Lempire
Lempire | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Saint-Quentin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays du Vermandois | ||||
Maire Mandat |
Thierry Cornaille 2020-2026 |
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Code postal | 02420 | ||||
Code commune | 02417 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
129 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 49 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 59′ 36″ nord, 3° 10′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 104 m Max. 144 m |
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Superficie | 2,62 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Saint-Quentin (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bohain-en-Vermandois | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | lempire.fr | ||||
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Lempire est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La localité est desservie par la ligne d'autocars no 48 (Épehy - Villers-Faucon - Péronne) du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 745 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épehy à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Lempire est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,7 %), zones urbanisées (7,3 %)[12].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Lempire-en-Cambrésis (1746) ; Lempire-Cambrésis (1766) ; Lumpire ; Sart-Lempire (1791)[13].
Histoire
[modifier | modifier le code]Religion : le protestantisme
[modifier | modifier le code]En 1691, alors que la France connaît les rigueurs de la révocation de l'édit de Nantes (1685), le village, ainsi que six autres localités environnantes (Hargicourt, Jeancourt, Nauroy, Templeux-le-Guérard, Vendelles et Montbrehain), voit une partie de ses habitants se convertir au protestantisme à la suite des visites du prédicant itinérant Gardien Givry. Les prédications clandestines ont lieu au lieu-dit la Boîte à Cailloux, vallon isolé situé sur le terroir de la commune d'Hesbécourt[14]. Une communauté protestante restera dès lors implantée dans le village. Le temple est aujourd'hui désaffecté.
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La stèle de la Boîte à Cailloux en 2017. -
Plaque commémorative sur la stèle. -
Plaquette éditée en 1931 lors de l'érection de la stèle. -
Plan des 7 villages.
Un hameau devient une commune
[modifier | modifier le code]Jusqu'en 1792, Lempire est un hameau de la paroisse de Vendhuile. À partir de 1793, Lempire devient une commune à part entière.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Lempire est membre de la communauté de communes du Pays du Vermandois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Bellicourt. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[15].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Quentin, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[9]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Bohain-en-Vermandois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la deuxième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[16].
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].
En 2022, la commune comptait 129 habitants[Note 3], en évolution de +38,71 % par rapport à 2016 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge de Lempire, reconstruite après la guerre 1914-1918.
- Temple protestant, construit en 1821 puis reconstruit en 1851, aujourd'hui à l'abandon.
- Monument aux morts.
- Au cimetière communal, tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission[24].
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Église Nativité-de-la-Sainte-Vierge.
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Tombes de guerre de la CWGC.
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Monument aux morts.
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L'ancien temple protestant.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Parti : au 1er d'azur à la bande d'argent côtoyée de deux doubles cotices potencées contre-potencées d'or, au 2e coupé au I d'or à l'aigle bicéphale de sable et II de gueules à la rose d'argent[25].
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Détails | Commune de l'ancien Cambrésis, elle doit son nom à sa proximité géopolitique avec les Pays-Bas autrichiens, illustrée par l'aigle bicéphale de sable sur un champ d'or de la maison d'Autriche. La rose d'argent est en relation avec l'église du lieu consacrée à la Nativité de la Sainte-Vierge. Le champ de gueules rappelle la destruction du village lors de la Première Guerre mondiale. Le premier parti du blason montre l'appartenance de la commune au département de l'Aisne. Création de Jean-François Binon utilisée par la commune. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Lempire et Épehy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Epehy_sapc » (commune d'Épehy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Epehy_sapc » (commune d'Épehy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Quentin », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 153.
- Louis Rossier, Histoire des Protestants de Picardie, Grassart, Paris, 1861, p. 267.
- « communauté de communes du Pays du Vermandois - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- Réélu pour le mandat 2008-2014 : Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le ).
- Réélu pour le mandat 2020-2026 : « Un mandat de plus pour Thierry Cornaille à la mairie de Lempire, mais pas uniquement », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le ) « Thierry Cornaille, maire sortant, avait l'intention de raccrocher mais a finalement rempilé pour un nouveau mandat à Lempire ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- Lempire Communal Cemetery
- « 02417 Lempire (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Lempire » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).