Cosne-Cours-sur-Loire

commune française du département de la Nièvre

Cosne-Cours-sur-Loire ([kon kuʁ syʁ lwaʁ]), souvent abrégée en Cosne-sur-Loire ([kon syʁ lwaʁ]), du nom de l'ancienne commune, est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Cosne-Cours-sur-Loire
Cosne-Cours-sur-Loire
Bords de Loire et pont suspendu à Cosne-Cours-sur-Loire.
Blason de Cosne-Cours-sur-Loire
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
(sous-préfecture)
Arrondissement Cosne-Cours-sur-Loire
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Cœur de Loire
(siège)
Maire
Mandat
Daniel Gillonnier
2020-2026
Code postal 58200
Code commune 58086
Démographie
Gentilé Cosnois
Population
municipale
9 437 hab. (2021 en évolution de −9,15 % par rapport à 2015)
Densité 177 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 24′ 44″ nord, 2° 55′ 39″ est
Altitude Min. 138 m
Max. 252 m
Superficie 53,3 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Cosne-Cours-sur-Loire
(ville isolée)
Aire d'attraction Cosne-Cours-sur-Loire
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Cosne-Cours-sur-Loire
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Cosne-Cours-sur-Loire
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Cosne-Cours-sur-Loire
Liens
Site web mairie-cosnesurloire.fr

Elle résulte de la fusion au des communes de Cosne-sur-Loire et de Cours.

Géographie

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Cosne-Cours-sur-Loire se situe au sud-est de Montargis (80 km) et de Paris (190 km) et au nord-ouest de la préfecture départementale, Nevers (55 km) ; elle est de plus à 59 km au nord-est de Bourges, et respectivement à 115 km et 215 km au nord de Moulins et de Clermont-Ferrand.

Cosne-Cours-sur-Loire est la deuxième ville de la Nièvre en nombre d'habitants. Elle est située au nord-ouest du département, au confluent de la Loire et du Nohain.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.

Géologie

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Hydrographie

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Villages, hameaux, lieux-dits, écarts

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Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 728 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Léré », sur la commune de Léré à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 710,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,9 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −13,3 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Statistiques 1991-2020 et records LERE (18) - alt : 139m, lat : 47°27'28"N, lon : 2°53'35"E
Records établis sur la période du 01-06-1997 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,8 0,5 2,4 4,4 8,1 11,4 13 12,7 9,3 7,2 3,6 1,3 6,2
Température moyenne (°C) 4,1 4,8 7,8 10,7 14,3 18 19,8 19,6 16 12,4 7,5 4,6 11,6
Température maximale moyenne (°C) 7,4 9 13,2 16,9 20,5 24,5 26,6 26,6 22,7 17,6 11,4 8 17
Record de froid (°C)
date du record
−11,9
13.01.03
−13,3
09.02.12
−12,4
01.03.05
−6,4
04.04.22
−1,4
03.05.21
1,9
12.06.11
4,8
21.07.08
2,8
30.08.1998
−1,2
20.09.12
−6,7
19.10.09
−10,9
24.11.1998
−11,2
19.12.07
−13,3
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
16,5
01.01.23
21,7
27.02.19
26,3
31.03.21
29,3
20.04.18
31,5
25.05.09
39,8
27.06.19
41,9
25.07.19
40,4
11.08.03
36,4
10.09.23
30,7
13.10.23
23,4
07.11.15
17,9
05.12.06
41,9
2019
Précipitations (mm) 55,7 48,2 49,9 58,3 67,4 55,4 61,6 59,3 58,6 65,4 66,4 64,3 710,5
Source : « Fiche 18125004 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
7,4
0,8
55,7
 
 
 
9
0,5
48,2
 
 
 
13,2
2,4
49,9
 
 
 
16,9
4,4
58,3
 
 
 
20,5
8,1
67,4
 
 
 
24,5
11,4
55,4
 
 
 
26,6
13
61,6
 
 
 
26,6
12,7
59,3
 
 
 
22,7
9,3
58,6
 
 
 
17,6
7,2
65,4
 
 
 
11,4
3,6
66,4
 
 
 
8
1,3
64,3
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Cosne-Cours-sur-Loire est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cosne-Cours-sur-Loire[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cosne-Cours-sur-Loire, dont elle est la commune-centre[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (65,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,8 %), forêts (18,6 %), zones urbanisées (13,7 %), prairies (10 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %), eaux continentales[Note 4] (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous la forme Condate au IIe siècle (Ptolémée) et au IVe siècle (Itinéraire d'Antonin)[14].

