Georges Cabanier
Grand chancelier de la Légion d'honneur | |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Georges Étienne Jules Cabanier |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Résistant, officier de marine |
Georges Cabanier, né le à Grenade (France) et mort le à Paris 16e (France), est un amiral français, compagnon de la Libération.
Officier général de Marine, issu de l'école navale, il s'illustre notamment comme commandant du sous-marin Rubis lors de la Seconde Guerre mondiale. Après la guerre il occupe de hautes fonctions dans la marine nationale française dont il fut le Chef d'état major. Il officia également comme grand chancelier de la Légion d'honneur.
Biographie
[modifier | modifier le code]Avant-guerre
[modifier | modifier le code]Georges Cabanier naît le à Grenade en Haute-Garonne dans une famille de propriétaires terriens[1]. Il choisit la carrière des armes et devient élève officier à l'École navale en 1925[2]. À l'issue de sa formation d'officier, il embarque en 1927 sur le croiseur école Jeanne d'Arc avec le grade d'enseigne de vaisseau de 2e classe[3]. Il embarque ensuite sur les avisos Du Couëdic et Duperré puis sur le transport de l'État La Seine[1]. En 1930, il navigue au large des Antilles, des Bermudes, de Terre-Neuve et des Açores à bord de l'aviso Aldébaran[2]. Il s'oriente par la suite vers une carrière de sous-marinier et entre à l'école des officiers-torpilleurs à l'issue de laquelle il embarque, en 1932, à bord du sous-marin Achéron, puis du Saphir[3]. Promu lieutenant de vaisseau en 1934, il embarque sur l'Orion puis en 1936 sur le Surcouf. En 1938, il prend le commandement du sous-marin Rubis à bord duquel il se trouve à Bizerte lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate[1].
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Au début de l'année 1940, le Rubis est envoyé en Grande-Bretagne où il est basé à Harwich puis à Dundee. Au moment où la France signe l'armistice, Georges Cabanier est en mission sur les côtes de Norvège où il mouille ses mines dans le chenal de Trondheim[1]. De retour à la base le , lui et son équipage apprennent l'armistice et décident de continuer le combat en ralliant la France libre. Poursuivant ses missions sur les côtes norvégiennes, Cabanier est promu capitaine de corvette en et affecté en dans le Pacifique où il commande la défense du secteur, puis il est désigné comme chef d'état-major de l'amiral Thierry d'Argenlieu, Haut-commissaire des possessions françaises du Pacifique[2]. Promu capitaine de frégate en , il commande le croiseur-auxiliaire Cap des Palmes qui est intégré à la 3e flotte des États-Unis et participe à l'escorte des convois au large de la Nouvelle-Calédonie et des Nouvelles-Hébrides[3]. En , Georges Cabanier est désigné comme membre de la délégation française à la conférence de San Francisco.
Après-guerre
[modifier | modifier le code]Capitaine de vaisseau, de retour en France, il commande l'École navale en 1945 et en 1947, le croiseur école Jeanne d'Arc. En il est affecté comme attaché naval à Washington où il reçoit ses deux étoiles de contre-amiral en [2]. Revenu en France, il est secrétaire général adjoint de la défense nationale de à , date à laquelle il commande la marine en Indochine[1]. Il revient en métropole en pour être nommé chef de l'état-major particulier du secrétaire d'état à la marine puis commande le GASM (Groupe d'action anti-sous-marins) en novembre, quelques jours après avoir été promu vice-amiral[3]. En 1957, alors que son ancien sous-marin le Rubis est destiné à être démoli après son désarmement en 1949, Georges Cabanier se bat pour que le Rubis, Compagnon de la Libération, ne finisse pas sous les chalumeaux. Il obtient que le glorieux sous-marin mouilleur de mines soit coulé avec les honneurs au large des côtes françaises et serve de cible sonar pour la marine nationale. Chef d'état-major de la défense nationale sous le gouvernement de Gaulle en , il prend rang et appellation de Vice-amiral d'escadre en novembre puis d'amiral le [1]. À la même date, il est nommé chef d'état-major de la marine, fonction qu'il occupe jusqu'au [2]. Passé dans la 2e section des officiers généraux, il est membre de l'académie de marine et grand chancelier de la Légion d'honneur de 1969 à 1975[3]. L'amiral Cabanier meurt le à Paris. Ses cendres ont été dispersées au large du cap Camarat au-dessus de l'épave du Rubis qu'il avait commandé dans les Forces navales françaises libres[1].
Décorations
[modifier | modifier le code]Hommages
[modifier | modifier le code]- Une rue de Grenade, sa ville natale, a été baptisée en son honneur.
- La cinquième des frégates de défense et d'intervention prend le nom d’Amiral Cabanier[4],[5].
Publications
[modifier | modifier le code]- Croisières périlleuses, Paris, Éditions Presses de la Cité, .
Références
[modifier | modifier le code]- « Biographie - Ordre National de la Libération »
- Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2)
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2)
- « La première FDI (frégate de défense et d'intervention) s'appellera "Amiral Ronarc'h" »
- « Lorient. La ministre des Armées arrivée à Naval Group »
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Louis Maurette, L'épopée des sous-marins Narval et Rubis : Une histoire héroïque de la France Libre, Éditions du Grand Blockhaus, (ISBN 978-2-918505-04-4 et 2-918505-04-8).
- Georges Cabanier, Croisières périlleuses, Paris, Éditions Presses de la Cité, .
- Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, , 1230 p. (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2).
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative aux militaires :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Biographie sur le site des Compagnons de la Libération
- Amiral français du XXe siècle
- Chef d'état-major de la Marine française
- Commandant de sous-marin de la Marine française
- Personnalité de la France libre
- Officier des Forces navales françaises libres
- Résistant français
- Compagnon de la Libération
- Élève de l'École navale
- Commandant de l'École navale
- Attaché naval français
- Membre de l'Académie de marine
- Grand chancelier de la Légion d'honneur
- Grand-croix de la Légion d'honneur
- Grand-croix de l'ordre national du Mérite
- Titulaire de la croix de guerre 1939-1945
- Titulaire de la croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
- Titulaire de la médaille de la Résistance française avec rosette
- Chevalier des Palmes académiques
- Commandeur de l'ordre du Mérite maritime
- Titulaire de la médaille coloniale
- Compagnon de l'ordre du Service distingué
- Commandeur de la Legion of Merit
- Titulaire de la croix de guerre norvégienne
- Commandeur de l'ordre de Dannebrog
- Grand-croix de l'ordre d'Orange-Nassau
- Grand-croix de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne
- Grand-croix de l'ordre de l'Infant Dom Henri
- Commandeur de l'ordre du Mérite de la République italienne
- Grand commandeur de l'ordre de Georges Ier
- Grand-croix de l'ordre Polonia Restituta
- Grand cordon de l'ordre national du Cèdre
- Grand officier de l'ordre du Ouissam alaouite
- Commandeur de l'ordre du Nichan Iftikhar
- Récipiendaire de l'ordre du Lion et du Soleil
- Grand officier de l'ordre national du Léopard
- Ordre de l'Aigle aztèque
- Grand cordon de l'ordre de la République (Tunisie)
- Chevalier de l'ordre souverain de Malte
- Grand-croix de l'ordre de l'Étoile noire
- Naissance en novembre 1906
- Naissance à Grenade (Haute-Garonne)
- Décès en octobre 1976
- Décès dans le 16e arrondissement de Paris
- Décès à 69 ans
- Grand officier de l'ordre du Mono
- Récipiendaire de l'ordre pro Merito Melitensi