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Algérie pendant la Seconde Guerre mondiale

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Algérie pendant la Seconde Guerre mondiale
Affiche anti-nazi publiée à Alger en juin 1943 dans le journal "An Nasr" représentant Saladin tranchant une swastika.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Algérie était administrée par la République française.

Plan politique

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L'Algérie est sous domination française. Le Nord est composé de plusieurs départements. Le sud est composée des territoires du Sud.

La création du Comité d'action révolutionnaire nord-africain et les attaques menées par les militants du Parti populaire algérien exacerbèrent les tensions. Ce comité, aligné sur les idéologies nazies, prônait une collaboration avec l'Allemagne nazie dans le but d'expulser la France d'Algérie. En conséquence, un nombre significatif de militants algériens furent entraînés à soutenir la cause nazie contre la France[1].

En conséquence, la France a dissous le Parti du peuple algérien en septembre 1939[2].

Le Parti communiste algérien, apparenté au Parti populaire, a été dissous avant la guerre, le , en grande partie à cause de l'oppression française continue en Algérie[3]. Les membres du partis entrent dans la clandestinité. La direction et les cadres du PCA entre 1939 et 1942 furent intégrés par des dizaines d’étrangers (Espagnols, Français, Allemands, Italiens, etc.). Mais se sont pour la plupart, des Espagnols ou des Français d’Algérie d’origene espagnole[4].

Plan stratégique

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L'état-major français évoque dès la fin des années 1930 la possibilité d'un repli de l'administration française en Afrique du Nord[5].

Le gouvernement d’Édouard Daladier avait mis en place un programme pour doter l’AFN de sa propre défense, notamment pour améliorer les ports d’Oran et Mers el-Kébir. Entre 1935 et 1940, la France a fortifié la ligne Mareth en Tunisie pour protéger l’AFN d’une attaque italienne venant de la Tripolitaine. En 1936, des discussions eurent lieu au sein de l’état-major sur l’industrialisation de l’AFN pour la production du matériel de guerre et la mobilisation d’un million de soldats dans la région[5].

Début du conflit

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Drôle de guerre

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Le , il existe 16 régiments de tirailleurs algériens. 8 régiments sont stationnés en Afrique du nord, 8 en métropole[6].

Au , l'effectif des Maghrébins affectés aux armées s'élève à 70 000 hommes en métropole[6].

En Algérie sont constitués 3 régiments à base de réservistes : dans le département d’Alger, le 17e RTA ; dans le département d’Oran, le 18e RTA ; dans le département de Constantine, le 19e RTA[7].

Trois bataillons algériens stationnés au Maroc sont intégrés au 29e RTA[7].

Le , 14 régiments algériens sont présents en Métropole[7].

Campagne de France

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Plusieurs unités de tirailleurs algériens participent à la défense de la Loire à Saumur[7].

Le , le maréchal Pétain signe un armistice avec l'Allemagne nazie, se relocalisant dans le sud de la France, tout en gardant l'Algérie et le reste de l'Afrique du Nord avec Charles de Gaulle continuant la guerre à travers les territoires d'outre-mer[8]. L’Algérie passe sous le contrôle du régime de Vichy[9].

Avec l'armistice, l'Empire britannique craint que la flotte française ne soit livrer à la Kriegsmarine[10]. Pour éviter cela, l'Amirauté britannique décide d'attaquer Mers El Kebir[10]. Cette attaque fut condamnée par la France comme une rupture entre les deux pays[11]. L'attaque provoque aussi un fort sentiment antibritannique en Afrique du Nord[12].

Sur les 8 régiments restés en Algérie et en Tunisie, 4 sont maintenus et 4 sont dissous[7].

Réactions de la population

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Association des oulémas musulmans algériens

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Pendant la guerre, l'Association des oulémas musulmans a refusé toute coopération avec la France[3][source insuffisante]. Le décès d'Abdelhamid Ibn Badis, alors qu'il était en résidence surveillée, a laissé l'Association des Oulémas musulmans algériens dans le besoin d'une nouvelle direction, ce qui a conduit à l'ascension de Bashir Al Ibrahimi. L'attitude de l'Association pendant la Seconde Guerre mondiale reste incertaine, bien qu'il soit possible qu'elle ait adopté une position neutre face aux événements[13].

Parti communiste algérien

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Le Parti communiste algérien avait une position favorable à l’égard de l’Union soviétique et a joué un rôle central dans l’expulsion du régime de Vichy d’Algérie. En conséquence, le Parti communiste algérien s’est aligné avec les Alliés[14].

Relation avec le régime de Vichy

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Le général Weygand est nommé en haut-commissaire pour l'ensemble des territoires de l'Afrique du Nord et de l'Afrique occidentale et s'installe à Alger[12].

