Famille Seydoux

famille française

La famille Seydoux est une famille de la haute bourgeoisie française, issue de François Seydoux (1767-1819), bourgeois de Vevey, en Suisse, et originaire de Vaulruz, dans le canton de Fribourg.

Famille Seydoux
Blasonnement D’azur au chevron d’or, chargé d’une fleur de lys de gueules, accompagné de trois têtes de mort d’argent, deux en chef et une en pointe
Lignées Seydoux (branche aînée)
Seydoux Fornier de Clausonne (branche cadette)
Période XVIIIe siècle-XXIe siècle
Pays ou province d’origine Drapeau de la Suisse Suisse
Allégeance Drapeau de la France France
Demeures Château Seydoux
Château du Mérinos
Château de Frogère
Château de Sully
Château de Fontenailles
Château de Clausonne
Domaine de Val-Richer
Charges Régent de la Banque de France
Ambassadeurs
Députés français
Maire du Cateau
Président du Conseil général du Nord, conseillers généraux
Fonctions militaires Colonel de la Garde nationale
Fonctions ecclésiastiques Membre du Conseil central des Églises réformées
Récompenses civiles Ordre national de la Légion d'Honneur

Depuis le XIXe siècle, elle s'est particulièrement illustrée dans les domaines de l'industrie et de la finance, mais aussi de la diplomatie, et, plus récemment, du cinéma.

Historique

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La famille Seydoux est issue de François Seydoux, originaire de la ville suisse de Vaulruz, canton de Fribourg.[réf. nécessaire]

Au XIXe siècle, ses fils Charles et Auguste développent une entreprise textile dans le nord de la France. Son implantation d'origine se trouve au Cateau-Cambrésis. Ses descendants s'illustrent dans différents domaines.[réf. nécessaire]

En 1902, la famille Seydoux s'allie à la famille Fornier de Clausonne par le mariage de Jacques Seydoux avec Mathilde de Clausonne. Au cours des années 1930, leurs enfants René, François, Georgette et Roger, sont autorisés par un décret du 27 juillet 1934 à joindre à leur nom celui de « Fornier de Clausonne »[1].

René Seydoux (Fornier de Clausonne) s'allie avec la famille Schlumberger par son mariage avec Geneviève Schlumberger. Celle-ci est à l'origine de la Fondation René-Seydoux, qui « a pour objet de développer et de renforcer les solidarités qui unissent les pays de l’ensemble méditerranéen »[2].

Leur fils, Jérôme (né en 1934) devient un dirigeant de la firme de cinéma Pathé.

Personnalités

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Armoiries

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La famille Seydoux a porté au cours des siècles les armoiries suivantes :

  • « écartelé: aux un et quatre, de sable à la croix alésée pattée d'argent; aux deux et trois, d'azur à deux tibias passées en sautoir et surmontés d'une tête de mort »
  • « de sable à deux tibias d'argent passés en sautoir »
  • « de sable à deux tibias d'argent passés en sautoir et surmontés d'une tête de mort du même ».

La branche française des Seydoux porte de son côté : « d'azur au chevron d’or, chargé d’une fleur de lys de gueules, accompagné de trois têtes de mort d’argent, deux en chef et une en pointe ».

La branche Seydoux Fornier de Clausonne porte « parti : au un, d'azur au chevron d’or, chargé d’une fleur de lys de gueules, accompagné de trois têtes de mort d’argent, deux en chef et une en pointe, qui est Seydoux, au deux, d'or à un lion de gueules ; au chef d'azur à trois étoiles d'argent, qui est Fornier de Clausonne».

Filiation simplifiée

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Alliances

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Les principales alliances sont : Torcy (1767), Gourgas (1822), Ponsin (1822), Sieber (1842), Bacot (1850), Renault (1854), Jaubert (1859), Renard (1856), de Puget de Barbentane (1863), Sers (1869), Roy (1885), de Mallman (1886), Krug (1895,1895), Ducimetière-Monod (1898), Bovet (1898), de Clermont (1898), Carmichael (1899), Bourlon de Sarty (1899), Fornier de Clausonne (1902), Schlumberger (1918, 1931, 1983), Pierson (1920), Doë de Maindreville (1924), Olivier (1926), Pavret de La Rochefordière (1927), Coste (1928), Thurneyssen (1930), Peugeot (1931, 1955), de Cazenove (1932), Edouard de Sercey (1934), Meyer (1937), Doll (1944), Roussillon (1953), Fries (1958), Zumbiehl (1958), de Ruffi de Pontevès (1969), de Blic (1982), de Kerchove d'Ousselghem (1992), d'Aviau de Ternay (1996), de Juglart de Lardinie (1996).

Notes et références

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  1. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-nobiliaire français, Sedopolis, 2002, p. 491
  2. Fondation René-Seydoux, sur le site www.euromed-france.org.
  3. Notice, sur Le Maitron

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Sylvie Vaillant-Gabet, La famille Seydoux : une dynastie patronale au Cateau-Cambrésis et sa population ouvrière (1851-1939), , 189 p. (lire en ligne).
  • Patrick Olivier, Famille Seydoux : premier recueil de données historique, Association de la Famille Seydoux, , 14 p. (lire en ligne).
  • Bouvart, C., Seydoux, O., Association de la famille Seydoux, La famille Seydoux au Cateau-Cambrésis : cent cinquante ans de présence, deuxième recueil de données historiques, Association de la famille Seydoux, , 167 p. (lire en ligne).
  • Raphaëlle Bacqué, « Le clan des Seydoux », Culture, sur Le Monde, .
  • Gilles Tanguy, « Les petits secrets des propriétaires de Gaumont et Pathé : la famille Seydoux », Capital, no 269,‎ , p. 34-36.

Articles connexes

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Liens externes

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  • Site de l'Association de la famille Seydoux.
  • La famille Seydoux, sur le site Internet de l'Office de tourisme du Cambrésis.
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