Jolo
Jolo est une île volcanique du sud-sud-ouest des Philippines. Elle est située dans l'archipel de Sulu, entre Mindanao et Bornéo. L'île comprend de nombreux cônes et cratère volcanique dont l'actif Bud Dajo. L'île se situe en mer de Sulu, une partie de sa côte sud-est bordant la mer de Célèbes.
Jolo | ||
Carte de Jolo. | ||
Géographie | ||
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Pays | Philippines | |
Archipel | Sulu | |
Localisation | Mer de Sulu et mer de Célèbes (océan Pacifique) | |
Coordonnées | 5° 59′ 00″ N, 121° 08′ 00″ E | |
Superficie | 869 km2 | |
Point culminant | 811 m | |
Géologie | Île volcanique | |
Administration | ||
Région | Mindanao musulmane | |
Province | Sulu | |
Municipalités | Indanan, Jolo, Kalingalan Caluang, Luuk, Maimbung, Old Panamao, Panglima Estino, Parang, Patikul, Talipao | |
Démographie | ||
Population | 447 700 hab. (2000) | |
Densité | 515,19 hab./km2 | |
Plus grande ville | Jolo | |
Autres informations | ||
Fuseau horaire | UTC+8 | |
Géolocalisation sur la carte : Philippines
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Îles aux Philippines | ||
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Jolo est aussi le nom de la ville principale, la capitale et la plus grande ville de la province de Sulu, où vit un tiers de la population de l'île. Elle était autrefois le centre de gouvernement du sultanat de Sulu.
Géographie
modifierSituée en mer de Sulu, et bordée par la mer des Célèbes sur sa côte sud-est, Jolo est entourée de toute une série d'îles moins importantes. À l'est se trouve la province de Basilan et à l'ouest celle de Tawi-Tawi.
Transports
modifierJolo est desservi par l'aéroport de Jolo (Code AITA : JOL, Code OACI : RPMJ).
Langages et dialectes
modifierLa majorité des Joloanos parlent la langue locale, le tausug. L'anglais et le tagalog (philippin) sont aussi utilisés dans les écoles et l'administration. D'autres langues utilisées sont le sama et le badjao.
Histoire contemporaine
modifierL'île fut le théâtre de la bataille de Jolo en 1945. Le vicaire apostolique de Jolo, Mgr Benjamin de Jesús o.m.i., est assassiné à Jolo le par un islamiste.
Prise d'otages de l'an 2000
modifierEn avril 2000, une vingtaine de personnes (dont deux français) sont prises en otages par le commandant Robot du groupe Abou Sayyaf. L'assaut des forces armées philippines est infructueux, et en juillet, trois journalistes français (dont Maryse Burgot) sont aussi faits prisonniers en allant prendre des nouvelles des otages[1]. Certains otages sont libérés durant l'été.
Le 19 septembre de la même année, les deux derniers otages français (Jean-Jacques Le Garrec et Roland Madura) réussissent à s'évader[2].
Plus récemment
modifierL'île connaît en des troubles opposant plusieurs milliers de soldats philippins et environ 800 activistes islamiques du groupe Abou Sayyaf[3].
Accident aérien
modifierLe , aux Philippines, un avion militaire de type C-130, alors qu'il tentait d'atterrir sur l'île, s'écrase avec 85 personnes à bord, seules 15 personnes ont pu être sauvées de l'appareil en feu[4].
Filmographie
modifier- 2023 : Plane de Jean-François Richet se déroule sur l'île de Jolo[5].
Notes et références
modifier- « PHILIPPINES – PRISE D’OTAGES DE JOLO », sur AfVT – Association française des Victimes du Terrorisme (consulté le )
- Nicolas REVISE, « L'adieu à Jolo des deux otages francais. », sur Libération (consulté le )
- « Un otage suisse tue son gardien et s'échappe aux Philippines », RTS Info, Radio télévision suisse, (lire en ligne [[html] & [vidéo]]) « Dernier otage suisse dans le monde, un Suisse enlevé en 2012 aux Philippines et détenu sur l'île de Jolo par le groupe Abou Sayyaf est libre, a indiqué samedi le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). L'homme a pu s'échapper après avoir tué son gardien. »
- https://www.lefigaro.fr/international/un-avion-militaire-philippin-s-ecrase-avec-85-personnes-a-bord-20210704
- SensCritique, « Le devoir de base de tout citoyen du monde par SelfBuddha », sur SensCritique (consulté le )