Olivier Le Gonidec de Traissan
Olivier-Marie-Mériadec Le Gonidec, comte de Traissan, né au château de La Baratière à Vitré le et mort à Paris le , est un militaire et homme politique français.
Olivier Le Gonidec de Traissan | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (35 ans, 10 mois et 9 jours) |
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Élection | 5 mars 1876 |
Réélection | 14 octobre 1877 21 août 1881 4 octobre 1885 22 septembre 1889 20 août 1893 8 mai 1898 27 avril 1902 6 mai 1906 24 avril 1910 |
Circonscription | Vitré (1876-1885) Ille-et-Vilaine (1885-1889) Vitré (1889-1912) |
Législature | Ire, IIe, IIIe, IVe, Ve, VIe, VIIe, VIIIe, IXe et Xe (Troisième République) |
Groupe politique | Défense nationale (1902-1906) NI (1906-1910) Droites (1910-1912) |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Jacques Le Cardinal de Kernier |
Biographie | |
Date de naissance | |
Date de décès | (à 72 ans) |
Lieu de décès | 7e arrondissement de Paris |
Parti politique | Légitimiste |
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Biographie
modifierFils d'Alfred Marie-Mériadec Le Gonidec de Traissan (1807-1889) et de Claire-Marie-Louise du Plessis d'Argentré, il se fait connaître de bonne heure par l'ardeur de ses sentiments royalistes et catholiques ; il sert, en qualité de capitaine, dans les zouaves pontificaux, prend part aux combats de Castelfidardo et de Mentana. Il est décoré à ce titre des médailles pontificales Pro Petri Sede et Fidei et Virtuti. Il avait participé au combat de Ponte-Correze, près Rome le .
Puis, au cours de la Guerre franco-allemande de 1870, il s'engage dans la Légion des Volontaires de l'Ouest et il fait la campagne de la Loire dans le corps de Charette. Il prend part aux combats de Cercottes (Loiret), le , de Brou (Eure-et-Loir) le et de Loigny (Eure-et-Loir) le . Il est décoré de la Légion d'honneur.
Conseiller municipal de Vitré, il se présente, comme candidat monarchiste, aux élections législatives de 1876, et il est élu, le , au second tour de scrutin, député d'Ille-et-Vilaine, par 9 997 voix (14 803 votants, 19 692 inscrits), contre 4 841 à M. de Montluc.
Il prend place à l'extrême droite, fut l'un des secrétaires de la Chambre, vota constamment avec la minorité, et soutint, contre les 363, le gouvernement du Seize-mai. Réélu, le , par 13 022 voix (17 316 votants, 20 391 inscrits), contre 4 237 à M. de Montluc, il suit la même politique que précédemment, se prononce contre les invalidations des députés de la droite, contre le ministère Dufaure, contre l'article 7, contre les lois Ferry sur l'enseignement, contre l'amnistie, etc., et obtient encore sa réélection, dans la même circonscription, aux élections du , avec 10 319 voix (15 555 votants, 20 350 inscrits) contre 5 142 à Ragot.
Adversaire de tous les cabinets qui se succédèrent au pouvoir pendant la législature, il opina contre les crédits de l'expédition du Tonkin. Aux élections du , porté sur la liste conservatrice d'Ille-et-Vilaine, il échoua avec 59 414 voix, mais retrouva son siège le , qu'il conserva jusqu'à son décès, survenu en 1912. Il conserva sa place dans l'opposition anti-républicaine.
À la mort du général baron de Charette survenue le , le comte Olivier Le Gonidec de Tressan est devenu chef de l'ancien régiment des Zouaves pontificaux. Châtelain de La Baratière, il est mort à Paris le et inhumé à Vitré.
Distinctions
modifierNotes et références
modifier- « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
Bibliographie
modifier- « Olivier Le Gonidec de Traissan », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- J. Joly, Dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940
- Légitimistes parlementaires,
- Henri Frotier de La Messelière, Les Filiations bretonnes, t. 2, Saint-Brieuc, Prudhomme, , p. 522-523.
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :