal]] par des moyens parfois violents : territoires mouvants du [[duché de Bretagne]] ({{Date-|||1475|en France}}, [[Traité de Senlis (1475)|traité de Senlis]]), des [[état bourguignon|ducs de Bourgogne]] ({{Date-|||1477|en France}}, confirmé en {{Date-|||1482|en France}} par le [[Traité d'Arras (1482)|traité d'Arras]] avec [[Maximilien Ier (empereur du Saint-Empire)|{{souverain-|Maximilien Ier}} de Habsbourg]]), [[Maine (province)|Maine]], [[Histoire de l'Anjou#Le duché d'Anjou|Anjou]], [[Comté de Provence|Provence et Forcalquier]] en {{Date-|||1481|en France}}, par la mort sans héritier de {{souverain3|Charles V d'Anjou}}, et une partie des domaines de la [[maison d'Armagnac]] qui, brisée par l'affrontement avec le pouvoir royal, s'éteint peu après.
 
La ligne directrice de sa politique a été constituée par le renforcement de l'autorité royale contre les grands [[wikt:feudataire|feudataires]], appuyée sur l'alliance avec le petit peuple, ce qui fait de lui un des pères de la centralisation française<ref>{{Lien web|url=http://www.histoire.presse.fr/content/2_articles/article?id=15805|titre={{Louis XI}}, une mort massacrée|auteur=Didier Le Fur|site=L'Histoire}}.</ref>.
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Fils de {{souverain2|Charles VII (roi de France)}} et de [[Marie d'Anjou]], il fut baptisé en la [[cathédrale Saint-Étienne de Bourges]]. Durant son enfance, il fut élevé par Catherine de l'Isle-Bouchard, sa marraine, son parrain étant le duc {{souverain2|Jean II d'Alençon (Valois)|d'Alençon}}<ref>{{harvsp|Heers|2003|p=23}}.</ref>.
 
À sa naissance la situation politique et militaire de son père est si précaire qu'on l'envoie au [[château de Loches]], une forteresse{{sfn|Kendall 1974|p=6}}. Là, àÀ partir de 1429, année du sacre de son père à Reims, grâce à l'annéeaide de [[Jeanne d'Arc]] fait sacrer son père à Reims, une éducation de très bonne qualité lui est dispensée{{sfn|Kendall 1974|p=8}}. Il commence en effet, dès l'âge de {{nobr|6 ans}}, à apprendre le [[latin]], l'histoire et les mathématiques, sous les directives de [[Jean de Gerson]], ancien chancelier de l'[[Ancienne université de Paris|université de Paris]], et de Jean Majoris, licencié en droit et théologien, qui fut un bon précepteur pour le futur souverain<ref>{{harvsp|Heers|2003|p=143}}, ainsi que : [http://www.lesite.tv/g_fichiers/volet/volet_771.pdf ''{{Louis XI}} à Loches''], {{p.|5}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur=Louis Archon|titre=Histoire de la Chapelle des rois de France|lieu=Paris|éditeur=Piarre-Augustien Le Mercier|année=1711|tome=II|lire en ligne={{Google Livres|page=PA389|pDE-AAAAcAAJ}}|pages totales=794|passage=389}}.</ref>. Par conséquent, le [[Dauphin (titre)|dauphin]], devenu roi, avait des bases solides en droit et en théologie et il maîtrisait l'art de convaincre et d'ordonner.
 
En 1433, alors qu'il a dix ans, il est autorisé à rejoindre ses sœurs et sa mère au [[château d'Amboise]]. Toutefois pour [[Paul Murray Kendall]], il a appris, dans la forteresse de Loches, loin de ses parents, à {{citation|se sentir à l'aise au milieu des gens simples}}, à se vêtir modestement, et il a adopté les formes de religiosité des gens simples, dans laquelle Dieu est sensible à un juste tribut{{sfn|Kendall 1974|p=9}}.
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En {{Date-|||1441|en France}}, il participe au [[siège de Pontoise]] du {{date-|5 juin 1441-}} au {{date-|19 septembre 1441-}}. Cette ville est alors considérée comme étant la porte de la Normandie{{sfn|Kendall 1974|p=29}}. Début {{Date-|||1443|en France}}, il secourt [[Dieppe (Seine-Maritime)|Dieppe]], ville assiégée par les Anglais de Talbot. Après avoir rendu grâce à la Vierge pour sa victoire, il fait montre de générosité envers les combattants et ceux qui ont secouru les blessés{{sfn|Kendall 1974|p31}}. Immédiatement après, à la tête de nombreux soldats et assisté de bons capitaines dont [[Antoine de Chabannes]], il fait campagne contre {{souverain3|Jean IV d'Armagnac}}, grand vassal insoumis. Il obtient peu après sa capitulation à [[Rodez]] et la soumission à l'[[L'Isle-Jourdain (Gers)|Isle-Jourdain]] du comte d'Armagnac. Il l'emprisonne à [[Carcassonne]] tandis qu'il s'adjoint ses meilleurs capitaines : Jean de Salazar et Jean, le jeune Bâtard d'Armagnac{{sfn|Kendall 1974|p=31}}.
 
