Gheorghe Funar
Gheorghe Funar | |
Fonctions | |
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Sénateur | |
– (4 ans) |
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Maire de Cluj-Napoca | |
– (12 ans) |
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Successeur | Emil Boc |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sânnicolau Mare (Roumanie) |
Parti politique | PUNR (1989-1997) PRM (depuis 1997) |
Profession | Économiste |
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Gheorghe Funar, né le à Sânnicolau Mare, Județ de Timiș (Roumanie), est un homme politique et économiste roumain.
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Durant la période communiste, Funar est membre du Parti communiste roumain (PCR). À la suite de la révolution de 1989, il a rejoint le Parti de l'unité nationale roumaine (PUNR), dont il est le président de 1992 à 1997, après quoi il adhère au Parti de la Grande Roumanie (PRM).
Maire de Cluj-Napoca
[modifier | modifier le code]Lors des élections locales de 1992, il est élu maire de Cluj-Napoca, poste qu'il détient jusqu'aux élections locales de 2004, lors desquelles il est battu par Emil Boc, candidat de l'Alliance justice et vérité. En 2008, il n'obtient que 4,2 % des suffrages, résultat insuffisant pour décrocher un siège de conseiller municipal.
Ses huit ans de mandat sont marqués par ses actions provocatrices et hostiles à la minorité hongroise de la ville (19 % de la population), telles que l'ajout d'une plaque irrespectueuse sur le socle de la statue de Matthias Corvin, le recouvrement du mobilier urbain (bancs, poubelles, panneaux de circulation) avec de la peinture aux couleurs du drapeau de la Roumanie (bleu, jaune et rouge), l'illumination des rues de la ville avec des ampoules de ces mêmes couleurs lors des fêtes de fin d'année, ou encore le changement du nom de certaines rues, évoquant jusque-là des personnalités hongroises[1]. Le jour de la signature du traité de base entre la Roumanie et la Hongrie, le , Funar organise une parade mortuaire dans les rues de la ville.
De plus, il est l'objet de nombreux procès intentés par des intellectuels, des journalistes et hommes politiques de Cluj, l'accusant d'insulte et de calomnie, ainsi que de plusieurs actions pénales pour des abus de pouvoir.
Durant ses mandats à la tête de Cluj-Napoca, il est à deux reprises candidat à l'élection présidentielle. En 1992, il remporte 10,8 % des suffrages exprimés lors du premier tour, dont il termine troisième. En 1996, il ne rassemble que 3,2 % des suffrages.
Sénateur
[modifier | modifier le code]Lors des élections législatives de 2004, il est élu sénateur du județ de Cluj, mais n'est pas réélu en 2008, le PRM ne dépassant pas la barre des 5 % des suffrages nécessaires pour entrer au Parlement[2].
D' à , Funar est secrétaire général du PRM, avant d'en être élu président lors du congrès du parti le , avec 530 voix, face à Corneliu Ciontu (113 voix) et à Ștefan Valentin Varga (17 voix).
Candidature à l'élection présidentielle
[modifier | modifier le code]En 2014, Gheorghe Funar dépose sa candidature à l'élection présidentielle, comme candidat indépendant. Occupant la 9e position sur les bulletins de vote, il affronte notamment son rival au sein du PRM, Corneliu Vadim Tudor[3]. Il obtient 0,47 % des voix au premier tour[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (ro)/(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu des articles intitulés en roumain « Gheorghe Funar » (voir la liste des auteurs) et en anglais « Gheorghe Funar » (voir la liste des auteurs).
- « Nationaliste pour l'éternité », Les Nouvelles de Roumanie, no 34, (lire en ligne).
- (ro) « Proces verbal privind rezultatele finale ale alegerilor pentru Camera deputaților 30 noiembrie 2008 », sur BEC parlamentare 2008.
- (ro) « Specimenul buletinului de vot », sur BEC 2014.
- (ro) « Birou Electoral Central 2014 », sur BEC 2014 (consulté le ).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- CAMPANIE "20 de ani în 20 de zile". Evenimentul anului 2000: Funar câștigă de unul singur împotriva tuturor, , Radu Neag, Adevărul
- BBC News – Mayor paints town red - and yellow and blue
- BBC World Service – Letters from Budapest: Nick Thorpe on the right to say 'yes' – about a marrying couple getting in trouble by saying "yes" to each other in their own language (Cluj, 2002).