Métadonnée

donnée servant à définir ou décrire une autre donnée

Une métadonnée, terme formé à partir du préfixe grec meta signifiant "au-delà" ou "à propos de", désignant une donnée utilisée pour définir ou décrire une autre donnée, déterminant de son support (papier, numérique, etc.).

Le catalogue de la bibliothèque universitaire de Graz en Autriche. La carte présentée renvoie à un texte de Schleimer qui a défini les règles de ce catalogue.

Par exemple, une métadonnée peut indiquer la date de création ou d'enregistrement d'une donnée, ou encore les coordonnées géographiques associées à une photographie.

Les métadonnées jouent un rôle central dans les technologies du Web sémantique, où elles sont souvent structurées selon le modèle Resource Description Framework (RDF).

Historique

modifier

Les institutions chargées de la gestion de l'information, telles que les bibliothèques, les archives et les musées, ont une longue tradition de description des contenus ou documents qu'elles traitent. Avant l'ère de l'informatique, cette tâche s'appuyait sur des fiches cartonnées, dont la structure a été normalisée en 1954 sous le nom d'ISBD ( International standard bibliographic description ).

Avec l'avènement de l'informatique, ces descriptions ont été transformées en notices bibliographiques numériques, elles-mêmes standardisées. Un exemple notable est le format MARC, introduit en 1964, basé sur la norme ISO 2709, dont la conception remonte à 1960. Ces outils permettent non seulement une meilleure gestion interne des ressources documentaires, mais aussi une recherche et une localisation optimisée pour les utilisateurs.

Les bibliothèques numériques ont adopté des outils similaires pour gérer et localiser des documents électroniques. L'échange de données issues de ces avis a rapidement été standardisé dans les applications distribuées. En 1988, la Bibliothèque du Congrès aux États-Unis a introduit un protocole dédié à la recherche d'informations, le Z39.50, qui a été révisé en 1992.

Le terme métadonnée (en anglais : metadata) est apparu dans le cadre de la description de ressources sur Internet dans les années 1990 et s'est ensuite généralisé.

Généralisation

modifier
 
Le Web sémantique.

Les langages de balisage de type GML, puis SGML et HTML, ont introduit une rupture dans la nature des métadonnées. Auparavant, la distinction entre les fiches, les notices d'une part et les contenus d'autre part, était quasiment absolue. Cette nouvelle structuration de l'information permit d'introduire des métadonnées dans les documents eux-mêmes. Les Communautés européennes adoptèrent le langage SGML dès 1984.

La notion de métadonnées exploitables par les ordinateurs a été introduite dès 1994 par Tim Berners-Lee, le créateur du Web, lors de la conférence WWW94 qui marquait également l'annonce de la création du W3C. Les métadonnées occupent une place centrale dans l'architecture Web[1].

En 1995, un atelier consacré aux métadonnées s'est tenu à Dublin, dans l'Ohio, pour explorer les méthodes de recherche d'information. Parallèlement, la Bibliothèque du Congrès propose une troisième version du protocole Z39.50.

En 1999, le W3C définit le cadre permettant de créer un réseau de métadonnées acceptant le langage XML : Resource Description Framework (RDF).

Le tronc commun de métadonnées Dublin Core a été adopté par l'Union européenne en 2002.

Une notion qui concerne tous les organismes

modifier

Description

modifier

Les notices contiennent des informations sur la source d'un document (titre, auteur, date, sujet, éditeur, etc.), la nature du document (monographie, périodique, etc.), son contenu informationnel (descripteurs, mots-clés, résumé) et sa localisation physique (la cote).

Pour un document numérique, ces notices s'appellent des métadonnées et sont contenues dans le document lui-même. Les métadonnées sont aussi utilisées pour d'autres types de ressources informatiques contenant des images ou du son (CD-ROM, DVD-ROM).

Les métadonnées sont, dans le cadre du Web sémantique, des données signifiantes qui facilitent l'accès au contenu informationnel d'une ressource informatique, une notice de contenu intégrée en quelque sorte (dans l'en-tête des documents HTML côté code source ou en tant que fichier XML autonome par exemple).

Au moins quinze éléments, répartis autour de trois domaines, permettent d'identifier et de décrire les ressources documentaires. Le domaine du contenu regroup des informations telles que le titre, le sujet, la description, la source, la langue, la relation et la couverture. Le domaine de la propriété intellectuelle inclut le créateur, l'éditeur, le contributeur, et les droits (droits d'auteur, etc.). Enfin, le domaine de la matérialisation concerne la date, le type, le format,etl'identifiant.

Les métadonnées constituent un élément fondamental de l'architecture du Web. Cependant, il serait réducteur de les associer uniquement aux ressources numériques telles que les documents, les sons ou les images. Dans les bases de données relationnelles, par exemple, les métadonnées englobent des informations comme le nom des tables et le type de chaque colonne qu'elles contiennent.

Une notion essentielle à l'interopérabilité

modifier

Les métadonnées correspondent à des marqueurs que l'on introduit dans les fichiers ou dans des langages de programmation appropriés, les langages de marquage XML.

Les marqueurs ont pour effet d'améliorer l'efficacité des recherches d'information par rapport aux recherches plein texte.

RDF (Resource Description Framework) crée les conditions d'interopérabilité, avec des réseaux de métadonnées, et l'utilisation du langage XML.

