TD2 5efg
TD2 5efg
Thermodynamique TD 2 :
Statique des fluides
tique géométrique TD 1 :
Question des cours
Quelles sont les propriétés d’un fluide ?
Rappelez la loi de la statique des fluides.
Exprimer le champs de pression dans le cas d’un liquide.
Etablir le théorème d’Archimède.
Exercices
Exercice 1 : Force de pression sur une ventouse :
On considère une ventouse demi sphérique 𝑆 de masse négligeable.
1. Représenter la force de pression élémentaire 𝑑𝑓⃗ appliquée par l’air environnant sur une surface
élémentaire 𝑑𝑠 entourant le point 𝑀. Donner son expression vectorielle en fonction de
𝑝0 , 𝑅, 𝜃, 𝜑, 𝑑𝜃, 𝑑𝜑 les variations élémentaires et un vecteur unitaire.
2. En déduire, par symétrie, la direction et le sens de la force de pression élémentaire 𝑑𝐹⃗ appliquée par
l’air environnant sur la couronne de surface 𝑑𝑆 représentée sur le dessin. Donner l’expression de 𝑑𝐹⃗ en
fonction de 𝑝0 , 𝑅, 𝜃, 𝑑𝜃 et 𝑒⃗𝑧 .
3. En déduire la force 𝐹⃗ appliquée sur la ventouse. Faire l’application numérique avec 𝑅 = 10𝑐𝑚 et
𝑝0 = 1𝑏𝑎𝑟.
Exercice 2 : Barrage (D’après Oral ENSTIM) :
On considère un barrage plan de largeur L, rempli d’eau sur une hauteur H. On notera 𝑃0 la pression de l’air
et 𝜌 la masse volumique de l’eau.
1. Déterminer l’expression de la résultante des forces de pression 𝑑𝐹 sur une tranche de ce barrage de
hauteur dz située à une altitude z.
2. En déduire la force totale 𝐹𝑡𝑜𝑡 sur ce barrage.
3. Déterminer le point d’application de la force 𝐹𝑡𝑜𝑡 défini par :
𝐻
∫0 𝑧𝑑𝐹
𝑧𝐹 =
𝐹𝑡𝑜𝑡
Exercice 3 : Oscillations verticales d’un cylindre dans l’eau :
Un cylindre de section 𝑠 = 1𝑐𝑚² de hauteur ℎ = 10𝑐𝑚 et de densité 0,6 (masse volumique 𝜌) est placé dans
l’eau (masse volumique 𝜌0 ). Un système annexe maintient son axe de révolution vertical.
Benkerroum Houssam 1 Année scolaire : 2023 - 2024
CPGE Moulay Yousef Rabat TD Physique SUP - Thermodynamique
Classe MPSI 2 TD 2: Statique des fluides dans un rférentiel galiléen
1. Déterminer 𝑧0 la hauteur immergée à l’équilibre.
2. Quelle est la force à exercer sur le cylindre pour l’immerger en entier
?
3. À partir de la position d’équilibre déterminée en 1., on enfonce
légèrement le cylindre et on le lâche. On néglige les frottements et on
posera 𝜀 = 𝑧 − 𝑧0 . Montrer que le cylindre effectuera des oscillations
dont on déterminera la période.
Exercice 4 : Atmosphère est en équilibre adiabatique (D’après CAPES 2010) :
Dans la basse atmosphère, où se développent les orages, le champ de pesanteur peut être supposé uniforme et
noté 𝑔⃗ = −𝑔𝑢⃗⃗𝑧 . L’air est assimilé à un gaz parfait, l’atmosphère est en équilibre adiabatique durant lequel suit
la loi de Laplace 𝑃𝜌−𝛾 = 𝑐𝑡𝑒 et où 𝜌(𝑧) et 𝑃(𝑧) les masse volumique et pression mesurées à l’altitude 𝑧, l’axe
des 𝑧 étant orienté selon la verticale ascendante.