Fin 1941, Weygand est remplacé par l'amiral Darlan, puis par Pierre Laval[12].


Les Juifs et Les Musulmans font preuve de solidarité avec les Juifs[15].

« En enlevant les droits des Juifs, vous n'accordez aucun nouveau droit aux Musulmans. L'égalité que vous avez instaurée entre Juifs et Musulmans est une égalité dans la dégradation »

— Messali Hadj

Après la révocation du décret Crémieux le , des Musulmans ont apporté leur aide aux Juifs algériens[16].

Selon Benjamin Stora, les juifs ont perdu le droit de travailler, dans de nombreux domaines, presse, militaire, se faisant même parfois voler leurs biens, et leurs enfants perdant le droit à l'éducation et aux besoins fondamentaux[8],[15].

De manière générale, la propagande antisémite de Vichy est très populaire chez les colons européens, mais n'a que peu d'effets sur la population musulmane. L’association des anciens combattants de Vichy, la Légion française des combattants, sera particulièrement active dans les campagnes menées contre les Juifs en Afrique du Nord[17],[18].

Dans l’ensemble, la population algérienne avait une vision négative du régime de Vichy. Les Algériens juifs opposait une résistance farouche à la France de Vichy, principalement en 1942 avec la prise d'Alger. Malgré l'expulsion, la France coloniale n'a pu rétablir la citoyenneté juive qu'en 1943, la considérant comme un problème mineur par rapport aux conflits militaires avec les puissances de l'Axe. La résistance Algérienne (juive comme musulmane) en Algérie s'est étendue au-delà des actions militaires pour inclure l'éducation. En 1941, un groupe composé de musulmans et de juifs algériens collaborent pour créer une université. Malheureusement, à la fin de la même année, l'université a été dissoute[19].

Réaction du gouvernement de Vichy

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Plusieurs réfugiés sont persécutés et déportés dans des camps de concentrations[4].

Situation économique

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L'absence de liens avec le reste du monde et de la Métropole provoque le début de pénuries en produits industriels[12].

Préparation de la libération

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Entre et , environ 60 000 hommes sont stationnés en Algérie. Ils sont sous les ordres du général Weygand qui prépare la renaissance de l'Armée française. En , le nombre de soldats est de 560 000 hommes[20].

Le général Pujo fait transférer en Algérie 900 avions en état de voler afin qu'ils ne puissent être livrés aux Allemands pendant le mois de [21]. Le général Weygand participe au camouflage du matériel militaire[12].

La majorité des femmes qui s'engagèrent dans la résistance communiste étaient Pieds-noirs[4].

Libération

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Combats en Afrique du Nord

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Le gouvernement français s'installe à Alger en 1943 et y reste jusqu'à la Libération. L'Afrique du Nord française a fourni un « tremplin » logistique aux Alliés dans les opérations contre l'Axe en Tunisie, en Sicile, en Italie en 1943 et en Provence en 1944[22],[23].

« Dans les vastes étendues de l'Afrique, la France pourrait effectivement reconstruire son armée et sa souveraineté, en attendant l'entrée de nouveaux alliés, aux côtés des anciens, pour inverser la balance des pouvoirs. Cependant, l'Afrique, à portée des péninsules italienne, balkanique et ibérique, offrirait un excellent tremplin pour un retour en Europe, qui se trouverait alors sous contrôle français »

— Charles De Gaulle, Memoires of De Gaulle Charles

Le 8 novembre 1942, les Alliés dirigés par Eisenhower débarquent en Afrique du Nord occidentale (Maroc et Algérie) et la marine américaine attaque deux ports d'Algérie, Mers El Kebir et Alger[24]. La communauté juive algérienne contribue à l'avancée des troupes alliées[19].

Opérations navales

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La Force opérationnelle centrale a dû faire face à des défis lors des débarquements sur trois plages près d'Oran. Des retards se sont produits sur la plage la plus à l'ouest en raison d'un convoi français interrompant les efforts de déminage. La faible profondeur et les bancs de sable inattendus ont provoqué de la confusion et des dommages aux navires de débarquement, car la reconnaissance des conditions maritimes n'avait pas été effectuée au préalable. Cela a souligné l'importance de la reconnaissance pré-invasion pour les opérations futures, comme l'opération Overlord. Le 1er bataillon de Rangers américain a débarqué à l'est d'Oran, capturant rapidement la batterie côtière d'Arzew. Une tentative de débarquer directement l'infanterie américaine dans le port pour empêcher la destruction a échoué, les navires français détruisant deux sloops alliés. La flotte navale française de Vichy quitta le port et attaqua la flotte alliée, entraînant le naufrage ou l'échouage de tous ses navires[25].