En avril 1444, le futur {{Louis XI}} rejoint la cour à Tours. La perspective du mariage entre {{souverain2|Henri VI (roi d'Angleterre)|d'Angleterre}} et [[Marguerite d'Anjou (1430-1482)|Marguerite d'Anjou]], fille du [[René d'Anjou|Roi René]], fait espérer une trêve<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jean-Louis|nom1=Biget|prénom2=Boris|nom2=Bove|prénom3=Joël|nom3=Cornette|titre=Le temps de la Guerre de Cent ans (1328-1453): Version compacte|éditeur=Humensis|date=2016-02-18|isbn=978-2-7011-8918-5|lire en ligne=https://www.google.be/books/edition/Le_temps_de_la_Guerre_de_Cent_ans_1328_1/6B-WDgAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&printsec=frontcover|consulté le=2024-06-13}}</ref>. Le problème est alors de trouver une occupation aux [[Écorcheurs]]. Comme l'empereur d'Allemagne et le duc d'Autriche ont demandé des troupes à la France pour combattre les Suisses, le Dauphin est chargé d'employer ces hommes à cette tâche. Il réunit le 28 juillet 1444, {{formatnum:17000}} écorcheurs à [[Langres]]{{sfn|Kendall 1974|p=34}}. En {{date-|août 1444}}, le Dauphin Louis conduit une armée d'[[Écorcheurs]] hors du royaume pour affronter les Suisses, à la demande du duc [[Sigismond d'Autriche]], allié du roi<ref name=":1">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Paul Murray|nom1=Kendall|titre=Louis XI|éditeur=Fayard/Pluriel|date=2014-10-01|isbn=978-2-8185-0461-1|lire en ligne=https://www.google.be/books/edition/Louis_XI/DelxBAAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&printsec=frontcover|consulté le=2024-06-13}}</ref>. Son armée traverse la Bourgogne et la haute Alsace sans autorisation et les écorcheurs, pillent, viollentviolent et crucifient les populations civiles traversées. Le 19 août ils arrivèrent à [[Montbéliard]]. Entre -temps, les suissesSuisses posaient le siège devant [[Zurich]] et [[Farnsburg]]. Le Dauphin fixa avec ses capitaine l'objectif de [[Bâle]] qui n'était à l'époque pas membre de la confédération. C'est pour des résondsraisons tratégiquestratégiques que les françaisFrançais souhaitèrent en prendre le contrôle, la ville constituait une voie d'accès vers le [[Rhin]], cela pour faciliter les affaires des marchands dauphinois<ref name=":2">{{Ouvrage|prénom1=Fulgence|nom1=Delleaux|titre=Histoire économique de l'Europe moderne: XVe-XVIIIe siècle|éditeur=Armand Colin|collection=Cursus|date=2015|isbn=978-2-200-60351-9|consulté le=2024-06-13}}</ref>. Cependant la ville ne fût pas conquise. Le {{date-|26 août 1444}}, il remporte la victoire de [[Pratteln]] ([[Bataille de la Birse|Bataille de la Birse)]]), à la suite de cette bataille le futur Louis XI put mesurer la valeur des suissesSuisses ainsi que l'inovationinnovation de leur technique militaire auquelà laquelle il vouera une franche admiration<ref name=":1" />. Les confédérés vainsuvaincus par le Dauphin levèrent le siège de Zurich ce qui était l'objectif de [[Frédéric III (empereur du Saint-Empire)|Frédéric III]]. Après la bataille Louis se dirigea vers [[Bâle]] où se tienttint un [[concile de Bâle-Ferrare-Florence-Rome|concile]] autour de l’[[antipape]] {{souverain2|Amédée VIII de Savoie|Félix V}}. Louis est nommé [[Gonfalonier de l'Église|gonfalonier]], c’est-à-dire protecteur de l’Église, par le pape {{souverain2|Eugène IV}}{{sfn|Kendall 1974|p=39}}. Fin août le dauphinDauphin se rendit compte qu'il attirait les foudres de tous les béligerantsbelligérants, Bâle se rapprocha de la confédération, tandis que le roi des romains souhaitait que le dauphin se retire d'allemagneAllemagne