Ahouach
L'ahouach[n 1] (écrit ahwash en anglais, et de là ahwach, les trois graphies tentant de rendre l'amazigh "ⴰⵃⵡⴰⵛ aḥwac", API /'æħ.wæʃ/) est une danse traditionnelle collective[2] berbère du sud marocain[3]. Les danseurs d'ahwach sont appelés ihouaouyn[4]
Origines stylistiques | Musique marocaine, musique amazighe |
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Origines culturelles | Béni-Snassen oriental |
Popularité | Sud du Maroc. |
Voir aussi | Aarfa, Nhari |
Genres dérivés
Genres associés
Danse
modifierLa danse ahwach est une pratique rituelle qui met en acte une symbolique des rapports entre les différents actants qui y participent par l'entremise de structures chorégraphiques collectives[5].
La séance peut durer jusqu'à deux heures de danse dont le dialogue de poésie entre les participants. C'est pourquoi la qualité de la danse d'ahouach dépend de la qualité de la poésie et de son authenticité[6].
Instruments
modifierParmi les instruments qui sont utilisés pendant la danse, on note le tara (une sorte de tambourin), le tbel (tambour), le naqus (instrument en métal sur lequel on frappe au moyen de deux bâtons en fer)[6].
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tara
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tbel
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naqus
Photos
modifierDiscographie
modifier- Berbères du Maroc "Ahwach", Éditions Musée de l'Homme-CNRS, Les disques microsillons (33 t et 45 t)[7]
Notes et références
modifierNotes
modifier- Orthographe classique, par exemple dans Énigmes du Maroc de Jean Mazel[1]. Dans l'orthographe française usuelle des langues africaines des anciennes colonies françaises, le son /w/ est écrit "ou" (Ouagadougou, Ouarzazate, Ouaouizerte).
Références
modifier- Jean Mazel, Énigmes du Maroc, Paris, Robert Laffont, (BNF 35434344), p. 230-233
- Salima Naji, Greniers collectifs de l'Atlas : patrimoines du Sud marocain, Edisud, , 301 p. (ISBN 978-2-744-90645-9)
- Christian Poché, « La danse arabe : quelques repères », dans D. Henni-Chebra, M. Saleh, S. Hosni, B. Bahloul, La danse dans le monde arabe ou l'héritage des Almées, L'Harmattan, , 170 p. (ISBN 978-2-296-32074-1, lire en ligne)
- Ali Amahan, « 4. Groupes particuliers et gestion de la localité », dans Mutations sociales dans le Haut Atlas : Les Ghoujdama, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, coll. « Méditerranée-Sud », (ISBN 978-2-7351-1956-1, lire en ligne), p. 69–89
- Mariem Guellouz, « Du devenir anthropologue du sémiologue : pour une anthropo-sémiologie du corps dansant », Cygne noir, no 2, (ISSN 1929-090X, lire en ligne)
- PASS Technologie, 26, rue Louis Braille, 75012 Paris France, « Ahouach », sur Femmes de la communauté d'Ighrem. (consulté le )
- Centre de recherche en ethnomusicologie : http://archives.crem-cnrs.fr/archives/collections/CNRSMH_E_1979_021_001/