Diocèse de Thérouanne
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| Diocèse de Thérouanne (la) Dioecesis Morinensis | |
 Carreau de pavement orné d'un homme genou à terre, provenant des fouilles de la cathédrale de Thérouanne par Camille Enlart. | |
| Informations générales | |
|---|---|
| Pays | France |
| Type de juridiction | Diocèse |
| Création | VIIe siècle |
| Suppression | 1567 |
| Province ecclésiastique | Reims |
| Siège | Thérouanne |
| (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
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| Siège titulaire de Thérouanne (la) Morinensis | |
| Informations générales | |
|---|---|
| Pays | France |
| Église | catholique |
| Type de juridiction | siège titulaire |
| Création | janvier 2009 |
| Siège | Thérouanne |
| Titulaire actuel | Étienne Vető |
| (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
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Le diocèse de Thérouanne (en latin : Dioecesis Morinensis) est un ancien diocèse de l'Église catholique en France.
En , il est restauré comme siège titulaire.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le diocèse de Thérouanne est érigé au VIIe siècle.
Il est bordé au sud-ouest par le diocèse d'Amiens, le fleuve la Canche formant la frontière entre les deux dans ce secteur[1].
Sous Charlemagne, le diocèse comprend 808 paroisses, dont un grand nombre fut créé par saint Omer (Audomar de Thérouanne)[2].
Suffragant de l'archidiocèse métropolitain de Reims, il relève de la province ecclésiastique de Reims. Il est divisé en doyennés. Le nombre exact de ces doyennés n'est pas connu avec certitude, mais il s'élevait probablement à vingt-quatre ou vingt-cinq. Ces doyennés étaient regroupés dans deux archidiaconés :
- L'archidiaconé de Morinie, appelé encore de France, ou d'Artois : Boulogne, Guînes, Alquines, Wissant, Frencq, Fauquembergues, Hesdin, Bomy, Lillers, Aire, Saint-Pol, Helfaut, Saint-Omer (Thérouanne) ;
- L'archidiaconé de Flandre : Ypres, Bailleul, Poperinge, Marck, Furnes, Bourbourg, Cassel, Bergues, Dixmude (Nieuport), Merville.
On ignore à quel archidiaconé appartenait primitivement le doyenné d'Arques[3].
En 1553, la ville de Thérouanne est détruite par les troupes de Charles Quint. Par cet événement politique, le diocèse de Thérouanne est supprimé de fait[4], car tout diocèse territorial doit être désigné, de soi, par la ville où siège son évêque[5],[6]. Six ans plus tard, par la bulle Super universas, du , le pape Paul IV distrait les parties septentrionales du diocèse de Thérouanne pour constituer les diocèses d'Ypres et de Saint-Omer[7]. Les villes de Thérouanne et de Boulogne étant étroitement liées depuis des siècles, le pape Pie V, par une bulle du (n. st.), crée le siège épiscopal de Boulogne-sur-Mer[8] en lui attribuant la partie restante du diocèse de Thérouanne, désormais éteint selon les règles canoniques.
Siège titulaire
[modifier | modifier le code]En , il est restauré comme siège titulaire. Il est attribué pour la première fois le à Jean-Pierre Vuillemin évêque auxiliaire de Metz.
Listes des évêques
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 438-439, lire en ligne.
- Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 486, lire en ligne.
- Vanderkindere 1902, t.I, p. 277.
- F. Jacques, Le Diocèse de Namur en 1561, Bruxelles, 1968, p. XIII, note 1.
- Voir Diocèse (wiki).
- Christian Delarbre, « Pourquoi l'Église dans la ville ? », Recherches de Science Religieuse, t. 100, (lire en ligne).
- Vanderkindere 1902, t.I, p. 276.
- Site Catholic Hierarchy
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Légendaire de la morinie ou Vies des saints de l'ancien Diocèse de Thérouanne (Ypres,Saint-Omer, Boulogne), imprimé chez Berger Frères 51 grande Rue en 1850 - archives de l'Université de Gand - Lire en ligne sur Google Livres.
- J. Desnoyers, Topographie ecclésiastique de la France pendant le Moyen Âge et dans les Temps modernes jusqu'en 1790, dans l'Annuaire historique pour l'année 1863 publié par la Société de l'Histoire de France, vol. 27, pp. 601-684 (diocèse de Thérouanne) - https://www.jstor.org/stable/23401454
- Arthur Giry, « Grégoire VII et les évêques de Térouane », Revue historique, t. 1, , p. 387-409 (lire en ligne)
- Charles Mériaux, Thérouanne et son diocèse jusqu'à la fin de l'époque carolingienne : les étapes de la christianisation d'après les sources écrites, Paris/Genève, Librairie Droz, 2001.
- Charles Mériaux, Gallia irradiata : saints et sanctuaires dans le nord de la Gaule du haut Moyen Âge, vol. 4, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, coll. « Beiträge zur Hagiographie », 2006.
- S. Bossuyt et M. Van Melkebeek, Statuta synodalia ad usum morinensem. Les statuts synodaux d'Antoine de Croy et de François de Créquy, évêques de Thérouanne (1495, 1541-1542), in: Bulletin de la Commission Royale pour la Publication des Anciennes Lois et Ordonnances de Belgique, XLVII (2006) 135-173.
- Léon Vanderkindere, La Formation territoriale des principautés belges au Moyen Âge, vol. I, Bruxelles, H. Lamertin, (réimpr. 1981), 481 p. (lire en ligne).
Liens externes
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- Diocese of Thérouanne sur www.catholic-hierarchy.org (consulté le )