au plus vite suite aux horriblehorribles crimes perpétrés par les écorcheurs. Frédéric III n'avait plus besoin des françaisFrançais et voulait négocier avec les helvètesHelvètes. Or ce n'était pas l'objectif des Valois, le 2 septembre 1444, Louis mettait à jour les ambitions du royaume de France dans la région du Rhin face aux ambassadeurs de Frédéric III, ambitionambitions partagées par Charles VII<ref name=":3">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Brice|nom1=Rabot|titre=Charles VII|éditeur=Editions Ellipses|date=2023-09-12|isbn=978-2-340-08365-3|lire en ligne=https://www.google.be/books/edition/Charles_VII/X97VEAAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&printsec=frontcover|consulté le=2024-06-13}}</ref>. Pour Louis et son père il fallait recouvrer certaines terres autrefois soumises au royaume de France. Le 5 septembre il s'établit à [[Ensisheim]]<ref name=":1" />, d'oud’où il ouvrit des négociationnégociations avec les suisses. Le Dauphin avait compris qu'une alliance avec la confédération helvétique serait d'un plus grand profit que celle avec les HabsbourgsHabsbourg. Le 13 septembre il devençatdevança Frédéric III en négociant une trèvetrêve avec Bâle, [[Berne]] et [[Soleure]] et en même temps il réprima les villes d'hautede Haute-Alsace qui avaitavaient soutenuesoutenu la rébéllionrébellion contre les HabsbourgsHabsbourg. Il occupa et contrôla peuxpeu à peuxpeu la hauteHaute Alsace, ce qui inquietainquiéta beaucoup l'empereur. Le 7 octobre 1444 alors qu'il assiegeatassiégeait [[Dambach]], il fut blésséblessé par une flèche au genouxgenou et regagna Ensisheim<ref name=":1" />, c'est là qu'il signa le [[Paix d'Ensisheim|traité d’Ensisheim]], conduisant à la paix, le {{date-|28 octobre 1444}}, pactpacte qui avait une clause de protection des échanges commerciaux, la paix ne fût même pas soumise au roi et son nom ne fut pas cité. Le Dauphin se proposait de jouer le médiateur entre suissesSuisses et HabsbourgsHabsbourg tout en éténtétant allierallié avec les cantons. Interloqué par la situation, Charles VII rappela son fils à [[Nancy]] en février 1445<ref name=":4">{{Ouvrage|prénom1=Philippe|nom1=Contamine|titre=Charles VII: une vie, une politique|éditeur=Perrin|collection=Biographies|date=2017|isbn=978-2-262-03975-2|consulté le=2024-06-13}}</ref>. Le roi avait imposé la paix à la ville de [[Metz]] et lui avait soutiré 80 000 Florinsflorins<ref name=":4" />. Les écorcheurs restèrent en majorité en Alsace, l'objectif de débarrasser la France de ses écorcheurs fut un succès, néanmoins les conséquences politiques furent grandegrandes et les exactions dedes françaisFrançais indignèrent toustout le [[Saint-Empire romain germanique]]. Pour ne pas risquer une guerre à l'est, Charles VII abandonna les citadelles priseprises par Louis et rappela ses troupes fin février début mars 1445, sur le chemin du retour, quelques bandebandes d'écorcheurs isolées furent massacrermassacrées par des paysans alsaciens excédés par leurs crimes. La campagne raviva les tensiontensions entre Charles VII et le duc de Bourgogne Philippe le Bon, la violation de son territoire fut inacceptable, pour éviter une nouvelle alliance anglo-bourgignonebourgignonne, le roi négocia en mai-juin 1445 à [[Chalon-sur-Marne]]<ref name=":3" />. Le roi exigea que son fils signasignât à son tour le [[Traité d'Arras (1435)|Traité d'Arras de 1435]]<ref name=":3" />. En récompense de ses victoirevictoires, il fut nommé protecteur du [[Comtat Venaissin]] le {{date-|26 mai 1445}} par le pape.
 