Cosne est issu directement de Condate[14], mot celtique (gaulois) signifiant « confluent, confluence (réunion) »[15]. La forme Cosne, au lieu du plus commun Condé (langue d'oïl) attendu, s'explique par un déplacement de l'accent tonique. Cosne est effectivement situé à la confluence du Nohain et de la Loire dans laquelle il se jette à cet endroit.

Cours est attesté sous la forme de Curte en 1147[14]. Il s'agit du gallo-roman *CŌRTE[16] « cour → ferme, domaine » issu du latin vulgaire cōrtem[14] ou curtis. La graphie actuelle cours est fantaisiste, tout comme l'orthographe du français cour que l'on a cru être issu du latin curia, alors qu'il procède de cōrtem / curtis, d'où courtois (ancien français corteis) cf. aussi les toponymes en -court et l'anglais court emprunté au français.

Histoire

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L'abside de l'église Saint-Aignan, d'après Viollet-le-Duc.

Le territoire de la commune est peuplé depuis la Préhistoire.

En 596, le règlement de saint Aunaire, 18e évêque d'Auxerre (572-605), inclut Cosne (Cône) dans les trente principales paroisses du diocèse[17].

Puis le site de Cosne voit plusieurs affrontements à travers l'Histoire, tels que la guerre de Cent Ans et les guerres de religion. Henri V de Lancastre, malade, tente de rejoindre la garnison bourguignonne de Cosne, mais meurt de la dysenterie à Vincennes en 1422.

Vers le XVIIe siècle, la ville commence à se développer grâce à l'industrie métallurgique et à la navigation sur la Loire où sont acheminés les différents objets de cette industrie prospère à l'époque.

Pierre Babaud de La Chaussade (1706-1792) fonde en 1735 les forges de la Chaussade qui deviennent les forges royales de la Chaussade où sont fabriqués des ancres, des canons et d'autres accessoires pour la Marine royale. La production est acheminée par la Loire, fleuve navigable à cette époque. À partir de 1860, les forges commencent à péricliter avec l'arrivée du chemin de fer qui remplace peu à peu les voies navigables. Les forges ferment définitivement en 1872.

Aujourd'hui, il ne reste que la « grille d'entrée des anciennes forges royales de la Chaussade (fin du XVIIe siècle) »[Note 5], avec une plaque citant un extrait d'une lettre de Madame de Sévigné qui visite les lieux le [18].

En 1833, est construit le premier pont sur la Loire, qui est détruit pendant la Seconde Guerre mondiale.

L'activité industrielle métallurgique a connu une grande importance pour le développement de Cosne jusqu'à aujourd'hui. Les années 1990 et le début de la décennie 2000 ont connu une large crise dans ce secteur qui fut l'activité principale de la ville pendant plusieurs siècles.

Transports

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La ville est reliée à Paris en voiture par l'« autoroute de l'Arbre » A77 et la RN 7 et en train par la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache qui assure des liaisons entre Clermont-Ferrand et Paris-Bercy.

Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, la ville était reliée à Saint-Amand-en-Puisaye par un train en voie métrique appelé le Tacot (locomotive de type Corpet-Louvet) qui servait notamment à acheminer les poteries de Saint-Amand-en-Puisaye et serpentait à travers la campagne via Cours, Villeprevoir (première halte sise de nos jours sur un sentier de randonnée : « le chemin du Tacot » ; la gare est visible et restaurée intacte par ses propriétaires) puis Saint-Loup, Alligny-Cosne et Saint-Vérain (où la gare est aussi visible). La faible rentabilité du transport voyageurs et les 55 passages à niveau non protégés ont conduit au démontage intégral de cette ligne.

Le viaduc de Port-Aubry[Note 6], construit en 1890-1893 sous la direction d'Armand Moisant, se dresse au-dessus de la Loire en amont de la ville. Long de 828 mètres, il relie Port-Aubry (lieu-dit situé au sud de Cosne) à Bannay (Cher). Cet ouvrage de la ligne de Saint-Germain-du-Puy à Cosne-Cours-sur-Loire a été construit par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, d'où le nom qui lui est donné localement de « pont du P.-O. ».

