Émile Boeswillwald

architecte français (1815-1896)

Émile Boeswillwald, né à Strasbourg le 2 mars 1815 et mort à Paris le 20 mars 1896, est un architecte français. Il succède à Prosper Mérimée comme inspecteur général des monuments historiques et collabore avec Eugène Viollet-le-Duc.

Émile Boeswillwald
Émile Boeswillwald, peinture de Léon Bonnat, 1890.
Fonctions
Architecte diocésain
Chartres
à partir du
Architecte diocésain
Orléans
à partir du
Architecte diocésain
Soissons
à partir du
Architecte diocésain
Bayonne
à partir du
Architecte diocésain
Luçon
à partir de
Architecte en chef des monuments historiques
Architecte diocésain
Le Mans
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
attaché à la Commission des Monuments historiques en 1840
Inspecteur général des Monuments historiques
Enfant
Parentèle
Émile Artus Boeswillwald (petit-fils en lignée masculine)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Archives conservées par
Œuvres principales

Biographie

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Émile Boeswillwald naît à Strasbourg le [2]. Il apprend le métier de tailleur de pierre et poursuit son apprentissage à Munich, en 1836. Il étudie ensuite l'architecture dans l'atelier de Henri Labrouste en intégrant l'école des Beaux-Arts en 1837.

En 1846, Ludovic Vitet et Prosper Mérimée lui confient la restauration de l'ancienne cathédrale de Laon[3]. Il entreprend cette tâche 1854 et la dirige jusqu'en 1896. En 1847, il devient l'architecte de la Sainte-Chapelle de Paris, où, succédant à Félix Duban et à Jean-Baptiste Antoine Lassus, il en termine la restauration.

En 1860, Émile Boeswillwald est nommé inspecteur général des monuments historiques en remplacement de Prosper Mérimée et, de ce fait, devient membre de la commission des monuments historiques et du conseil des bâtiments civils. À ce titre il visite dans les Vosges : Autrey, Chamagne, Champ-le-Duc, Domrémy-la-Pucelle, Épinal, Grand, Neufchâteau et Le Donon[4].

En qualité d'architecte diocésain, il est auxiliaire de Viollet-le-Duc et de Jean-Baptiste Antoine Lassus à Notre-Dame de Paris et construit les deux flèches de la cathédrale de Bayonne.

Également peintre, Émile Boeswillwald expose aux Salons de 1839, 1841, 1842, 1844 et 1855. Le peintre Léon Bonnat représente son ami en 1890[5]. Il produit également des séries de dessins aquarellés sur les soldats du Premier Empire, dans les années 1890-1891.

Émile Boeswillwald meurt à Paris le [2]. Son fils, Paul Boeswillwald et son cousin éloigné Auguste Boeswillwald[6], sont eux aussi architectes et son petit-fils, Émile Artus Boeswillwald, peintre.

Publications

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Généalogie descendante

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Émile Boeswillwald épouse Philippine Spitz (1817-1905), leurs enfants :

Paul épouse Marguerite Louise Langlois (1849-1925), leurs enfants :

  • Émile Artus Boeswillwald, (1873-1935) ;
  • Louise Philippine (1875-1881) ;
  • Louis Ernest (1877-1918) ;
  • Jean-Paul (1881-1960) ;
  • Marguerite (1884-1920) ;
  • Marie Louis Alice (1886-1911).

Distinctions

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  • médaille de seconde classe au salon, en 1849 ;
  • chevalier de la légion d'honneur, en 1853 ;
  • officier de la légion d'honneur, en 1865 ;
  • commandeur de la légion d'honneur, en 1880[8].

Notes et références

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  1. « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_050281/c-4sx1v715w--1gsqzpf2nm0m8 »
  2. a b et c Émile Boeswillwald, Répertoire des architectes diocésains du XIXe siècle sur elec.enc.sorbonne.fr (École des chartes).
  3. Société française d'archéologie, « Liste des architectes attachés à la commission des monuments historiques et des architectes en chef des monuments historiques », Congrès archéologique de France : séances générales tenues par la Société française pour la conservation des monuments historiques, Derache (Paris) et A. Hardel (Caen),‎ , p. 264
  4. a b c d e f g h i j k et l « Boeswillwald, Émile », dans Répertoire des architectes nés ou actifs dans les Vosges : 1800-1940, Épinal, Archives départementales des Vosges, (ISBN 978-2-86088-052-7), p. 9.
  5. Cette œuvre, conservée dans une collection particulière et reproduite dans le catalogue de l'exposition Émile Artus Boeswillwald, p. 5.
  6. Georges Foessel, « Boeswillwald Auguste », sur alsace-histoire.org (consulté le )
  7. [1](Base Mérimée).
  8. « Légion d'honneur », base Léonore, ministère français de la Culture

Annexes

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes

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