Le 8 novembre 1942, l’invasion d’Alger débute par des débarquements sur trois plages : deux à l’ouest et une à l’est. Le major-général Charles W. Ryder commandait les forces de débarquement, qui comprenaient le 11e groupe de brigade de la 78e division d'infanterie britannique et les 168e et 39e équipes de combat régimentaires de la 34e division d'infanterie américaine. Le 36e groupe de brigade de la 78e division d'infanterie britannique est resté en réserve[26].

Malgré quelques échecs lors des débarquements, l'absence d'opposition française rendit ces opérations sans conséquence. Les batteries côtières avaient été neutralisées par la Résistance française, et un commandant français avait changé d'allégeance pour les Alliés. Le seul conflit eut lieu dans le port d'Alger lors de l'opération Terminal, où deux destroyers britanniques visaient à empêcher les Français de détruire les installations portuaires et les navires. Des tirs d'artillerie lourds ont gêné un destroyer, mais l'autre a réussi à débarquer 250 Rangers avant d'être contraint de reprendre la mer[25].

À Alger, la prise de la ville se fait en une journée grâce à la résistance française[27],[28].

Les troupes françaises de Vichy ripostent et s'opposent aux alliés débarqués jusqu'à ce qu'un accord négocié avec l'amiral Darlan mette fin aux combats[29].

Campagne d'Afrique du Nord

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Après la libération[25], les troupes de recrutement algériennes combattent la Wehrmacht en Tunisie[20].

Campagne d'Italie

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Les troupes nord-africaines participent à la campagne d'Italie[20]. Les goumiers algériens participent à la bataille de Monte Cassino[27].

2e campagne de France

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En 1944, alors qu’il s’agissait pour le colon français de « laver l’humiliation de 1940 », les formations maghrébines, réputées pour leur expérience des combats en montagne, furent particulièrement sollicitées.

« Nous étions pour ainsi dire, précisait le sergent Ben Bella - futur président de l’Algérie indépendante - l’élément permanent du front et, je ne crains pas de le dire, l’élément le plus mordant et le plus expérimenté. Notre utilité étant ainsi démontrée avec éclat sur le terrain, les Alliés voulurent bien nous admettre à nous faire tuer en plus grand nombre à leurs côtés. »[30]

Lors de la Libération que le moral des soldats Nord-africains fut plus durement atteint après la bataille de Belfort, du 14 au 28 novembre 1944, on peut parler d’une véritable crise du moral parmi une partie des combattants de la Première armée française. Les pertes très élevées, le manque de renforts que de l’outre-mer[pas clair] et le manque de participation des Forces françaises de l’intérieur (FFI) impactèrent les tirailleurs.

Le général de Lattre lui-même s’en inquiétait en novembre 1944 au commissaire à la guerre André Diethelm en relevant que : « Ces Hommes ont l’impression naissante qu’ils sont abusivement exploités par la métropole, sentiment terriblement dangereux... ». Un rapport de décembre 1944 relevait « une acrimonie certaine avec les unités FFI qu’il [le tirailleur] rencontre au front. Des réflexions désobligeantes sont faites ». Européens comme Indigènes lors de la Libération se plaignaient de ne pas voir de soldats métropolitains à leurs côtés.

Fin de la guerre

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Avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, le Parti populaire algérien avait déjà été dissous, 28 de ses dirigeants ayant été arrêtés le 4 octobre 1939. Toutefois, après l'occupation de l'Algérie par le régime de Vichy suite à la défaite de la France, le parti fut rétabli. Le Parti populaire fut de nouveau dissous en mai 1945, après une grande manifestation à Alger, rassemblant environ 20 000 manifestants[2].

Le 8 mai 1945, les Algériens ont commémoré la capitulation de l'Allemagne en agitant fièrement leurs drapeaux.

A Sétif, environ 5.000 personnes ont pris part à la célébration. Cependant, l'occupation française réagit négativement, harcelant les Algériens et tentant de saisir leurs drapeaux[31].

Après la confrontation initiale, la violence s'est intensifiée et des coups de feu ont été tirés, bien que l'on ne sache toujours pas qui a déclenché les coups de feu. La police et les manifestants ont été blessés ou tués dans le chaos qui a suivi. À Guelma, des manifestations similaires ont été violemment réprimées. En guise de représailles, des individus de Sétif se sont aventurés dans la campagne, où ils ont ciblé et tué 102 colons, vraisemblablement en guise de vengeance[32].

Le massacre a entraîné la mort de 45 000 [33],[34] ou 30 000 Algériens[35].

