1188 en santé et médecine
Apparence
Chronologies
1185 1186 1187 1188 1189 1190 1191 Décennies : 1150 1160 1170 1180 1190 1200 1210 Siècles : Xe XIe XIIe XIIIe XIVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1185 - 1186 - 1187 - 1188 - 1189 - 1190 - 1191 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1150 - 1160 - 1170 - 1180 - 1190 - 1200 - 1210 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1188 en santé et médecine.
Fondations
[modifier | modifier le code]- Selon Pierre de Nogent, prieur de Saint-Pry, qui écrit en 1317, deux forgerons fondent à Béthune, en Artois, la confrérie des Charitables de Saint-Éloi, vouée au service des funérailles et au secours des frères malades ou dans le besoin[1].
- Alphonse II, roi d'Aragon, fonde l'hôpital du Saint-Rédempteur à Teruel, pour le rachat des captifs, et il le confie aux frères de Montjoie[2].
- Fondation de l'hôpital Notre-Dame de l'Aumône d'Annonay en Vivarais[3].
- Les frères du Saint-Esprit fondent un hôpital à Marseille, à l'emplacement de l'actuel hôtel-Dieu[4].
- Construction, à Angers, de l'infirmerie de l'abbaye Notre-Dame de la Charité, dite du Ronceray, grâce à Étienne de Marsay, sénéchal d'Anjou, fondateur de l'hôtel-Dieu[5].
- Première mention de l'hôpital des pauvres de Sainte-Opportune, fondé à Paris entre et et qui sera renommé hôpital Sainte-Catherine en [6],[7],[8].
- -1188 : fondation d'une léproserie de femmes à Quevilly, près Rouen en Normandie, par Henri II, roi d'Angleterre[9].
Épidémie
[modifier | modifier le code]- Épidémie de chorée au pays de Galles[10].
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Fl. Bernard, médecin de Humbert IV, seigneur de Beaujeu et de Montpensier et connétable de France[11].
- Fl. Jean, médecin, témoin d'une donation de Geoffroy IV, sire de Joinville[11].
- Fl. Jean, médecin, dont l'anniversaire sera célébré à l'abbaye Saint-Remi de Reims[11].
Décès
[modifier | modifier le code]- Mort d'Oussama Ibn Mounqidh (né vers 1095), historien et voyageur syrien, auteur du Kitâb al-I`tibâr, récit autobiographique qui donne de précieuses informations sur les médecines franque et arabe du temps[12].
Références
[modifier | modifier le code]- « La Charité de Béthune : Du mythe à aujourd'hui : Exemple d'une confrérie multiséculaire », Archives du Pas-de-Calais, [lire en ligne (page consultée le 4 mai 2020)].
- Frans Ciappara, « La Chrétienté et l'Islam au XVIIIe siècle : Une frontière encore floue », dans François Moureau (dir.), Captifs en Méditerranée (XVIe – XVIIIe siècles) : Histoires, récits et légendes, Paris, Presses universitaires de Paris-Sorbonne, coll. « Imago mundi » (no 15), , 279 p. (ISBN 978-2-84050-583-9, lire en ligne), p. 30.
- Gérard Lévy, « Hier et demain », Centre hospitalier d'Ardèche Nord, s. d. [lire en ligne (page consultée le 23 novembre 2018)].
- Jean Figarella, « L'Hôtel-Dieu de Marseille », Histoire des sciences médicales, vol. 12, no 4, , p. 412 (lire en ligne).
- François Comte, « Topographie hospitalière et médicale à Angers (XIe-XVIIIe siècle) », dans Jacques-Guy Petit (dir.) et Jean-Paul Saint-André (dir.), Médecine et hôpitaux en Anjou : Du Moyen Âge à nos jours, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 336 p. (ISBN 978-2-7535-0828-6, lire en ligne), « Tableau 1 » (lire).
- Nicolas-Michel Troche, « Notice sur l'ancien hôpital de Sainte-Catherine, primitivement de Sainte-Opportune, rue Saint-Denis, no 72, à Paris », Revue archéologique, vol. 19, no 2, , p. 432-439 (lire en ligne).
- Jean Cheymol, « L'Hôpital Sainte-Catherine à Paris (1181-1794) », Histoire des sciences médicales, vol. 16, no 4, , p. 239-261.
- « Sainte-Catherine (1184-an II) », blog de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris, [lire en ligne (page consultée le 18 avril 2020)].
- (en) Elizabeth M. Hallam, Aspects of the Monastic Patronage of the English and French Royal Houses (c.1130-1270), vol. 1 (thèse pour l'obtention du grade de docteur en histoire), Université de Londres, (lire en ligne), p. 122.
- Jérôme Lamy, « [compte rendu, référence : John Waller, Les Danseurs fous de Strasbourg : Une épidémie de transe collective en 1518, Strasbourg, La Nuée bleue, , 219 p.] », Cahiers d'histoire, no 134 « L'État, objet d'histoire », , § 2 [en ligne] (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Bernard », p. 70, « Jean » et « Jean », p. 344.
- Anne Walpurger, « Une source : Le Kitab al-I’tibâr d'Ousâma Ibn Munqidh », Les Clés du Moyen-Orient, 8 septembre 2014 [lire en ligne (page consultée le 23 novembre 2018)].