1. On isole par la pensée un parallélépipède élémentaire d’air, de côtés 𝑑𝑥, 𝑑𝑦 et 𝑑𝑧, d’altitude comprise
entre 𝑧 et 𝑧 + 𝑑𝑧, que l’on suppose en équilibre. Représenter les forces extérieures verticales agissant
sur ce volume infinitésimal. Établir la relation de la statique des fluides 𝑑𝑃 = −𝜌𝑔𝑑𝑧.
2. On suppose que l’atmosphère est en équilibre adiabatique et que les variables 𝑃 et 𝜌 sont reliées par la
relation de la question précédente. L’équilibre hydrostatique étant atteint, soit 𝑃(0) = 𝑃0 et 𝜌(0) = 𝜌0
démontrer à l’aide de la relation de la statique des fluides et de la loi Laplace, que la masse volumique
peut se mettre sous la forme :
𝜌(𝑧) 𝛾−1 𝛾 − 1 𝑔𝜌0
[ ] =1− 𝑧
𝜌0 𝛾 𝑃0
Exercice 5 : Liquides non miscibles dans un tube en U :
On verse de l’eau, de masse volumique 𝜌, dans un tube en U de section 𝑆 = 1𝑐𝑚². On ajoute ensuite dans la
branche de droite, 3𝑚𝐿 d’un liquide non miscible de masse volumique 𝜌′ = 600𝑘𝑔. 𝑚−3 .
Déterminer la différence de hauteur ∆ℎ = ℎ′ − ℎ entre les deux surfaces libres des deux branches avec 𝑝0 est la
pression atmosphérique
Exercice 6 : Ballon sonde :
Un ballon sonde, de masse totale 𝑚 quand il ne contient pas de gaz, sert à emmener des appareils
de mesure à haute altitude. Son enveloppe contient 𝑛 moles de dihydrogène de masse molaire
𝑀 = 2𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 . L’atmosphère est assimilée à un gaz parfait de masse molaire 𝑀𝑎 = 29𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 et de
𝑚 𝑅𝑇
température 𝑛 = 𝑀 −𝑀 et 𝐻 = 𝑀 0𝑔 où 𝑅 = 8,31𝐽. 𝐾 −1 . 𝑚𝑜𝑙 −1 est la constante des gaz parfaits.
𝑎 𝑎
1. Déterminer la relation entre 𝑅 et 𝐻 pour que le poids de cette cloche soit minimal à volume utile
constant.
2. La relation précédente étant vérifiée, on renverse cette cloche sur une cuve à eau de surface libre fixe.
Elle est en partie immergée et contient de l’air. On note 𝜌𝑒 la masse volumique de l’eau, 𝑃𝐴 la pression
atmosphérique et 𝑔 l’accélération de pesanteur. En étudiant l’équilibre de la cloche, déterminer la
pression 𝑃𝑖 à l’intérieur de la cloche en fonction de 𝑒, 𝜌1 , 𝑔 et 𝑃𝐴 .
3. En déduire la variation de hauteur 𝛥ℎ entre le niveau de la surface libre et celui de l’eau à l’intérieur de
la cloche en fonction de 𝑒, 𝜌1 et 𝜌𝑒 .
4. Application numérique : calculer la variation de hauteur 𝛥ℎ pour 𝑒 = 4𝑚𝑚, 𝜌1 = 7,8. 103 𝑘𝑔. 𝑚−3 et
𝜌𝑒 = 103 𝑘𝑔. 𝑚−3.
Problèmes
Problème 1 : Etude d’un bassin (D’après Concours G2E 2017) :
Dans ce problème, on considère un bassin rempli d’eau sur une hauteur ℎ = 1𝑚. L’eau liquide sera considérée
comme un fluide incompressible de masse volumique 𝜌𝑒 = 1000𝑘𝑔. 𝑚−1. On définit pour les questions 1 à 8
un axe 𝑂𝑧 ascendant, l’origine étant choisie au niveau de la surface de l’eau, ainsi qu’un vecteur unitaire dirigé
vers le haut. L’accélération de la pesanteur sera notée 𝑔 et sa valeur supposée constante 𝑔 = 9,81𝑚. 𝑠 −2 .