Les ressources numériques balisées transportent avec elles leurs propres métadonnées lorsqu'elles sont téléchargées, copiées, répliquées ou transmises par des messageries électroniques. Ceci s'applique à tous les types de ressources numériques (texte, son, image, multimédia).

Les métadonnées sont ainsi l'un des principaux éléments de l'étiquetage avec les tags, surtout dans le Web 2.0.

Le potentiel des métadonnées est beaucoup plus important, car elles peuvent faire interopérer les ressources informatiques, dans la mesure où elles ont été paramétrées et structurées dans des dictionnaires de données (ou registres de métadonnées). On peut alors faire communiquer les bases de données classiques, utilisées dans les progiciels de gestion intégrés) et les données non structurées (documents, images, manipulés en gestion des connaissances…).

Un impact économique dans tous les secteurs

modifier

Pour un ensemble de raisons, tant historiques que juridiques, on n'a pas encore pris conscience, en Europe, de la sensibilité de la gestion des métadonnées pour les processus de décision dans les entreprises. Même aux États-Unis, cette prise de conscience a été difficile, la technicité du sujet cachant son caractère stratégique[2]. L'expert américain Robert Steele a bien compris l'importance des métadonnées dans les sources ouvertes.

Les métadonnées concernent tous les secteurs de l'économie à travers la gestion de contenu, car tous les organismes gèrent des ressources documentaires sous forme électronique, qu'il s'agisse des administrations centrales et territoriales, des entreprises, des universités et grandes écoles, des centres d'études et de recherches ou encore des médiathèques.

Dans l'économie du savoir, il est important de protéger le patrimoine informationnel constitué par les ressources documentaires, car les documents électroniques contiennent souvent des données confidentielles.

La circulation de documents sous forme électronique entre différents types d'organismes rend la protection du patrimoine informationnel complexe.

Différence de perception entre l'Amérique et l'Europe

modifier

Selon Robert Steele, expert américain en sources ouvertes, qui intervient à Bruxelles, les métadonnées sont appelées à jouer un rôle de plus en plus important pour la représentation avancée de contexte dans les modèles de contrôle d'accès et les langages de ressources Web actives[3].

En Amérique

modifier

Un certain nombre d'équipes impliquées dans la sémantique sur le Web ont organisé un atelier à Dublin (Ohio) en 1995 sur les métadonnées, en définissant le standard Dublin Core.

Différents départements du gouvernement fédéral (DoD…) se sont dotés de registres de métadonnées, qui permettent de définir un champ commun de partage de connaissances entre des organisations travaillant sur des sujets de souveraineté : défense, justice, environnement…[4]. La Bibliothèque du Congrès, située à Washington, joue un rôle moteur dans la définition des métadonnées aux États-Unis.

Les standards de métadonnées sont l'un des trois éléments clés de la stratégie données en réseau centré (Net-Centric Data Strategy) du département de la Défense des États-Unis, avec les communautés d'intérêt et les services d'entreprise GIG.

Le gouvernement canadien doit se conformer au Dublin Core depuis octobre 2001[5]. Le gouvernement canadien a édicté des lignes directrices pour décrire les métadonnées utilisées dans les ressources Web[6].

Dans l'Union européenne

modifier

Au Royaume-Uni, UKOLN( United Kingdom Office for Library and Information Networking ) est l'organisme de référence en matière de gestion de l'information numérique, notamment dans les domaines des métadonnées et de interopérabilité. Il mène des projets de recherche et de développement financés par l'Union européenne et influence divers aspects, tels que la réglementation, la sensibilisation , les technologies Web et l'innovation. Le gouvernement britannique a également défini une norme de métadonnées pour le e-gouvernement, appelée e-GMS.

En France, en revanche, l'intégration des métadonnées dans les contenus numériques publiés reste relativement limitée, en raison d'un manque d'information ou de formation sur ce sujet. Cette situation s'explique en partie par l'absence de valeur juridique normative des métadonnées au niveau européen et national, notamment en France, où aucune obligation légale n'existe. Cependant, certaines normes émergent, comme le projet d'identifiant européen de la législation (ELI), adopté par le Conseil de l'Union européenne[7] le 24 septembre 2012. Les webmestres ajoutent ainsi des métaéléments (meta tags, balises méta) de manière ponctuelle dans les pages Web.

Des organismes comme le Commissariat à l'énergie atomique et le CNES (membres de l'association ARISTOTE) emploient des métadonnées pour l'archivage à long terme, en utilisant les recommandations de l'OAIS.

Le projet CORES (Information Society Technologies Programme, European Union) a adopté en 2002 les identifiants uniformes de ressource (Uniform Resource Identifiers, URI) pour l'accès aux ressources Web, en s'appuyant sur des standards de métadonnées[8].

« Nos standards de métadonnées ont des éléments - unités signifiantes - qui peuvent être comparés et mis en correspondance avec des éléments d'autres standards. »[8]

Ce groupe de projet a travaillé pour la Commission européenne. Il est composé de personnes appartenant à :

Les classifications étant structurées, il est plus aisé de gérer la traçabilité, d'agréger les données, et de protéger le patrimoine informationnel.

Les métadonnées sont ainsi un élément essentiel du chantier de gestion de contenu en ingénierie des connaissances.