Héraldique

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  Blasonnement :
« D'azur à trois merlettes d'argent. »[Note 7]

Politique et administration

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Mairie.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1953 mars 1971 Jacques Gadoin GD Banquier
Sénateur de la Nièvre (1946-1965)
Conseiller général (1945-1970)
mars 1971 mars 1977 Robert Nabéris SE Chef d'entreprise
mars 1977 mars 1989 Jacques Huyghues des Étages PS Médecin
Député de la 2e circonscription de la Nièvre (1973-1986 puis 1988-1993)
Conseiller général (1970-1982)
mars 1989 mars 2008 Didier Béguin UDF puis NC Préparateur en pharmacie
Député de la 2e circonscription de la Nièvre (1993-1997)
Conseiller général (1985-1994)
mars 2008 mars 2014 Alain Dherbier PS Cadre BTP retraité
Président de la CC Loire et Nohain (jusqu'en 2017)
mars 2014 juin 2020 Michel Veneau DVD Retraité de la viticulture
Conseiller général (2001-2015)
Conseiller départemental (depuis 2015)
juin 2020 En cours Daniel Gillonnier SE Chef d'entreprise à la retraite

Politique de développement durable

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Centre-ville : pont fleuri sur le Nohain, près du cinéma Éden.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[22],[Note 8].

En 2021, la commune comptait 9 437 habitants[Note 9], en évolution de −9,15 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 7034 7095 3215 8235 9876 2126 3086 5986 326
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6 1476 3406 5756 2106 8517 4017 7908 6728 610
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8 5828 4378 7347 1587 0357 2897 8407 9137 827
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
8 8029 60112 08812 46312 12311 39911 18510 48410 102
2021 - - - - - - - -
9 437--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24]. |recens-.)
Histogramme de l'évolution démographique

Jumelages

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Économie

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Une antenne de la chambre de commerce et d'industrie de la Nièvre est située dans la ville.

La ville est, notamment, le siège de :

  • Paragon Transaction (ex-RR Donnelley), imprimerie en continu qui en 2017 emploie 345 salariés[25] ;
  • Altifort Smfi, qui fabrique des tubes et tuyaux en acier. En 2017, cette entreprise emploie 336 salariés. Le , elle est placée en redressement judiciaire[26].

Culture locale et patrimoine

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Le pont, le bord de Loire depuis la salle de la Chaussade.

Lieux et monuments

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  • Le pont de Cosne-Cours-sur-Loire, emblématique de la ville, traversant le fleuve et partagé avec la commune de Boulleret.
  • Le château des comtes et ducs de Nevers.
  • La gare de Cosne-sur-Loire a été inaugurée par Napoléon III en 1861.
  • Plaque commémorative, posée au cimetière Saint-Agnan le , en l'honneur de Roger Bricoux. Il était l'un des musiciens de l'orchestre du Titanic et décéda dans le naufrage. Il est né à Cosne en 1891[27].
  • Les deux lycées, l'un général et l'autre professionnel, ont été réunis en un seul ensemble scolaire et portent le nom commun de Pierre-Gilles-de-Gennes depuis le . Ils portaient auparavant les noms respectifs de George-Sand et Pierre-Chevenard.
  • Monument édifié en l'honneur du député républicain Alphonse Baudin (1811-mort sur les barricades le ). Ce monument, comme d'autres en France, est le résultat de la « souscription Baudin » qui touche le pays en 1868.
  • Le portail « Sévigné », un vestige des forges royales de la Chaussade, ainsi qu'une ancre de marine de 2 580 kg fabriquée dans ces forges en 1861, exposée sur le quai de Loire réaménagé début 2011, près du jardin Sévigné.
  • La rue des Mulets, la plus ancienne de la ville.
  • Plusieurs bâtiments du centre historique, rue Alphonse-Baudin, démolis en 2019[28],[29].
  • L'ancien palais de justice.
  • Le musée de la Loire est depuis la fin des années 1980 établi dans l'ancien couvent des Augustins et corps de garde.
  • La médiathèque (ouverte en 2009) appartient au réseau des médiathèques de la communauté de communes Cœur de Loire, comme celles de Donzy et de Neuvy-sur-Loire.
  • L'ancienne salle des fêtes de la Chaussade, devenue restaurant bistronomique (le M) depuis 2019, est l'un des bâtiments conservés des anciennes forges de la Chaussade donnant sur la Loire et le Nohain.
  • Le Cinéma Éden, inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Religieux