Discrimination structurelle des soldats Nord-africains

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Les lois racistes et coloniales, appliquées pendant plus d’un siècle, étaient profondément discriminatoires et maintenaient les militaires musulmans dans une position d’infériorité structurelle. Malgré de nombreux projets de réforme, notamment sur l’accès égal des musulmans à tous les grades, aucun n’aboutit, même après la Grande Guerre. Ainsi, les officiers blancs, qu’ils soient méritants ou non, étaient automatiquement promus lieutenants après deux années au grade de sous-lieutenant, tandis que les Nord-Africains pouvaient attendre jusqu’à dix ans dans le même grade[30].

Les inégalités ne s’arrêtaient pas là : les soldes des militaires indigènes étaient significativement inférieures à celles de leurs homologues européens. Ce n’est qu’en août 1943, avec des mesures prises par le Comité français de libération nationale (CFLN), que la parité des soldes fut instaurée. Cependant, des disparités persistèrent dans les allocations pour charges familiales et de logement.

De nombreux officiers coloniaux, même ceux qualifiés d’« indigénophiles », adoptaient une attitude paternaliste qui visait à maintenir l’ordre colonial sans remettre en cause ses fondements. Pendant la Grande Guerre, puis de manière accrue lors de la Seconde Guerre mondiale, ce paternalisme servit d’outil pour encadrer les soldats musulmans[30].

Paradoxalement, ce paternalisme, associé à une solidarité née de la fraternité d’armes, permit à certains musulmans de percevoir l’ordre militaire comme plus égalitaire que l’ordre colonial. Dans de nombreux cas, les chefs militaires tentèrent de présenter aux soldats indigènes une image de la France comme étant libératrice et juste, en contraste avec les injustices du régime colonial.

Pour les soldats musulmans, leur passage dans l’armée offrait un contrepoint à la dure réalité du racisme colonial. Sur le front, la fraternité d’armes semblait suspendre, temporairement, les discriminations habituelles. De même, l’accueil chaleureux de la population métropolitaine, qui les considérait comme des libérateurs, renforça l’idée d’une France différente, moins oppressante.

Cependant, cette intégration dans l’armée restait limitée et ambiguë. Le paternalisme, loin de signifier une réelle égalité, continuait de reproduire des rapports de domination. Les militaires musulmans demeuraient ainsi des subordonnés, cantonnés à une reconnaissance conditionnelle qui ne remettait pas en question les fondements racistes et inégalitaires du système colonial[30].

Dans la culture populaire

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Le film Indigènes de Rachid Bouchareb suit un groupe de trois tirailleurs algériens et un goumier marocain participants à la Libération de la France[36].

Personnalités algériennes de la Seconde Guerre mondiale

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Djaafar Khemdoudi

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Djaafar Khemdoudi est né à Sour El-Ghozlane le [37]. Il est mobilisé en 1939 pour diriger un bataillon de soldats maghrébins grâce à sa maîtrise de la langue française[38]. Il rejoint la Résistance le [39],[40]. Poussé à rejoindre le Service de travail obligatoire allemand en qualité d'interprète par l'Armée Secrète[41], il délivre des faux certificats[42] pour les réfractaires, il aide des Juifs à préparer leur évasion[43] et les autres résistants qu'il sait surveillés[38],[44]. Dénoncé, il est arrêté le [38] à Lyon. Lors de son arrestation, son commerce lyonnais est pillé[41]. Il est incarcéré à la prison Montluc[38],[44],[45] avant d'être déporté au camp de Neuengamme le [46]. Face à l'avancée des troupes soviétiques, il est déplacé au camp de Malchow puis à Ravensbrück, où l'armée soviétique le libère finalement[38]. Il revient en France le [47]. Il meurt à Lyon[48] le [49],[50].

Kaddour Benghabrit

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Kaddour Benghabrit né le à Sidi Bel Abbès[51]. Durant la Seconde Guerre mondiale, Kaddour Benghabrit aurait sauvé la vie d'une centaine de juifs, dont celle du chanteur Salim Halali, en leur faisant octroyer par le personnel administratif de la mosquée des certificats d'identité musulmane, qui leur permirent d’échapper à l'arrestation et à la déportation[52],[53],[54]. En 1940 un document officiel du ministère des Affaires étrangères de Vichy, soupçonne nommément Abdelkader Mesli de délivrer de faux certificats de confession musulmane[55]. mais en 2021, aucun dossier n’est ouvert à Yad Vashem au nom d’Abdelkader Mesli[55].

Saïd Mohammedi

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Saïd Mohammedi , né le à Larbaâ Nath Irathen s'engage volontairement dans la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale[56].

Références

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