Métadonnées et traçabilité : gestion de la preuve

modifier

La gestion des documents d'archives doit pouvoir s'appuyer sur des données cohérentes le long du cycle de vie des données. Il existe donc des normes de gestion des documents d'archives (ISO 15489), et une norme particulière sur les métadonnées (ISO 23081).

Métadonnées et agrégation des données : gouvernance

modifier

Dans le domaine de la gouvernance en général (gouvernement, administrations, entreprises), les métadonnées stockées dans des métadictionnaires (ou repository ; référentiels) sont utilisées comme « données sur les données », ou données de référence.

Les métadonnées permettent de décrire les données utilisées dans les analyses et prises de décisions en précisant la définition exacte (sémantique), la source (date, origine), ansi que la manière dont elles sont calculées ou agrégées (selon des règles de calcul). Elles intègrent également les règles métier qui leur sont associées, ainsi que les détails du processus d'extraction, de transformation et de chargement mis en œuvre (voir ETL et Intégration d'applications d'entreprise).

Par ailleurs, les métadonnées jouent un rôle clé dans la gouvernance d'entreprise en facilitant les énalyses croisées, notamment dans les tableaux de bord de gestion, l'informatique décisionnelle (entrepôts de données et datawarehouses), ainsi que dans les tableaux de bord prospectifs, bien que ces derniers soient encore peu employés en France.

Cadre de référence

modifier

Des travaux internationaux convergent pour utiliser « intelligemment » avec le Web les métadonnées avec des moteurs de recherche en décrivant les ressources numériques ou physiques et en établissant des relations avec d'autres ressources.

Mise en œuvre d'un registre de métadonnées

modifier

Le pilotage d'organisations complexes (administrations centrales et locales, pôles de compétitivitéetc.) nécessite d'employer des informations d'autorité, qui sont contenues dans des référentiels de métadonnées appelés registres de métadonnées.

Un registre de métadonnées est un « Système de gestion des métadonnées, c'est-à-dire un système formel qui fournit l'information d'autorité sur la sémantique et la structure de chaque élément. Pour chaque élément, le registre en donne la définition, les qualificatifs qui lui sont associés, ainsi que les correspondances avec des équivalents dans d'autres langues ou d'autres schémas ».

La norme ISO/CEI 11179, dont l'application est fortement conseillée par le gouvernement américain, inclut les recommandations pour la mise en œuvre d'un registre de métadonnées. La partie 6 contient des recommandations organisationnelles. Par exemple, il faut mettre en place, au niveau adéquat, l'organisation qui convient (architectes de données, réseau de correspondants, etc.).

Métadonnées et structuration des données

modifier

Métadonnées et contenu des pages web

modifier

Le contenu des pages web est structuré à l'aide de balises meta, en langage HTML. Les différentes balises employées permettent de structurer les informations selon différents thèmes (mots-clés, description, auteur, titre, sujet, etc.).

Dans les projets de données ouvertes (open data), l'organisation à but non lucratif The Open Data Foundation se consacre à l'adoption de normes de métadonnées globales et au développement de solutions open source qui utilisent des données statistiques[10].

Métadonnées et validation des documents : DSDL

modifier

Le langage XML a été conçu pour permettre la circulation d'informations sémantiques sur le Web. Cette circulation favorise une validation progressive des informations, qui peuvent alors devenir une connaissance partagée au sein de communautés de pratique. Partant du DTD de SGML, une échelle de validation appelée Document Schema Definition Languages (DSDL).

Les outils qui contribuent à cette validation progressive incluent les moteurs de recherche, dont l'efficacité repose largement sur les éléments méta du langage HTML utilisés pour les pages Web, ainsi que les moteurs de règles et les moteurs d'orchestration.

Dans ce processus global, les liens (type d'élément link dans HTML) mettent à jour en permanence les liens entre pages web pour « optimiser » la connaissance.

Par exemple, dans le commerce électronique, à partir d'une organisation en registre de métadonnées, l'utilisation conjointe du registre ebXML et du registre d'annuaires UDDI permet d'organiser une orchestration (en interne aux entreprises) et une chorégraphie (en externe aux entreprises).

Métadonnées et classification : schémas de classification

modifier

Les métadonnées constituent des schémas de classification qui permettent de structurer des documents. L'Income Revenue Service[11] et le Dublin Core constituent deux exemples de taxonomies employant des métadonnées. Le Dublin Core trouve son origine aux États-Unis, en 1995 ; il a été adopté par plus de huit gouvernements à ce jour[12]. C'est la principale initiative visant la convergence des éléments de métadonnées à utiliser. C'est un schéma de métadonnées générique qui peut servir de base à des registres de métadonnées.

Le Dublin Core comprend quinze propriétés de base facultatives et répétables, relatives au contenu (titre, sujet, description, source, langue, relation, couverture), à la propriété intellectuelle (créateur, contributeur, éditeur, gestion des droits) et à l'instanciation (date, type, format, identifiant de la ressource). Le Dublin Core qualifié (qualified Dublin Core) comporte trois éléments supplémentaires (audience, provenance et rightsholder) et différents qualificatifs de raffinement (permettant de préciser les éléments titre, description, date, relation et couverture) et des schémas d'encodage (permettant d'associer la valeur d'un élément à un vocabulaire et une syntaxe contrôlés).