Benkerroum Houssam 3 Année scolaire : 2023 - 2024
CPGE Moulay Yousef Rabat TD Physique SUP - Thermodynamique
Classe MPSI 2 TD 2: Statique des fluides dans un rférentiel galiléen
I. Loi de pression hydrostatique
1. En considérant l’équilibre d’une couche d’eau de section S s’étendant entre les cotes 𝑧 et 𝑧 + 𝑑𝑧,
démontrer la loi de l’hydrostatique relative à la pression. La masse volumique 𝜌𝑒 étant constant, en
déduire l’expression de la pression 𝑝 en fonction de 𝑧. On notera 𝑝0 la pression atmosphérique `a la cote
𝑧 = 0 où se trouve l’interface air/eau.
2. Quelle est la pression maximale à l’intérieur du bassin ?
II. Ordre de grandeur de la pression dans l’eau
3. Quelle est la valeur moyenne de la pression atmosphérique ? Donner le résultat en unités du système
international.
4. Comparer numériquement la pression maximale dans le bassin et la pression atmosphérique.
5. Sur quelle profondeur faudrait-il plonger pour doubler la pression ? Le bassin serait-il assez profond ?
6. A combien monte la pression au fond des fosses océaniques de profondeur 10 km environ ?
7. Enoncer et démontrer le principe d’Archimède.
III. Oscillation d’un flotteur à la surface du bassin
Un flotteur cylindrique de masse volumique 𝜇 flotte à la surface de l’eau de masse volumique 𝜌𝑒 . Le niveau
supérieur du flotteur est repéré par sa cote 𝑧 par rapport au niveau de la surface de l’eau. On suppose que le
diamètre 𝐷 du flotteur est très grand devant sa hauteur 𝐻, de façon à éviter tout basculement. On négligera la
poussée d’Archimède exercée par l’air sur la partie émergée du flotteur. On néglige aussi tout frottement dans
cette question. On suppose le bassin de volume suffisamment grand pour négliger les variations du niveau de
l’eau.
8. Exprimer la position d’équilibre 𝑧é𝑞 .
9. A quelle condition le flotteur flotte-t-il effectivement ?
10. Si on perturbe l’équilibre, il apparait des oscillations du flotteur a la surface. Ecrire l’équation
différentielle du mouvement satisfaite par 𝑧(𝑡). Exprimer la période T d’oscillation du flotteur ainsi que
sa vitesse maximum 𝑣𝑚𝑎𝑥 en fonction de l’amplitude a des oscillations et de la pulsation 𝜔0 des
oscillations.
11. Calculer 𝑇 et 𝑣𝑚𝑎𝑥 . On donne : 𝜇 = 500𝑘𝑔. 𝑚−3 , 𝐻 = 0,1𝑚 et 𝑎 = 5𝑐𝑚.
IV. Amortissement des oscillations du flotteur
Concernant le mouvement du flotteur précédent, on prend maintenant en compte une légère force de
frottement fluide modélisée par 𝑓⃗ = −𝛼𝑣⃗ où 𝛼 est une constante.
12. On définit 𝑍 = 𝑧 − 𝑧é𝑞 . Etablir l’équation différentielle du mouvement satisfaite par 𝑍(𝑡).
𝜔
13. Mettre cette équation sous la forme de : 𝑍̈ + 𝑄0 𝑍̇ + 𝜔02 𝑍 = 0 . Exprimer 𝜔0 et 𝑄.
Dans le cas du régime pseudopériodique, donner l’expression de 𝑍(𝑡) en fonction d’une amplitude 𝑍0 et d’une
phase à l’origine 𝜑. On introduira une pseudo-pulsation 𝜔𝑃 que l’on exprimera en fonction de 𝜔0 et 𝑄.
