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Franz Böhme

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Franz Böhme
Franz Böhme en 1943.
Fonction
Deutscher Oberbefehlshaber Norwegen (d)
Biographie
Naissance
Décès
(à 62 ans)
NurembergVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière Saint-Leonhard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Franz Friedrich BöhmeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Allégeance
Activités
Militaire, officierVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Conflit
Grade
Condamné pour
Distinction
Croix de chevalier de la croix de fer
Croix allemande

Franz Friedrich Böhme (né à Zeltweg en Autriche-Hongrie le - mort à Nuremberg le ) est un militaire autrichien, puis allemand, qui détint le grade de General der Gebirgstruppe au sein de la Heer dans la Wehrmacht.

Il a été récipiendaire de la croix de chevalier de la croix de fer, décoration attribuée pour récompenser un acte d'une extrême bravoure sur le champ de bataille ou un succès dans un commandement militaire.

Accusé de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité, il se suicida avant son procès qui devait avoir lieu à Nuremberg.

Première Guerre mondiale

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Il intègre les Forces armées austro-hongroises le . Pendant la Première Guerre mondiale, Franz Böhme combattit en Galicie (1914-1916) dans un régiment hongrois (38e RI), puis en Volhynie, en Courlande et à Dünaburg (1917). En 1917-1918, on le retrouve sur le front d'Isonzo, puis en 1918 sur le front de Verdun dans la première division autrichienne sous le commandement du Ve corps d'armée prussien. Il reçut à cette occasion la croix de fer de première puis de seconde classe.

Entre-deux-guerres

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Il remplace Alfred Jansa à la tête de l'armée autrichienne. Après l'Anschluss (), il fut intégré dans l'armée allemande ()[1].

La Seconde Guerre mondiale

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Dans la Wehrmacht, il participa à l'invasion de la Pologne (septembre 1939) et de la France (mai-juin 1940). En , à la tête de ses hommes, il prit part à l'opération Marita[2].

Le , Belgrade avait été bombardée et le , le royaume de Yougoslavie avait dû capituler[3]. Dès le mois de mai, Draža Mihailović, un fidèle partisan de la monarchie, coordonna l’action des résistants tchetniks contre les Nazis[4] et Josip Broz Tito, à la tête des partisans communistes, entra en résistance à partir de juillet[5].

Le 16 septembre, Hitler avait personnellement[1] signé l'ordre de pacifier les Balkans « par les moyens les plus énergiques »[6].

Du 16 septembre au 2 décembre 1941, Böhme exerça la fonction de gouverneur militaire en Serbie.

Franz Böhme, muni des pleins pouvoirs, fut chargé d'appliquer l'ordre en Serbie. Il met en place une politique générale de représailles avec comme règle d’exécuter 100 Serbes ou juifs pour tout Allemand tué[1]. Le 19 octobre 1941, en représailles à la mort de soldats allemands, Böhme ordonna les massacres de Kragujevac et de Kraljevo ; le 21 octobre et les jours suivants, environ 5 000 civils, comprenant beaucoup de lycéens, furent exécutés[7]. Il est remplacé le 5 décembre 1941 par le général Paul Bader. Un rapport établit que sous le commandement de Böhme au minimum 11 164 exécutions de représailles ont été accomplies[8].

En , il est adjoint au commandant général du XVIIIe corps d'armée. En , il prend le commandement de la Seconde Armée panzer dans les Balkans, mais il est gravement blessé le 15 juillet 1944 dans un accident d'avion. Il est alors transféré au commandement de l'armée de réserve, cédant le contrôle de la Seconde Armée panzer au général Maximilian de Angelis.

À partir du 8 janvier 1945, il succède à Lothar Rendulic au commandement de la 20e Armée de montagne, exerçant le commandement des forces armées allemandes en Norvège. Il capitule le 8 mai 1945 et est arrêté en Norvège en .

Nuremberg et suicide

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Pour éviter d'être jugé lors du procès des Otages, l'un des procès-suites de Nuremberg, il se suicida en sautant du 4e étage de la prison, le . Il est enterré au cimetière de St-Léonard à Graz en Autriche.

Décorations

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Notes et références

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  1. a b et c Some of the prisoners held at Special Camp 11.
  2. Invasion de la Grèce.
  3. Dušan T. Bataković et al. (trad. Ljubomir Mihailović), Histoire du peuple serbe, Lausanne (Suisse) Paris, L'Âge d'Homme, , 386 p. (ISBN 978-2-8251-1958-7, OCLC 85363083, lire en ligne).
  4. Dušan T. Bataković 2005, p. 320 à 322.
  5. Dušan T. Bataković 2005, p. 322 à 324.
  6. Walter Manoschek: Serbien ist judenfrei. Militärische Besatzungspolitik und Judenvernichtung in Serbien 1941/42. Schriftenreihe des Militärgeschichtlichen Forschungsamtes, 2. Auflage, München 1995.
  7. Kragujevac: The Making of a Massacre — N.B. : le nombre de victimes varie d'une source à l'autre (cf. sur le site).
  8. Christopher Browning (trad. de l'anglais par Jacqueline Carnaud et Bernard Frumer), Les origenes de la solution finale : l'évolution de la politique antijuive des nazis, septembre 1939-mars 1942, Paris, Les Belles Lettres Ed. du Seuil, coll. « Histoire », , 631 p. (ISBN 978-2-7578-0970-9, OCLC 937777483), p. 731.

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Article connexe

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Liens externes

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