« Poliuto » : différence entre les versions
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Cammarano introduit dans la pièce de Corneille un élément de mélodrame italien dans la jalousie de Poliuto à l'égard de Paolina. Par ailleurs, il ajoute une scène spectaculaire où Poliuto renverse la statue de Jupiter : il s'agit là – dans une tentative qui sera parachevée par [[Giuseppe Verdi]] – d'inventer une forme italienne qui se rapproche du grand opéra à la française et réponde ainsi aux nouveaux goûts du public ; il s'agit aussi de permettre à Donizetti, fort des conseils de Nourrit, de se préparer à la carrière qu'il escompte désormais à l'Opéra de Paris.
L'opéra commence par une belle et originale ouverture interrompue par les interventions du chœur, suivant l'exemple tenté plus de quinze ans auparavant par [[Gioachino Rossini|Rossini]] dans ''[[Zelmira]]'' ([[1822 en musique classique|1822]])<ref>Donizetti n'est arrivé à Naples, en février 1822, qu'après la création de cet opéra, mais il en a certainement vu l'une des premières représentations. Le style, jugé germanique par la critique, de cet ouvrage atypique a certainement frappé un élève de [[Simon Mayr]].</ref>. Par son intensité dramatique et sa monumentalité, évocatrice du sujet antique de l'opéra, l'ouverture de ''Poliuto'' fait le lien entre la ''sinfonia'' de la ''[[Médée (Cherubini)|
==== Acte I ====
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