14. On se place dans le cas où 𝑄 ≫ 1. Que vaut 𝜔𝑃 .
15. Au bout de trois oscillations, on constate que les oscillations du flotteur ont disparu. Quel est l’ordre de
grandeur du facteur de qualité ?
V. Remontée d’une bulle d’air :
Une bulle d’air, considérée comme un volume sphérique de gaz parfait de volume initial 𝑉0 se forme sans
vitesse initiale au fond du bassin de profondeur ℎ = 1𝑚. On admet que, au cours de sa remontée dans le fluide
suppos´e parfait et incompressible, la pression dans la bulle est égale à la pression qui règne dans l’eau à
l’altitude à laquelle elle se trouve. On suppose une évolution adiabatique réversible de l’air de la bulle. On
suppose également que la température de l’eau et de la bulle au moment de sa création est 𝑇0 = 15°𝐶. On
rappelle la loi de Laplace 𝑝𝑉 𝛾 = 𝐶𝑡𝑒.
16. En utilisant la loi de Laplace en variables 𝑝 et 𝑉 et la loi 𝑝(𝑧) de l’hydrostatique dans l’eau, établie
précédemment, établir l’expression du volume 𝑉(𝑧) de la bulle. A l’arrivée à la surface, la variation de
volume de la bulle est-elle notable ?
17. En utilisant la loi de Laplace en variables 𝑝 et 𝑇 et la loi 𝑝(𝑧), établir l’expression de sa température 𝑇(𝑧).
A l’arrivée à la surface, la variation de température est-elle notable ?
𝑑𝑇
6. Dans la troposphère règne un gradient de température 𝑑𝑧𝑎 = −Γ constant en première approximation.
(a) Déterminer graphiquement le gradient thermique Γ qui règne dans la troposphère.
(b) Déterminer les expressions donnant l’évolution de la pression 𝑝𝑎 (𝑧) et de la masse volumique
𝜇𝑎 (𝑧) de l’air dans la troposphère.
(c) Représenter graphiquement 𝑝𝑎 (𝑧) et 𝜇𝑎 (𝑧) en fonction de 𝑧 et commenter en comparant avec le
modèle de l’atmosphère isotherme.
Problème 3 : Atmosphère martienne (D’après central TSI 2019) :
L’atmosphère martienne est essentiellement constituée d’un mélange gazeux de dioxyde de carbone, d’argon
et de diazote. On assimile ces constituants à un gaz parfait unique de masse molaire 𝑀 = 43,3𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 à la
pression 𝑃 et à la température 𝑇. Le champ de pesanteur est supposé uniforme, de valeur égale à sa valeur au
sol 𝑔0 = 3,71𝑚. 𝑠 −2 .
1. Rappeler l’équation des gaz parfaits. On donnera l’unité de chacune des grandeurs qui interviennent
dans cette équation.
2. Notons 𝜌 la masse molaire d’un gaz parfait. Exprimer 𝜌 en fonction de 𝑃, 𝑇, 𝑀 et 𝑅 (constante des gaz
parfaits).
On se place dans le cadre du modèle de l’atmosphère isotherme à la température 𝑇 = 𝑇0 = 210𝐾 (𝑇0 la
température de surface moyenne martienne). On considère une petite colonne de gaz parfait à l’équilibre
mécanique, de sections égales 𝑠 comprises entre les altitudes 𝑧 et 𝑧 + 𝑑𝑧. L’axe vertical est pris ascendant :
Image simulée d’un disque vu par sa tranche (d’après la théorie de Mie). Les parties claires
correspondent à des lieux qui laissent passer la lumière et donc à des lieux de faible densité. Les parties
sombres correspondent à des lieux opaques et donc à des parties denses du disque. Les frontières
grisées entre ces parties correspondent donc aux limites effectives du disque.
Comparer l’allure du disque prévue précédemment avec la forme du disque simulé numériquement, à
l’aide d’une représentation graphique adaptée. Ces deux modèles sont-ils compatibles ?