Le Dublin Core pousse à une normalisation dans l'Union européenne, via les données employées dans les systèmes d'information. La Commission européenne emploie donc des métadonnées dans ses livres blancs, sur des sujets pouvant toucher à la souveraineté. Le programme IDABC de la Commission européenne (3e phase du programme IDA), concernant les services d'e-Gouvernement, s'appuie largement sur les métadonnées du Dublin Core. Il a donné naissance au projet MIReG, qui vise à développer un framework de métadonnées, concernant les extensions du Dublin Core aux informations gouvernementales, qui soit basé sur les recommandations nationales sur les métadonnées des informations du secteur public. La directive INSPIRE (2007) incite les États membres et la Communauté européenne à mettre en place des organisations publiques (services de jeux de données), chargées de créer et de mettre à jour les métadonnées (registres de métadonnées), au moins pour ce qui concerne les informations géographiques. Elle devrait faire évoluer le cadre législatif[13].

L'utilisation du Dublin Core doit impérativement s'accompagner d'une organisation en registre de métadonnées. Avant toute mise en œuvre du référentiel, il faut prendre en compte son caractère sensible sur le plan de la protection du patrimoine informationnel et ses contraintes organisationnelles qui y sont liées. C'est la raison pour laquelle le gouvernement américain conseille fortement de s'appuyer sur les recommandations de la norme ISO/CEI 11179 (partie 6 sur l'enregistrement).

Le moteur de recherche Google s'appuie sur le Dublin Core. La programmation network-centric utilise les métadonnées du Dublin Core. Le système de publication d'OpenWeb[14] est basé sur ce tronc commun.

La norme ISO 15836:2003 est la transposition normative de ce référentiel en version non qualifiée. Elle est utilisée par plus de huit gouvernements dans le monde[réf. souhaitée]. En France, on l'emploie dans la gestion électronique des documents (GED) ou dans les systèmes d'archivage électronique (SAE).

Il n'existe pas de traduction française officielle, complète et unique du référentiel Dublin Core, bien qu'il existe plusieurs guides d'utilisation en français[15]. Il existe un projet de traduction française de la norme internationale Dublin Core (voir site Web de Artist, 16 octobre 2006), mais aucun organisme ne semble en prendre la responsabilité ou le leadership.

Il existe d'autres référentiels de métadonnées :

  • Le standard 5015.2 du département de la défense pour le records management;
  • Open Document Management API (ODMA), très orienté sur les documents électroniques;
  • X500 Green Pages.

Autres référentiels de métadonnées

modifier

Bibliothèques

modifier

L'initiative la plus ancienne pour définir des troncs communs d'éléments standardisés de métadonnées remonte aux années 1960, avec le standard MARC développé par la bibliothèque du Congrès.

Le schéma MODS, développé par la Bibliothèque du Congrès, est un compromis entre la complexité de MARC et la simplicité du Dublin Core.

Archivage à long terme

modifier

L'archivage à long terme se fait selon le modèle OAIS, avec le schéma XML METS (Metadata Encoding and Transmission Standard). Il est utilisé par le Commissariat à l'énergie atomique et le CNES.

L'IPTC recommande l'utilisation d'un référentiel international de métadonnées spécifique à la presse, IPTC Core.

Cadre général : Web sémantique, RDF

modifier

Les métadonnées trouvent leur pleine utilisation dans le Web sémantique. Celui-ci repose sur les standards généraux du Web. Les principaux standards du Web sémantique sont :

  • Resource Description Framework (RDF) : ce cadre de référence comporte des modèles de graphe destinés à décrire de façon formelle les ressources Web et leurs métadonnées, de façon à permettre le traitement automatique de telles descriptions. RDF a été défini en 1999 par le W3C, c'est le référentiel de base du Web sémantique.
  • Les métadonnées peuvent également être utilisées dans des extensions de RDF : RDF Schema et OWL.

Formats

modifier
  • XMP : format de métadonnées basé sur XML, utilisé dans les applications PDF, de photographie et de graphisme, applicable au Web. Il a été lancé par Adobe Systems en avril 2001.

Standardisation et normalisation

modifier

La quasi-totalité des standards de métadonnées ne sont disponibles qu'en anglais. Les seules normes qui soient disponibles en langue française sont celle sur le Dublin Core (qui en réalité est très courte), et surtout la norme ISO 21127 sur le patrimoine culturel immatériel et matériel.

La normalisation est importante sur différents aspects : la recherche d'information, la structuration d'ontologies dans le web sémantique, et la définition de règles métier.

METS (Metadata Encoding and Transmission Standard) est un schéma XML développé à l'initiative de la Digital Library Federation (DLF), et autorisant la création et la description intégrale (données descriptives, administratives et structurelles) d'objets numériques textuels ou graphiques.

Les normes sur les registres de métadonnées (ISO 11179, complétée par deux autres normes, Dublin Core) définissent les concepts et l'organisation.

En plus de ces normes générales, il existe des normes et standards particuliers à certains domaines :

Risques

modifier

Risques liés aux métadonnées

modifier

Les métadonnées sont utiles à l'interopérabilité, mais leur emploi sans précaution présente des risques. On a déjà souligné que la mise en œuvre d'un registre de métadonnées nécessite de s'appuyer sur la norme idoine (ISO/CEI 11179) et certains experts préconisent d'enlever les métadonnées des documents électroniques[16].

Le plus grand risque serait d'ignorer l'importance des métadonnées, et de ne pas percevoir qu'elles sont largement utilisées dans beaucoup de systèmes informatiques.