Parallèlement, Louis consacre ses importants revenus à se constituer une clientèle. Depuis {{Date-|||1437|en France}}, en effet, il reçoit une pension royale de {{unité|21000|livres}}. Il faut y ajouter les subsides et primes, accordés par les États qu’il débarrassait des routiers. Cependant, il restait insatisfait de sa situation. Il était frustré de n’avoir retiré que le [[Dauphiné]] de la [[Praguerie]].
 
=== Maître du Dauphiné ===
{{Article connexe|Province du Dauphiné}}
[[Fichier:Dauphin Ludwig XI..jpg|gauche|vignette|Représentation héraldique du dauphin Louis, futur {{Louis XI}}, armorial Hyghalmen, vers 1450.]]
En mai 1445 Charles VII fonda une armée permanente avec les [[Compagnie d'ordonnance|compagnies d'ordonnance]]<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":3" />, le roi fit depuis les années 1440 beaucoup de réformeréformes afin de moderniser les finances, la justice et l'armée, réformeréformes auquelauxquels le dauphin participa<ref name=":2" />{{,}}<ref name=":1" />. Le roi fit libérer [[Jean IV d'Armagnac]] qui avait été enfermé à [[Carcassonne]] avec sa famille depuis le début de l'année 1444<ref name=":3" />. A la déception de Louis, et en tant que membre du conseil royal, le roi confia le commandement des compagnies d'ordonnance à René d'Anjou qui était trop précieux aux yeux de Charles VII car ses territoireterritoires coupaient les possessions bourguignonnes en deux et puis aussi car Charles VII se méfie beaucoup du dauphinDauphin<ref name=":3" />. Le 16 août 1445, le dauphinDauphin perdit son épouse morte à 20 ans<ref name=":1" />. Sans véritable charge, le dauphinDauphin devait se divertir en assistant auaux intrigues de la cour. Parmi les courtisans du roi deux attirèrent son courroux, Agnès Sorel, la favorite du roi et Pierre de Brézé<ref name=":1" />. N'obtenant rien de son père, Louis se tourna vers Agnès Sorel à laquelle il offrit six tapisseries représentant l'histoire de la chaste Suzanne saisisaisies chez le comte d'Armagnac et offrit à Pierre de Brézé quelquequelques 25 fûts de vin du Rhin. Mais les deux ne donnèrent pas suite, seul [[Jacques Cœur]] eueut de bonnebonnes relationrelations avec Louis<ref>{{Ouvrage|prénom1=Jacques|nom1=Heers|titre=Jacques Coeur: 1400-1456|éditeur=Perrin|collection=Tempus|date=2013|isbn=978-2-262-04134-2|consulté le=2024-06-13}}</ref>, du fait de l'intérêt pour Louis des affaires commerciales<ref name=":2" />. Tout était refusé au dauphinDauphin, il prévoyait de faire une campagne en [[Italie (péninsule)|Italie]] pour établir la souveraineté du royaume sur la [[Républiquerépublique de Gênes]], cela fut écarté, il demanda un commandement en Languedoc, tout comme une action avec la [[Duché de Savoie|Savoie]] ce qui fut encore refusé. Louis frustré par la désillusion s'associa a [[Charles IV du Maine]] pour déstabiliser le pouvoir de son père, Charles du Maine se sentait lésé par Pierre de Brézé et comme Louis voulait son renvoierenvoi du conseil<ref name=":1" />. En septembre, les manigancemanigances de Louis montèrentvinrent aux oreilles d'Antoine de Chabanne qui en informa le roi, Louis fut trahi par ses soutiens, le dauphinDauphin n'ayant rien à perdre fit exploser sa colère, il insulta Agnès Sorel puis fit couper les queues des chevaux du roi<ref name=":3" />. En décembre {{Date-|||1446|en France}}, ayant conspiré contre [[Agnès Sorel]] et [[Pierre de Brézé|{{souverain-|Pierre II}} de Brézé]], il est chassé de la cour et se réfugie dans son gouvernement, en Dauphiné, d'abord à [[Romans-sur-Isère]], puis à [[Grenoble]], où il fait son entrée le {{date-|12 août 1447}}. Les manigancemanigances auront portéesporté leurs fruits puisqu'il a désormais un commandement. Son éloignement de la courscour ne devait pas s'éterniser et devaisdevait durer seulement quelquequelques mois, après quoi il pourrait retourner à la courscour. Le roi en congédiant son fils ne le verrareverra plus jamais<ref name=":3" />{{,}}<ref name=":1" />.
 
Depuis 1349 le [[Dauphiné]] était la possession des héritiers de la couronne de France, qu'on appelle [[Dauphin (titre)|dauphin]]. Cependant le dauphin Louis est le premier à réellement s'occuper des affaires du Dauphiné qui depuis [[Philippe VI de Valois]] avait été gouverné par le roi.
 
C'est probablement à cette époque qu'il rencontre un jeune noble dauphinois, [[Imbert de Batarnay]], qu'il attache à son service et dont il allait faire, parvenu sur le trône, l'un de ses chambellans et conseillers les plus écoutés. Installé à [[Grenoble]], [[Place Saint-André (Grenoble)|place Saint-André]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur=Gilles-Marie Moreau|titre=Le Saint-Denis des Dauphins|sous-titre=histoire de la collégiale Saint-André de Grenoble|lieu=Paris|éditeur=L’Harmattan|année=2010|lire en ligne={{Google Livres|zN1Okse-Cv4C}}|isbn=978-2-29613-062-3|oclc=706854028|pages totales=293|format=22 cm}}.</ref>, dans l'hôtel de la Trésorerie spécialement aménagé, il fait son apprentissage de roi pendant neuf ans. Peu à peu, sous son administration rigoureuse, le Dauphiné devient un État bien géré, nettement distinct de la France. Il réforme la fiscalité, attire à [[Grenoble]] des artisans étrangers et des [[Histoire des Juifs en France#Départ des Juifs du Dauphiné|banquiers juifs]] maltraités par {{souverain2|Humbert II de Viennois}}. Et il fonde aussi en {{Date-|||1452|en France}} une [[université de Valence (Dauphiné)|université à Valence]], confirmée par le pape {{souverain2|Pie II}} en {{Date-|||1459|en France}}<ref>[http://droit.univ-grenoble-alpes.fr/version-francaise/valence/presentation-de-valence-175344.htm?RH=droitfr_val Université de Valence, présentation].</ref>.
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Il défendit les paysans [[Église évangélique vaudoise|vaudois]] du Valpute contre l'[[inquisition]] épiscopale en [[Dauphiné]]. La [[vallée de la Vallouise]] fut ainsi rebaptisée en son honneur{{refnec}}.
 
Louis continua à entretenir avec le roi son père des relations apparemment excellentes en lui écrivant des lettres pleines de respect. Malgré ce dévouement, le dauphinDauphin poursuivit une politique personnelle en nourrissant l'ambition de constituer un vaste fief sur les deux versants des [[Alpes]]<ref>[[Paul Dreyfus (1923-2017)|Paul Dreyfus]], ''Histoire du Dauphiné'', {{p.|117}}.</ref>. Dans ce but, il signe un traité d'assistance avec le duc {{souverain3|Louis Ier de Savoie}}, et forme le projet d'épouser sa fille [[Charlotte de Savoie]], âgée de {{nobr|6 ans}} seulement. Il en avertit son père qui dépêche un émissaire en Savoie, afin d'exprimer au duc sa surprise et son courroux. Mais des envoyés du dauphin Louis interceptèrent le cavalier et, sous prétexte de lui faire escorte, ralentirent sa marche autant qu'ils le purent.
 
Enfin arrivé à destination le {{date-|8 mars 1451}}, l'émissaire du roi Charles VII arrive pour voir les époux vêtus de velours cramoisi franchir le seuil de la chapelle du [[Château des ducs de Savoie|château de Chambéry]]. Le {{date-|9 mars 1451}}, Louis épouse [[Charlotte de Savoie]], fille du duc {{souverain3|Louis Ier de Savoie}}, somptueusement dotée de {{unité|200000 [[écu (monnaie)|écus]]}}, dont {{unité|12000|comptant}}. Néanmoins, Louis rencontrera par la suite des difficultés pour entrer en possession de toute la dot. Parallèlement au mariage, Louis et le duc de Savoie ont signé une alliance exclusive. Louis profite également des bonnes grâces du pape pour s’immiscer dans les élections épiscopales.
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=== L'hôte du duc de Bourgogne ===
[[Fichier:Philip the good.jpg|vignette|gauche|[[Philippe le Bon]], duc de Bourgogne, d'après [[Rogier van der Weyden]], vers 1450, [[musée des Beaux-Arts de Dijon]].]]
Ses relations avec son père étaient tissées de double jeu et d’intrigues. Son père, {{souverain2|Charles VII (roi de France)}}, furieux de ses agissements, leva une armée pour marcher contre le [[Dauphiné]] et la [[États de Savoie|Savoie]]. Apprenant la nouvelle à Grenoble, Louis parvint cependant à négocier une trêve. Cela ne l’empêcha pas de mener une campagne de [[libelle]]s contre son père, l’accusant de mœurs dissolues. Par prudence, il envoya plusieurs ambassades auprès du roi pour se justifier. {{souverain2|Charles VII (roi de France)}} ne s'en laissa pas conter et envoya [[Antoine de Chabannes]] à la tête d'une armée pour lui arracher le Dauphiné. Le {{date-|30 août 1456}}, Louis s'enfuit en [[Comté de Bourgogne|Franche-Comté]], puis à [[Louvain]] ([[duché de Brabant]]), en territoire bourguignon. Il y fut bien reçu et, en octobre, le duc de Bourgogne, [[Philippe le Bon|Philippe ''le Bon'']] lui rendrendit [[Hommage féodal|hommage]] et lui allouealloua le petit [[Genappe|château de Genappe]], à {{unité|20|km}} de [[Bruxelles]], comme résidence, ainsi qu'une pension annuelle de {{formatnum:36000}}, puis {{unité|48000|livres}}.
 
