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C'était l'endroit où se terminait l'extension du ''Canada Central Railway''. Le CCR appartenait à Duncan McIntyre qui l'avait fusionné avec le CP et devint un des maîtres du nouveau CP. Le CCR commençait à [[Brockville (Ontario)|Brockville]] et s'étendait jusqu'à [[Pembroke (Ontario)|Pembroke]]. Alors, il suivait la route vers l'ouest le long de la [[rivière des Outaouais]], traversant des endroits comme Cobben, Deux-Rivières, et éventuellement à [[Mattawa (Ontario)|Mattawa]] à la rencontre de la [[rivière Mattawa]] et la rivière des Outaouais.
 
À North Bay, « la porte du Nord », des entrepôts ferroviaires sont construits, tout comme une [[gare de triage]], puisque la ville est au carrefour de deux importantes voies ferrées (dès 1900), de deux voies ferrées régionales et de deux routes importantes (à compter des années 1920). Le canton de Widdifield est constitué en 1885, puis North Bay devient une ville en 1894. Entre 1891 et 1921, la population passe de {{formatnum:1848}} à {{nombre|10692|personnes}}, ce qui lui permet de déclasser Mattawa et de devenir le siège du [[district de Nipissing]], ainsi que la capitale régionale<ref>{{Ouvragesfn|langue=français|auteur1=J.-Henri Marceau, « North-Bay »,|titre=North-Bay et les Jumelles Dionne1950|passagep=12|lieu=Sudbury|éditeur=La Société historique du Nouvel-Ontario|date=1950}}</ref>. La plupart des anglophones proviennent des comtés de [[Comté de Renfrew|Renfrew]] et de Carleton, tandis que les [[Canadiens français]] viennent surtout de [[Comtés unis de Prescott et Russell|Prescott et de Russell]].
 
=== Population francophone ===
« Ceux qui venaient d’ailleurs, » selon Gaétan Gervais<ref>{{Ouvragesfn|langue=français|auteur1=Gaétan Gervais|titre=La colonisation française et canadienne du Nipissingue (1610-1920)1980|passagep=51, 66-68|lieu=North Bay|éditeur=La Société historique du Nipissing|date=1980}}</ref>, « étaient attirés par leurs amis ou leurs parents (de ces deux comtés) qui avaient déjà émigré vers le nord<ref>{{Ouvragesfn|langue=français|auteur1=Gaétan Gervais|titre=op. cit.1980|passagep=71|date=1980}}</ref>. » Le premier juge, J.-A. Valin, arrivé en poste en 1895, est un francophone d’[[Ottawa]], puis la tradition d’avoir au moins un juge francophone sera maintenue. Dans les autres professions libérales, J.-Henri Marceau écrira que North Bay aura un avocat ou un médecin francophone à la fois, qui viennent d’Ottawa ou du canton de Prescott, après des études à Ottawa, à [[Rigaud (Québec)|Rigaud]] ou à [[Montréal]]. Le docteur Joyal fait exception à la règle en venant de [[Saint-Boniface (Manitoba)|Saint-Boniface]] ([[Manitoba]]) dans les années 1930; il deviendra le médecin des Jumelles Dionne, nées à Corbeil en 1934<ref>{{Ouvragesfn|langue=français|auteur1=Gaétan Gervais|titre=op. cit.1980|passagep=72|date=1980}}</ref>. La ville compte aussi des épiciers (John Blanchette, Mme Marius Cholette, Félix Lapointe, Élie Mathieu, Patrice Lauzon, les frères Charrette), des bouchers (Onésime Larocque, Hector Larocque), un assureur (W. Aubry), un marchand de fourrures (Adélard Lafrance), un boulanger (M. Lafontaine<ref>{{Ouvragesfn|langue=français|auteur1=J.-Henri Marceau|titre=op. cit.1950|passagep=11|date=1950}}</ref>). Or, Marceau remarque que Blanchette « s’était fait une langue à lui, mi-anglaise, mi-française<ref>{{Ouvragesfn|langue=français|auteur1=J.-Henri Marceau|titre=op. cit.1950|passagep=12-13|date=1950}}</ref> ». La chapelle Notre-Dame-du-Lac existe depuis 1883 au ruisseau Duchesnay, juste à l’ouest de North Bay. Il faudra attendre 1914 pour que le diocèse accepte de constituer la paroisse Saint-Vincent-de-Paul pour les 300 familles canadiennes-françaises de la ville. La ville comprend une école primaire de langue française. Après la {{8e}} année, les Canadiens français ont le choix d’abandonner leurs études, de fréquenter le ''high school'' de langue anglaise, de payer les frais d’inscription au collège anglo-catholique ou de partir en pension dans un collège franco-catholique d’une autre ville. Les Canadiens français tendent à apprendre l’anglais rapidement et à donner l’impression d’être « absents de la ville<ref>{{Ouvragesfn|langue=français|auteur1=Gaétan Gervais|titre=op. cit.1980|passagep=70|date=1980}}</ref> », de résumer Gaétan Gervais. Marceau souligne « le bel effort patriotique du « CERCLE CANADIEN » fondé à North Bay vers 1926 : soirées canadiennes, nombreuses séances, campagnes de parler français, sports organisés, enfin sa dernière œuvre, l’érection du monument Jacques-Cartier<ref>{{Ouvragesfn|langue=français|auteur1=J.-Henri Marceau|titre=op. cit.1950|passagep=13|date=1950}}</ref> », sans compter les activités paroissiales.
 
== Toponyme ==
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* Le curriculum est adapté afin de convenir aux besoins particuliers des étudiants autochtones en tenant compte de l’histoire, la culture et l’identité autochtone.
* L’institut d’éducation Anishinabek a son campus principale à North Bay et en a un autre à Munsee.
 
== Bibliographie ==
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=J.-Henri Marceau|titre=North-Bay et les Jumelles Dionne|passage=|lieu=Sudbury|éditeur=La Société historique du Nouvel-Ontario|date=1950}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Gaétan Gervais|titre=La colonisation française et canadienne du Nipissingue (1610-1920)|lieu=North Bay|éditeur=La Société historique du Nipissing|date=1980}}.
 
== Références ==
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/North_Bay_(Ontario) ».
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