Olivier Ertzscheid qualifie d’enclosure algorithmique[17] l'exploitation des métadonnées laissées par les internautes lors de leur navigation sur le web, au moyen d'algorithmes. Dans un contexte d’économie de l’attention, ces métadonnées sont traitées à l’insu des usagers, posant des questions d’ordre juridique[18],[19] et éthique. L’enclosure algorithmique constitue donc une forme de rétention et de détournement des données des usagers, afin de les exploiter commercialement[17],[20]. Cette situation de non transparence informationnelle ne facilite pas les travaux de recherche scientifique, dans la mesure où les métadonnées en question ne sont pas accessibles aux chercheurs[21]. L’exploitation de ces métadonnées conditionne également la recherche en ligne des usagers, qui n’ont pas toujours conscience[22] des logiques marchandes mises en place notamment lors de l'affichage des résultats par les moteurs de recherche. C’est notamment ce qu’Eli Pariser nomme les « bulles cognitives »[23] ou « filter bubble ». L’utilisation des métadonnées s'accroît et se diversifie. Désormais se met en place une véritable création d’opinions par l’exposition de contenus jouant sur l’affect des usagers[17], notamment par les réseaux sociaux où se créent très rapidement des phénomènes viraux[24].

Les métadonnées peuvent être utilisées dans les langages de marquage : SGML, HTML, XHTML.

XML, et ses langages dérivés : Le Geography Markup Language (GML), le langage multimédia SMIL 1.0 (élément meta) et SMIL 2.0 (élément metadata).

Le langage SKOS, en cours de développement au W3C pour utilisation dans la Communauté européenne, prévoit d'employer des métadonnées dans le cadre RDF en environnement web sémantique.

Le langage Java accepte également les métadonnées[25].

Génération des métadonnées

modifier

Les métadonnées peuvent être introduites de façon manuelle, mais aussi semi-automatique, ou automatique[26].

Critiques

modifier

Le concept de métadonnées peut avoir des inconvénients ; un des problèmes est de définir un noyau d'informations standards, l'ensemble des données possibles étant vaste. De plus, les métadonnées peuvent être subjectives et dépendantes du contexte, ce qui rend difficile leur exploitation[27] (par exemple, la donnée « photo prise à 1:00 » dépendra du temps local). Pour les documents multilingues, il faut assurer la traduction des métadonnées, ce qui accroît la complexité et les risques. La création des métadonnées peut donc dans certains cas être consommatrice de temps, ce qui pourrait donc décourager des entreprises (pour des questions d'argent), ou des particuliers (pour des questions de complexité).

Utilisations par types de ressources

modifier

Pour un fichier audio numérique, les métadonnées peuvent être utilisées pour nommer, décrire, cataloguer et indiquer la propriété ou le droit d'auteur.

Les métadonnées numériques décrivent des sources. Les métadonnées enregistrées dans une image photographique la caractérisent et lui apportent du sens. Elles garantissent sa traçabilité.

Le langage HTML permet de structurer la nature et le contenu des pages Web. C'est l'utilisation la plus classique. Cependant, les métadonnées ne sont plus véritablement pertinentes pour les moteurs de recherche. En effet, les éléments meta ne sont pratiquement plus pris en considération par la plupart des moteurs de recherche. Google par exemple, ne tient compte que de la meta description et de la meta robots. Cette situation est la conséquence du référencement abusif depuis 1999.

Les bases de données relationnelles utilisent aussi des métadonnées dans les tables.

C'est dans la phase d'alignement stratégique des projets de système d'information, en particulier d'urbanisation, que l'on est amené à étudier comment les données de sécurité se positionnent dans l'architecture de données des systèmes d'information.

Systèmes de fichiers Unix

modifier

Les systèmes de fichiers disposent de quelques informations de base sur les fichiers, qui sont à ce titre des métadonnées. Les principales sont le nom du fichier, sa taille, la date de création et de dernière modification.

Dans les systèmes UNIX, les droits d'accès (en lecture, écriture et exécution selon l'utilisateur, le groupe, ou les autres) sont des métadonnées sensibles. Ces droits d'accès sont décrits dans ce que l'on appelle les inodes (contraction d'index-node, nœud d'index).

Il semblerait que l'avenir de la localisation, de la lecture-repérage et de la collecte d'information dans les systèmes de fichiers passe par l'utilisation massive des métadonnées. Certains systèmes de fichiers en cours de développement comme la version 4 de ReiserFS ou WinFS ont pour objectif de rendre la recherche des fichiers plus simple et plus intuitive, et les métadonnées permettent d'y arriver. Tous les fichiers seront donc pourvus de métadonnées permettant de savoir ce qu'ils contiennent.

Le principe n'est pas nouveau : le BeOS file system (BFS) était notamment réputé pour son support des métadonnées. Le ressource fork du système de fichiers utilisé par les anciennes version de Mac OS permettait également ce type de gestion.

Fichiers bureautiques

modifier

Des formats de fichiers tels que PDF, Word, Excel, le format OpenDocument utilisent des métadonnées. Elles sont visibles et peuvent être complétées à partir du menu Fichier > propriétés du document dans l'interface des applications correspondantes.

Le format de document OpenDocument (ou ODF), ouvert, contient des métadonnées dans le fichier meta.xml. Ce format a été recommandé par Bernard Carayon[28] et a été adopté par l'Union européenne.