Commentaire cinglant et prémonitoire de {{souverain2|Charles VII (roi de France)}} : {{citation|Mon cousin de Bourgogne a donné asile à un renard qui, un jour, lui dévorera ses poules}}. Louis coûta cher à la [[Duché de Bourgogne|Bourgogne]], qui n'avait pas une fiscalité permanente, jusqu'à la mort de son père, qu'il apprendra le {{date-|25 juillet 1461}}. Il quitte alors Genappe pour aller prendre possession de son royaume.
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=== Le duel avec Charles ''le Téméraire'' ===
[[Fichier:Francesco laurana, medaglia di luigi xi, provenza, 1465 ca..JPG|gauche|vignette|redresse=0.8|Médaille à l'effigie de {{Louis XI}}, par Francesco Laurana ([[Bibliothèque nationale de France|BnF]], vers 1465, Cabinet des Médailles, Paris).]]
[[Fichier:Louis XI 1475 %C3%A9Cu au solail 08409.jpg|vignette|gauche|redresse=0.8|Écu d'or au soleil (1475).]]
[[Fichier:Louis XI à Angers par Jules Dauban (1901).jpg|vignette|Remise de la charte aux bourgeois de la ville d'[[Angers]] par le roi de France {{Louis XI}} {{nobr|en 1474}}, par [[Jules Dauban]] (1901).]]
[[Fichier:Louis XI préside le chapitre de Saint-Michel.jpg|vignette|''{{Louis XI}} préside le chapitre de Saint-Michel'', dans les [[Statuts de l'ordre de Saint-Michel]], miniature de [[Jean Fouquet]], 1470, Paris, BnF.]]
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[[Fichier:Mémoire établissant les droits de Louis XI sur le duché de Bourgogne.jpg|vignette|Entouré des quatre [[Vertu cardinale|vertus]] (Droiture, Raison, Justice et Vérité), {{Louis XI}} fait valoir ses droits sur le [[duché de Bourgogne]], entre autres [[État bourguignon|possessions]] du défunt duc [[Charles le Téméraire]].<br> Paris, [[Bibliothèque nationale de France|BnF]], [[Département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France|département des manuscrits]], [[Manuscrit|ms.]] Français 5079, {{folio|1}}, {{s-|XV|e}}.]]
 
En {{Date-|||1477|en France}}, quand [[Charles le Téméraire|Charles ''le Téméraire'']] mourutmeurt au [[Bataille de Nancy (1477)|siège de Nancy]], {{Louis XI}} tentatente de s’emparer de ses États, mais se heurtaheurte à [[Maximilien Ier (empereur du Saint-Empire)|Maximilien d'Autriche]], qui avait épousé la fille du défunt, [[Marie de Bourgogne]]<ref group="alpha">{{Louis XI}} invoquait son héritage, les apanages devant retourner à la couronne en cas d'extinction de la lignée du fils de France qui en avait bénéficié pour lui et sa descendance. Ainsi, le roi écrivit le {{date-|22 août 1478}} : « Mons<sup>r</sup> le chancelier, j'ay receu le seel que vous m'avez envoye par maistre Jehan du Ban, et aussi les lettres que vous m'avez escriptes par vostre homme, avec les geneologies par escript et mes droiz de la duche de Bourgongne et des contez de Bourgongne et de Boulongne, dont je vous mercye,… Escript a Soulommes, le {{XXIIe|jour}} d'aoust. »</ref>{{,}}<ref>Joseph Vaesen et Étienne Charavay, ''Lettres de {{Louis XI}}'', {{nobr romains|tome VII}}, {{p.|148}}, Librairie Renouard, Paris, 1900.</ref>.
 
=== La modernisation du royaume ===
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=== Mort et inhumation ===
[[Fichier:LouisXI wikipédia.jpg|vignette|redresse|gauche|Tombeau de {{Louis XI}} représenté en [[orant]] à [[Cléry-Saint-André]], {{Louis XI}} étant revêtu de son costume de l'ordre de Saint-Michel et entouré de quatre [[génie (personne)|génies]].]]
Selon le [[diagnostic rétrospectif]] de l'historien [[Paul Murray Kendall]], {{Louis XI}} mourut d’une [[hémorragie cérébrale]]. Il avait subi plusieurs attaques d'[[apoplexie]] au cours de sa vie, la première en {{nobr|mai 1473}}. En mars 1481 lors d'un dîner à Saint-Benoît-sur-Loire, il s'effondre. Il vient à nouveau d'être victime d'une hémorragie cérébrale. C'est grâce à son médecin et astrologue italien, Angelo Cato qu'il se remet totalement en deux semaines. En septembre 1481 au [[château de Plessis-lèz-Tours]], il a une nouvelle attaque et n'hésite pas à entreprendre un pèlerinage à Saint-Claude dans le Jura où il arrive épuisé, après un voyage d'un mois. De retour au Plessis, guéri mais craignant d'être assassiné, il fait garder le château jour et nuit par quatre-cents400 hommes. Il ne fait plus confiance qu'au médecin [[Jacques Coitier]] qui avait trouvé la faille du roi : son caractère [[Hypocondrie|hypocondriaque]] et sa superstition. Sur son lit de mort il voulut avoir près de lui la [[Sainte Ampoule]]. Superstitieux, il avait interdit que l’on prononçât le mot « mort » devant lui, et il était convenu avec ses officiers de l'expression codée « Parlez peu » avant de recevoir les [[Onction des malades|derniers sacrements]]<ref>Charles Pinot Duclos, ''Histoire de {{Louis XI}}'', {{vol.}}2, 1745, {{p.|488}}.</ref>.
 
