« Faravahar » : différence entre les versions
m Typo et clarification. |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 25 : | Ligne 25 : | ||
Pour devenir ''Vahu manah|Vohu Manah/Vahman'', l'on doit respecter les trois règles (attributs) de ''Faravahar'' qui sont : les ''bonnes pensées'', les ''bonnes paroles'' et les ''bonnes actions''. |
Pour devenir ''Vahu manah|Vohu Manah/Vahman'', l'on doit respecter les trois règles (attributs) de ''Faravahar'' qui sont : les ''bonnes pensées'', les ''bonnes paroles'' et les ''bonnes actions''. |
||
== Voir aussi == |
|||
* [[Soleil ailé]] |
|||
== Notes et références == |
== Notes et références == |
Version du 29 décembre 2020 à 04:58
Le Faravahar (ou Fravahar) (persan : فروهر) est un des symboles du zoroastrisme.
Le panneau informatif du temple du feu zoroastrien de Yazd, Iran, le définit ainsi : « Les Zoroastriens croient que les êtres humains sont composés de cinq forces: 1-le Corps 2- l'Énergie 3- l'Esprit 4- la Conscience 5- le Frahvahar
Le Fravahar est une particule de l'essence de Dieu qui a été intégrée à l'être humain au moment de sa création. Il guide constamment les êtres humains vers le progrès et, après la mort, il revient inchangé à son essence sacrée. »
Le Farvahar est sur tous les frontons des temples zoroastriens et sur certains monuments, comme le tombeau du grand poète persan, Ferdousi, dans l'ancienne ville de Tus. Il symbolise le progrès, l'évolution et la perfection qui élèvent l'homme et lui apportent le bonheur suprême. Il est basé sur les trois principes fondamentaux : « Les bonnes pensées, les bonnes paroles et les bonnes actions », symbolisées par l'aile à trois branches de Farvahar et l'univers sans fin (le grand anneau central), associés aux deux idéaux essentiels que sont la sagesse (les traits de son visage) et l'amour (le plus petit anneau, symbole de dévouement entre ses mains), se déplaçant en avant pour conduire l'homme vers le progrès, la droiture, et vers un destin heureux (ses ailes étalées).
« Le Farvahar est à la fois l'ange gardien, l'âme et l'esprit », explique la spécialiste du zoroastrisme, Niloufar Niknam[1].
Pour comprendre le Faravahar, il faut au préalable comprendre les Amesha Spenta et Vahu manah : voici quelques explications possibles, avec des éléments linguistiques des langues indo-européennes. « Far va har » désigne Fereydun, Fvartun, nom d'origine du village de Fartun près d'Ispahan, que le tyran Zahak (Astiyak), sur le dos de son âne (khar en persan), est parti combattre et dont il est revenu vainqueur.
Signification du mot Vahu manah
- Vohu (beh (به) en pahlavi (moyen perse)) signifie « le meilleur » (best ou better en anglais et behtar بهتر (ou behtarin بهترین ) en pahlavi.
- Manah désigne l'être humain (que l'on voit dans les mots Normand (Nord man), German ou simplement man ou woman en anglais.
Autrement dit, Vahu manah peut signifier littéralement « le meilleur humain » (ou le Surhomme dont parle Nietzsche dans Ainsi parlait Zarathoustra).
On entend (peut être) par ce mot composé que l'humain en tant que l'être suprême (et sans pareil) est la créature la plus capable de destruction et de désolation, autant que dans la construction salutaire. Par consonance, l'humain peut choisir (par son libre arbitre) de propager le mal (d’Angra Manyu : Ahriman) ou, par le choix de devenir Vahu Manah, de répandre le bien autour de lui-même et/ou tout son environnement vivant.
Pour devenir Vahu manah|Vohu Manah/Vahman, l'on doit respecter les trois règles (attributs) de Faravahar qui sont : les bonnes pensées, les bonnes paroles et les bonnes actions.
Voir aussi
Notes et références
- Agnés Rotivel, « Les principaux piliers du zoroastrisme », La Croix, 18 août 2014, p. 20.