  • MPEG-7 est une norme de description de contenu qui intègre des métadonnées.
  • MPEG-21.
  • MXF est un conteneur vidéo. Il permet la prise en charge, dans un même fichier, d'un média vidéo et de ses métadonnées.

Les technologies applicables sont PRISM, NewsML (en), et NITF.

Chaque format d'image numérique implémente une façon spécifique de stocker les métadonnées, mais il existe certaines normes communes à plusieurs types, par exemple :

Il y a plusieurs familles de métadonnées pour l'audiovisuel, les métadonnées d'identification destinées au grand public et d'autres destinées à l'univers professionnel de l'audio ou de l'audiovisuel. Les formats de son numérique intègrent des métadonnées :

Les métadonnées sont utilisées par le format MP3 dans les tags ID3. On peut en effet y insérer des informations comme le nom de la chanson, de l'interprète, ou encore la date de sortie.

Objets numériques

modifier

Les métadonnées utilisées pour les objets numériques peuvent être employées dans le cadre de projet muséal ou de bibliothèques virtuelle[29] :

  • METS (Metadata Encoding and Transmission Standard)
  • MODS (Metadata Object Description Schema)

Les familles de métadonnées suivantes sont utilisées dans le cadre de projets pédagogique[29] :

  • CanCore (Canadian Core Learning Object Metadata),
  • GEM (the Gateway to Educational Materials),
  • LOM (Learning Object Metadata) Scheme.

Utilisations par types d'applications

modifier

Authentification unique

modifier

Lors du rapprochement de deux organisations différentes, il est nécessaire d'harmoniser les règles d'authentification unique entre les deux organisations. Ceci se fait généralement par l'échange des métadonnées qui permettent d'authentifier les individus concernés.

Le projet Interoperability of Data in E-Commerce Systems ou INDECS (compatibilité des données dans les systèmes de commerce électronique) emploie des métadonnées.

Gestion de contenu, gestion électronique des documents

modifier

Les applications progicielles de gestion des connaissances ont, dans la gestion de contenu, des fonctions permettant de gérer les métadonnées. À ce titre, elles sont essentielles pour la gestion de la preuve (voir supra).

La norme SCORM d'apprentissage en ligne utilise le schéma de description de ressources d’enseignement et d’apprentissage Learning Object Metadata.

Les outils de gestion électronique des documents peuvent également utiliser des métadonnées pour le classement des documents (voir Classement des documents par type dans la GED).

Gestion des brevets

modifier

Les droits de propriété intellectuelle sont l'un des éléments du Dublin Core. Les données sur les brevets peuvent être indexées dans des applications de gestion des brevets ou gestion des actifs novateurs (IPAM, Intellectual Property Asset Management, ou IAM), en utilisant des métadonnées[30].

Les métadonnées permettent d'effectuer des analyses multidimensionnelles, dans les applications de gestion des ressources humaines, finances, gestion de la relation client. À ce titre, elles sont un élément essentiel de la gouvernance d'entreprise (voir supra).

Interfaces de programmation (API)

modifier

Les métadonnées peuvent être employées dans les spécifications J2EE du langage de programmation Java, en particulier dans les interfaces de programmation (API). Elles font l'objet de formats d'interface : JMI (Java Metadata Interface), spécifique au langage Java.

XMI (XML Metadata Interchange) est un standard d'échanges de métadonnées UML.

Les logiciels libres utilisent, comme tous les logiciels, des métadonnées. Par exemple, le système de gestion intégrée des documents du gouvernement du Québec emploie des métadonnées avec des composants d'indexation et de stockage.

En France, dans le Cadre Commun d'Interopérabilité du Référentiel Général d'Interopérabilité du programme d'e-Gouvernement ADELE, les technologies du logiciel libre sont représentées par l'intermédiaire de Zope, qui a des capacités à interopérer via le langage DTML (Dynamic Template Markup Language). Ce langage emploie lui-même des métadonnées[31].

Les courriels gérés par les messageries électroniques peuvent véhiculer des métadonnées. Jason R. Baron a fait une étude dans le cadre de l'IEEE en 1999 sur l'archivage des courriels de l'administration américaine[32].

Monétique

modifier

Les standards en monétique et en systèmes de paiements par cartes de crédit comportent des métadonnées[33].

Moteurs de recherche

modifier

Les moteurs de recherche peuvent utiliser les métadonnées pour optimiser les recherches d'information, offrant ainsi des résultats plus pertinents que les recherches en texte intégral. Entre 1995 et 1999, les métaéléments HTML ont été largement utilisés pour améliorer le fonctionnement des premiers moteurs de recherche, mais leur fiabilité s'est avérée parfois limitée.

Les grands progiciels de gestion intégrés, tels que ceux de SAP ou Oracle Corporation, intègrent des fonctionnalités dédiées à la gestion des métadonnées. Ces fonctions sont parfois désignées sous le terme de gestion des données de référence ou Master Data Management (MDM).

Services Web

modifier

Les services Web (architecture SOA) compilent de grandes quantités de métadonnées. L'organisation WS-I (Web Services Interoperability) a développé une série de profils pour faire évoluer les futures normes impliquées dans l'interopérabilité des services Web[34].