Le 30 août 1483, Louis XI s’éteint au [[Château de Plessis-lèz-Tours]] après 22 ans de règne, à l'âge de 60 ans. Son fils, le Dauphin, alors âgé de treize ans, lui succéda sous le nom de [[Charles VIII (roi de France)|Charles VIII]].
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Son intense activité diplomatique, perçue par ses adversaires comme ''sournoise'', lui vaut de la part de ses détracteurs le surnom d'« [[Universelle Aragne]] »<ref>Pierre Champion, ''{{Louis XI}}'', {{2e|éd.}}, Paris, H. Champion, 1928, {{nobr|2 vol.}}</ref>{{,}}<ref>[http://www.hst.ulaval.ca/Cours/HST20718B/A02_FARaymond.htm#Intro Département d'histoire, UL - Cours - HST-20718B - Travail de F.-A. Raymond (Aut. 2002)]</ref>{{,}}<ref>http://www2.cndp.fr/archivage/valid/3418/3418-188-202.pdf, {{p.|4}}.</ref>{{,}}<ref group="alpha">Surnom donné par le chroniqueur [[Georges Chastelain]].</ref>. [[Thomas Basin]], [[Diocèse de Lisieux|évêque de Lisieux]] tombé en disgrâce, développe la [[légende noire]] posthume du roi (tyran laid, fourbe et cruel, enfermant ses ennemis dans des cages en fer, les « [[Fillettes du roi|fillettes]] »), le décrivant dans son ''Histoire de {{Louis XI}}'' comme un {{Citation|fourbe insigne connu d'ici jusqu'aux enfers, abominable tyran d'un peuple admirable}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Thomas|nom1=Basin|lien auteur1=Thomas Basin|champ libre=édition et traduction de [[Charles Samaran]]|titre=Histoire de {{Louis XI}}|titre original=Historiarum libri de rebus a {{souverain-|Ludovico XI}}, Francorum rege et suo tempore in Gallia gestis|tome={{III}}|lieu=Paris|éditeur=[[Les Belles Lettres]]|collection=Les Classiques de l'histoire de France au Moyen Âge|numéro dans collection=30|année=1972|pages totales={{XIV}}-464|passage=387|présentation en ligne=http://www.persee.fr/doc/rnord_0035-2624_1973_num_55_218_5864_t1_0299_0000_3}}.</ref>{{,}}<ref>{{Chapitre|langue=en|prénom1=Lydwine|nom1=Scordia|titre chapitre=The Wolf, the Sheperd, and the Whale|sous-titre chapitre=Critiquing the King Through Metaphor in the Reign of {{Louis XI}}|titre ouvrage=Textual and Visual Representations of Power and Justice in Medieval France : Manuscripts and Early Printed Books|auteurs ouvrage=Rosalind Brown-Grant, Anne D. Hedeman et Bernard Ribémont (dir.)|éditeur=[[Routledge]]|lieu=Farnham|année= 2015|pages totales={{XVIII}}-322|isbn=978-1-47-241570-7|lire en ligne=http://www.persee.fr/doc/shmes_1261-9078_1998_act_28_1_1727|passage={{n.}}33}}.</ref>. [[Pierre Champion (historien)|Pierre Champion]] souligne qu'à part Commynes, plus nuancé, la plupart des chroniqueurs du règne sont du parti bourguignon, donc très hostiles : Thomas Basin, [[Georges Chastelain]], [[Olivier de la Marche]], [[Jean Molinet]]<ref name="Louis XI compte-rendu
Pierre Champion. Louis XI, t. I. Le Dauphin, t. II. Le Roi">{{Article |langue=fr |auteur1=Joseph Calmette |titre=Louis XI [compte-rendu]
Pierre Champion. Louis XI, t. I. Le Dauphin, t. II. Le Roi |périodique=Journal des savants |date=Juillet 1928 |pages=274-286 |doi=10.3406/rhmc.1969.3181 |lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/jds_0021-8103_1928_num_7_1_2885 |consulté le=16 juillet 2023 |id=Calmette1928 | issn=0048-8003}}</ref>. [[Claude de Seyssel]], dans ''La Monarchie de France'', traité politique publié en 1519, oppose la figure tyrannique de Louis XI à celle de [[Louis XII]], présenté comme le roi idéal<ref>Nicole Hochner, ''Louis XII : les dérèglements de l'image royale, 1498-1515'', Éditions Champ Vallon, coll. « Époques », 2006, p. 201-202 [https://www.google.fr/books/edition/Louis_XII/98EtH4jrUG8C?hl=fr&gbpv=1&dq=philippe+le+beau,+lyon&pg=PA194&printsec=frontcover]</ref>.
 
