Maison de Heu
La maison de Heu est une importante famille du Moyen Âge. Elle a marqué l’histoire du pays de Liège (Hesbaie) et du pays messin, en particulier les villes de Huy et de Metz.
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Armes | |
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Origine, Le Miroir des nobles de Hesbaie
modifierBranche messine
modifierRoger et Gilles de Heu vinrent à Metz comme soldoyeurs. Ils intègrent le paraige du Commun.
La branche messine de la maison de Heu exercera douze fois la charge de maître-échevin de la ville de Metz de 1302 à 1550. La famille de Heu fut sans contredit l'une des plus puissantes de la ville de Metz, par ses charges, par ses alliances, par ses richesses, par ses fiefs, par ses seigneuries. Elle prit cette position dès son arrivée à Metz au XIIIe siècle.
La famille résidait à l'hôtel de Heu à Metz.
En Pays messin, la famille de Heu possédait de nombreuses seigneuries, particulièrement dans le Haut Chemin : Ennery, Malroy, Crespy, Pelte, Xieule, Montigny, Flévy, Vry, Gravelotte, Grimont (Annexe de Saint-Julien-lès-Metz), Montoy, Coincy, Goin, Retonféy, Blétange, Mercy, Antilly, Mont, Mancourt (Annexe d'Ennery), Seuxy, Gray, Abbeville, Buy, Vandlainville, Rurange, Ollexey (Olgy), Beurtoncourt, Rognac, Beaufort et plusieurs autres terres. À Failly la famille de Heu possédait 1/24e de la seigneurie.
- Roger de Heu (ou Huy) vient à Metz en 1230 pendant la guerre des Amis contre Jean Ier d’Apremont[1] avec son frère Gilles.
- Willemin de Heu ;
- Thiébaut de Heu, maître-échevin en 1314, achète Malroy ;
- Colignon de Heu, vers 1420, petit-fils de Thiébaut de Heu, seigneur d'Ay, de Trémery, de Chelaincourt (Flévy), Buxy (Rugy), Buy, d’Ennery, de Malroy[2];
- Robert de Heu, maître-échevin, reçoit le château de Montoy en dot en 1531, se convertit à la réforme dès 1534 et reçoit Guillaume Farel qui prêche en pays messin et dans son château.
- Nicolas de Heu (1494-1535),
- Gaspard de Heu († 1560 à Vincennes), fils de Nicolas de Heu ;
- Gaspard II de Heu, fils de Gaspard de Heu.
Notes et références
modifier- Henri Klipfell, Les paraiges messins : étude sur la république messine treizième au seizième siècle, Warion, 1863, 238 p.
- Mémoire de l’Académie de Metz
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Jacques de Hemricourt, Miroir des nobles de Hesbaye, Liège, Imprimerie de J. F. de Bassompierre, (lire en ligne), p. 7, 26-27 notes sur la branche de Bernalmont du premier lit
- « Généalogie de la Maison de Heu, établie à Metz et dans le pays de Liége, précédée de l'Horoscope dressé pour Nicolas de Heu par l'astrologue Laurent le Frison », Bulletin de la Société d'archéologie lorraine, t. 7, , p. 65-97 (lire en ligne)
- François Van Der Straten, « La maison de Heu et le Miroir des nobles de Hesbaie », Mémoires de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle. Année 1859, , p. 1-35 (lire en ligne).
- Roger Mazauric, « Une famille réformée messine aux XVIe etXVIIe siècles. La famille de Heu », Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français, vol. 87, , p. 27-40 (lire en ligne)
- Jean Schneider, « Du commerce à l'aristocratie terrienne. Thiébaut de Heu, citain de Metz (vers 1265-1330) », Mémoires de l'Académie nationale de Metz. 135e-136e années, v, t. III, , p. 13-90 (lire en ligne).
- Roger Mazauric, « Le tragique destin d’un patricien messin Gaspard de Heu, sr. De Buy », Mémoires de l’Académie nationale de Metz. 1978. 159e année, 6e série, t. VI, , p. 118-142 (lire en ligne)
- Pierre-Marie Mercier, Les Heu, une famille patricienne de Metz (XIVe-XVIe siècle), thèse de l’université Paul-Verlaine de Metz, 2001, 689 p. [lire en ligne].
- Jean-Christophe Blanchard, Les manipulations généalogiques de Nicolas IV de Heu (1494-1547), hérédité réelle et fantasmée : un “ eugénisme ” à rebours ?, CRUHL – Université de Lorraine, (lire en ligne)