Les métadonnées servent à plusieurs choses : elles décrivent les formats de message que le service prend en charge et les modèles d'échange de messages valides pour un service, grâce à la spécification WSDL. Les métadonnées décrivent aussi les capacités et les exigences d'un service, grâce à la spécification WS-Policy. Cette dernière forme de métadonnée se nomme la « stratégie » d'un service. Parmi les spécifications qu'utilisent les services web pour les métadonnées, outre WSDL et WS-Policy, il faut citer WS-Security et WS-MetadataExchange[35].

Les « données de connexion » (ou « données techniques de connexion ») sont un type particulier de métadonnée : celles qui sont associées à toute connexion, permettant la traçabilité de conversations ou consultations et pour cette raison concernées comme des données personnelles, mais néanmoins accessibles légalement (plus ou moins selon les époques et les pays) à certaines administrations chargées du Renseignement, à certaines conditions et dans certaines circonstances, par exemple en France dans le cadre du dispositif des « interceptions obligatoires légales » (ou IOL) de surveillance automatisé (« d'écoute ») du réseau Internet en France par les services de la communauté française du renseignement. Pour la justice, elles sont parfois considérées comme des preuves numériques.

Les balises de syndication RSS contiennent des métadonnées.

Systèmes d'exploitation

modifier

Les métadonnées sont utilisées dans le système d'exploitation Microsoft Windows Vista, dont les conditions de sécurité sont controversées[36].

Les SGB sont spécialisés depuis les années 1960 (émergence du PC et du format MARC) dans la gestion des métadonnées bibliographiques: notices bibliographiques et notices d'autorités.

Les SGRM définissent des règles métier en employant des métadonnées.

Métadonnées dynamiques et contexte

modifier

L'utilisation de métadonnées dynamiques permet de mieux interpréter le contexte.

Voir :

  • [PDF] Managing dynamic metadata as context[37].
  • Dynamic metadata.

Les métadonnées sont employées dans les stratégies réseau centré.

Domaines d'application

modifier
  • Library of Congress Digital Repository Development Core Metadata Elements[38].

Dans l'industrie de la diffusion télévisée ou du cinéma, les métadonnées attachées aux contenus audio et vidéo jouent un rôle essentiel. Elles permettent d'identifier le contenant en fournissant des informations comme le nom du clip, de la playlist, sa durée ou son code temporel. Elles servent également à décrire le contenu en ajoutant des remarques sur la qualité des images ou en ajoutant des descriptions spécifiques (par exemple, lors d'une compétition sportive, on associera à certains moments des mots comme goal, carton rouge, public, etc.). Enfin, elles faiclitent le classement et le tri des médias, permettant de retrouver rapidement des images (un journal télévisé peut, à la dernière minute, nécessiter des images d'archive pour un sujet urgent).

Les métadonnées ont été intégrées aux contenus vidéo grâce au développement des serveurs vidéo au cours des dernières années. Des événements sportifs majeurs, tels que la Coupe du monde de football ou les Jeux olympiques, s'appuient largement sur ces métadonnées pour distribuer les contenus[39] à l'échelle mondiale, notamment via des mots-clés. L'organisation de ces métadonnées est généralement assurée par l'organisateur de l'événement, qui s'appuie sur un Centre de diffusion international (International Broadcast Center ) et sur des centaines de serveurs vidéo dédiés.

Les métadonnées sont enregistrées simultanément aux images, grâce au travail d'opérateurs spécialisés ( loggers ). Ces derniers visionnent en direct les événements sportifs et associent les métadonnées pertinentes en se basant sur des grilles préétablies. Cette tâche est facilitée par des logiciels spécifiques, comme Multicam LSM ou IPDirector[40], associés aux serveurs vidéo.

En France, les métadonnées sont employées dans le programme ADELE, dans les règles relatives aux Composants Communs[41] et pour l'archivage électronique selon la norme OAIS[42].

DITPR est un référentiel qui permet de déclarer les métadonnées dans le cadre d'architecture DoDAF.

Les nombreuses révélations d'Edward Snowden en 2013 ont démontré l'intérêt des métadonnées et leurs usages par les services de renseignements. Par exemple, le programme ICREACH de la NSA, dont l'existence a été révélée en , contenaient plus de 850 milliards de métadonnées (origine, destinataire, date, localisation, etc.) de communications (courriel, fax, conversations téléphoniques, SMS, messageries instantanées, etc.) en 2007[43],[44]. La NSA a d'ailleurs normalisé le format des métadonnées interceptées, afin d'en faciliter le partage avec la Central Intelligence Agency (CIA), le Federal Bureau of Investigation (FBI), la Defense Intelligence Agency (DIA), la Drug Enforcement Administration (DEA) et les services de renseignements anglo-saxons[43].

En France : projet Solon de dématérialisation de la production normative juridique. Le périmètre défini en 2005 ne concerne que les décrets.

L'Agence de protection de l'environnement des États-Unis (EPA) a défini un langage informatique à base de métadonnées : Ecological metadata language.

  • AgMES sur le site de la FAO
  • AgMES (série d'éléments de métadonnées agricoles).
  • Commerce électronique : le registre ebXML, géré au niveau des Nations unies, utilise des métadonnées.

Le site du Centre pour la communication scientifique directe (CCSD) donne les spécifications des métadonnées pour le référentiel des publications du CNRS : Les métadonnées associées à un dépôt sur HAL.

Données géospatiales

modifier

Recommandations et exploration

modifier

Pour l'édition numérique, notamment, les métadonnées jouent un rôle important dans « les mécanismes de recommandation et les services d’exploration et de découverte proposés aux usagers »[47].