Le « [[roman national]] » édifié par les historiens du {{s-|XIX}} en a fait tantôt un «génie démoniaque»<ref name="inter">[[Jean Lebrun]], « {{Louis XI}} », ''La Marche de l'Histoire'', {{date-|1er décembre 2011}}.</ref>, tantôt, plus rarement, un souverain réfléchi et habile qui a contribué à l'unité nationale en matant les grands féodaux et écartant le danger anglais<ref name="Louis XI compte-rendu Pierre Champion. Louis XI, t. I. Le Dauphin, t. II. Le Roi" />.
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* 1997 : ''Quasimodo Notre-Dame de Paris'' de [[Peter Medak]] avec [[Nigel Terry]].
* 2011 : ''[[Louis XI, le pouvoir fracassé|{{Louis XI}}, le pouvoir fracassé]]'' de [[Henri Helman]] avec [[Jacques Perrin]].
 
==== Musique ====
 
La légende noire de Louis XI est évoquée positivement par [[Stella Vander|Stella]] dans sa chanson ''Si vous connaissez quelque chose de pire qu'un vampire'' (1966) : {{Citation bloc|Quand j'apprenais en classe l'histoire des rois de France,<br />C'était vers ce bon Louis XI qu'allait mes préférences<br />Celui qui a lancé l'usage,<br />De mettre ses rivaux en cage<ref>{{Lien web |titre=Si vous connaissez quelque chose de pire qu'un vampire, parlez m'en toujours, ça pourra peut-être me faire sourire par Stella |url=https://www.bide-et-musique.com/song/20767.html |éditeur=[[Bide et Musique]] |date=4 octobre 2019 |consulté le=17 août 2024}}</ref>}}
 
== Ascendance ==
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* {{Article|langue=fr|auteur=[[Pierre Leveel]]|titre={{Louis XI}} et Jeanne d'Arc|périodique=Connaissance de Jeanne d'Arc|numéro=32|année=2003|lieu=Chinon|pages=31-42|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58317133/f33.image}}.
* {{Article|langue=fr|prénom1=Olivier|nom1=Mattéoni|lien auteur1=Olivier Mattéoni|titre=Les procès politiques du règne de {{Louis XI}}|périodique= Histoire de la justice|éditeur=Association française pour l'histoire de la justice / [[La Documentation française]] |numéro=27|titre numéro=Le procès politique, {{sp-|XV|e|-|XX|e}}|année=2017|pages=11-23|doi=10.3917/rhj.027.0011}}.
* {{Article|prénom1=Werner|nom1=Paravicini|lien auteur1=Werner Paravicini|titre= Terreur royale|sous-titre={{Louis XI}} et la ville d'Arras, {{date-|avril 1477}} |périodique=[[Revue belge de philologie et d'histoire]]|tome=89, fascicule 2|titre numéro=Villes et villages : organisation et représentation de l’espace. Mélanges offerts à Jean-Marie Duvosquel à l’occasion de son soixante-cinquième anniversaire et publiés par [[Alain Dierkens]], Christophe Loir, Denis Morsa, Guy Vanthemsche|année=2011|pages=551-583 |lire en ligne=http://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_2011_num_89_2_8122}}.
* {{Chapitre|langue=fr|prénom1=Lydwine|nom1=Scordia|titre chapitre=Entre guerre traditionnelle et sidération des populations|sous-titre chapitre=théories et pratiques de la guerre sous {{Louis XI}}|auteurs ouvrage= Laurent Vissière et Marion Trévisi (dir.)|titre ouvrage=Le feu et la folie |sous-titre ouvrage=l'irrationnel et la guerre (fin du Moyen Âge-1920) |lieu=Rennes|éditeur=[[Presses universitaires de Rennes]] |collection=Histoire|année= 2016|pages totales=280 |isbn=978-2-7535-4894-7 |lire en ligne=https://books.openedition.org/pur/46215|passage=81-99}}.
* {{Chapitre|langue=fr|prénom1=Lydwine|nom1=Scordia |titre chapitre=La statue funéraire de {{Louis XI}}|sous-titre chapitre=les trois corps du roi|auteurs ouvrage=Franck Collard, Frédérique Lachaud et Lydwine Scordia (dir.)|titre ouvrage=Images, pouvoirs et normes |sous-titre ouvrage=exégèse visuelle de la fin du Moyen Âge ({{s mini-|XIII|e}}-{{s-|XV|e}})|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Classiques Garnier]]|collection=POLEN – Pouvoirs, lettres, normes |numéro dans collection=8|année= 2018|pages totales=417|isbn=978-2-406-06735-1|passage=317-342}}.
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