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  • Église Saint-Jacques du XVe siècle (ancienne collégiale Saint-Laurent bâtie par Hugues de Chalon, 47e évêque d'Auxerre 999-1039[30]), classée monument historique depuis le . Façade originale avec pignon, portail et fenêtre décalés. Vitrail de saint Nicolas évoquant la crue de la Loire de 1846[Note 10],[31].
  • Église Saint-Aignan, classée monument historique depuis 1862. Édifice du XIe siècle. Abside et absidioles, portail, clocher du XIIIe siècle. Ensemble décoratif évoquant la lutte du Bien et du Mal. Vitraux de 1954[Note 11],[31]. À l'intérieur, statuette de la Vierge mère au cœur, en bois polychrome du XVIIIe siècle, provenant de la chapelle Sainte-Brigitte de Villechaud et   Inscrit MH (1973)[32]. Une Sainte Anne et la Vierge, en faïence de Nevers, polychromie, ce groupe est   Classé MH (1974), et provient également de la chapelle Sainte-Brigitte de Villechaud[33].
  • Ancien couvent des Augustins, inscrit monument historique depuis le . Il occupait tout l'espace situé dans l'environnement immédiat de La Poste et du musée, seules l'ancienne chapelle (en travaux en 2020) et une partie des bâtiments conventuels située le long du Nohain sont aujourd'hui conservées.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Texte mentionné sur une des deux plaques près de la grille.
  6. Ménétréol-sous-Sancerre, commune proche au sud de Cosne, compte deux anciens viaducs ferroviaires.
  7. Les armes sont identiques à celles de Péronne-en-Mélantois.
  8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Ouvert tous les jours de h à 19 h dans la première partie de l'église ; pour la nef et le chœur, sur demande au presbytère ou à l'office de tourisme.
  11. Ouvert samedi et dimanche de 14 h à 18 h : visite guidée ou libre.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Cosne-Cours-sur-Loire et Léré », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Léré », sur la commune de Léré - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Léré », sur la commune de Léré - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Cosne-Cours-sur-Loire », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Cosne-Cours-sur-Loire ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cosne-Cours-sur-Loire », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « Corine Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  14. a b c et d Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 141a - 218a.
  15. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, éditions Errance, 2003, 440 p. (ISBN 2-87772-237-6).
  16. Jacques Allières, La formation de la langue française, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 1982, p. 19.
  17. Jean Lebeuf (abbé), Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre…, vol. 1, Auxerre, Perriquet, , 886 p. (lire en ligne), p. 117.
  18. « Cosne-Cours-sur-Loire », sur ot-cosnesurloire.com, office de tourisme de Cosne-sur-Loire et sa région (consulté le ).
  19. « Cosne-Cours-sur-Loire », Agenda 21 de Territoires (consulté le ).
  20. « Détail de l'Agenda 21 local sur Cosne Magazine no 70, p. 7-9, de la ville de Cosne-Cours-sur-Loire », mairie de Cosne-Cours-sur-Loire (consulté le ).
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  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  28. Centre France, « Patrimoine - Dans les coulisses du chantier des remparts de Cosne-sur-Loire », sur lejdc.fr, (consulté le ).
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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Abbé Jean Lebeuf, Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre…, vol. 1, Auxerre, Perriquet, , 886 p. (lire en ligne).
  • A. Faivre, Cosne à travers les âges. Essai historique et archéologique, 1895 (réimpression : éditions Horvath, 1986)
  • Paul Detroy, Flâneries dans le passé. Cosne au gré des jours… et des siècles…, Cosne, imprimerie Pontaut, 1934
  • Marcel Van Nieuwenberg, Cosne autrefois à travers les cartes postales et vers l'an 2000, Office municipal de la culture, Cosne-sur-Loire, 1994

Articles connexes

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