Organismes francophones ayant des compétences sur les métadonnées

modifier

Liste non exhaustive :

Notes et références

modifier
  1. Tim Berners-Lee, Metadata architecture.
  2. Robert S. Seiner, Selecting the “Ring” Meta Data to Manage.
  3. Communication de Robert Steele sur le rôle des métadonnées.
  4. Le responsable du chantier DRM (data reference model) du projet FEA du gouvernement fédéral, Michael Daconta, est l'ancien responsable du centre d'excellence sur les métadonnées du département de la Sécurité intérieure[réf. nécessaire]
  5. Norme des métadonnées du Gouvernement canadien en direct
  6. Métadonnées pour décrire les métadonnées du gouvernement du Canada
  7. un nouvel identificateur pour la législation européenne
  8. a et b (en) « Identifying Metadata Elements with URIs — The CORES Resolution) »
  9. « NASA Taxonomy 2.0 », sur nasa.gov via Wikiwix (consulté le ).
  10. Site de l'organisation The Open Data Foundation
  11. Metadata/Taxonomy
  12. « Dublin Core Metadata Initiative Progress Report and Workplan for 2002 », sur www.dlib.org (consulté le )
  13. La directive 2003/98/CE fournit un cadre pour la réutilisation des informations du secteur public. Les conditions d'application de la directive sont fonction des États membres et des organismes de secteur public.[réf. nécessaire]
  14. Présentation des métadonnées « Dublin Core »)
  15. Projet de traduction française de la norme internationale de métadonnées Dublin Core « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
  16. Content Security Risks sur le site metadatarisk.org
  17. a b et c Olivier Ertzscheid, « Usages de l’information numérique : comprendre les nouvelles enclosures algorithmiques pour mieux s’en libérer », Revue française des sciences de l’information et de la communication, no 6,‎ (ISSN 2263-0856, DOI 10.4000/rfsic.1425, lire en ligne, consulté le )
  18. « La Cour de justice européenne choisit de protéger les données personnelles », sur enssib.fr (consulté le )
  19. « CURIA - Documents », sur curia.europa.eu (consulté le )
  20. Marc Ménard, « Systèmes de recommandation de biens culturels », Les Cahiers du numérique, vol. 10, no 1,‎ , p. 69–94 (ISSN 1622-1494, lire en ligne, consulté le )
  21. Dirk Lewandowski et Nadine Höchstötter, « Mesurer la qualité des moteurs de recherche Web », Questions de communication, no 14,‎ , p. 75–93 (ISSN 1633-5961, DOI 10.4000/questionsdecommunication.672, lire en ligne, consulté le )
  22. InternetActu.net, « Internet ne nous séduit pas seulement par ses contenus, mais par sa structure », sur InternetActu.net (consulté le )
  23. Frédéric Joignot, « Sur Internet, l’invisible propagande des algorithmes », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  24. « Combien de likes pour rétablir la peine de mort ? », sur affordance.info (consulté le )
  25. Voir : Liste des JSR sur l'interopérabilité informatique
  26. Voir : [PDF] Propagation de métadonnées par l'analyse des liens ; Toward a metadata generation framework
  27. Vipul Kashyap et Amit Sheth, Semantic Heterogeneity in Global Information Systems : The Role of Metadata, Context and Ontologies, (lire en ligne)
  28. [PDF] Rapport À armes égales de Bernard Carayon, 2006
  29. a et b (en) Gordon McKenna, Chris De Loof, « Report on existing standards applied in European museums », Athena,‎ (lire en ligne)
  30. Dan Bolita,Intellectual assets--Corporate value moves from top minds to bottom linesa price on (what's in) your head
  31. Zope - Configuring the Metadata Tool
  32. Voir : la présentation qu'il fait pour l'US National Archives and Records Administration :ERPA Workshop Antwerp, 15 avril 2004
  33. exemple[réf. à confirmer]
  34. Web Services Specifications : Registry And Metadata, 28/12/2006 « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
  35. Luis Felipe Cabrera, Christopher Kurt, Don Box, Introduction à l’architecture de services Web et ses spécifications WS
  36. Joris Evers,Gartner s'inquiète des métadonnées dans Windows Vista
  37. Managing dynamic metadata as context
  38. https://www.loc.gov/standards/metadata.html
  39. IBC
  40. utilisation des mots-clés pendant les jeux d'été
  41. site de la DGME, règle C73
  42. site de la DGME
  43. a et b (en) Ryan Gallagher, « The Surveillance Engine: How the NSA Built Its Own Secret Google », The Intercept,‎ (lire en ligne)
  44. Damien Leloup et Grégor Brandy, « Surveillance : la NSA a créé son propre « Google » », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  45. Environmental metadata gateway
  46. EIONET
  47. Benoît Epron et Marcello Vitali-Rosati, L’édition à l’ère numérique, Montréal, Éditions La Découverte, , 114 p. (ISBN 978-2-348-03643-9, lire en ligne), p. 53

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

pFad - Phonifier reborn

Pfad - The Proxy pFad of © 2024 Garber Painting. All rights reserved.

Note: This service is not intended for secure transactions such as banking, social media, email, or purchasing. Use at your own risk. We assume no liability whatsoever for broken pages.


Alternative Proxies:

Alternative Proxy

pFad Proxy

pFad v3 Proxy

pFad v4 Proxy