Momères
Momères | |||||
Mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Tarbes | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées | ||||
Maire Mandat |
Christophe Roman 2020-2026 |
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Code postal | 65360 | ||||
Code commune | 65313 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Momèriens | ||||
Population municipale |
732 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 313 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 10′ 43″ nord, 0° 05′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 361 m Max. 395 m |
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Superficie | 2,34 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Tarbes (banlieue) |
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Aire d'attraction | Tarbes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Moyen Adour | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Momères est une commune française située dans le centre du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Adour, la Gespe et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée de l'Adour »), un espace protégé (l'« Adour et affluents ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Momères est une commune urbaine qui compte 732 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Tarbes et fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes. Ses habitants sont appelés les Momèriens ou Momèriennes. Le dictionnaire du Béarnais et du Gascon modernes de Simin Palay indique que les habitants de Momères sont appelés « michétos »[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Momères se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 6 km à vol d'oiseau de Tarbes[2], préfecture du département, et à 3 km de Barbazan-Debat[3], bureau centralisateur du canton du Moyen Adour dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Tarbes[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Salles-Adour (1,0 km), Horgues (1,2 km), Saint-Martin (1,9 km), Bernac-Debat (1,9 km), Arcizac-Adour (2,5 km), Allier (2,6 km), Bernac-Dessus (2,8 km), Barbazan-Debat (3,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Momères fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[5].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par l'Adour, la Gespe, un bras de l'Adour bras de la gespe et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 5 km de longueur totale[8],[Carte 1].
L'Adour, d'une longueur totale de 308,8 km, se forme dans la vallée de Campan en Haute-Bigorre de la réunion de trois torrents : l'Adour de Payolle, l'Adour de Gripp et l'Adour de Lesponne et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le golfe de Gascogne à Anglet, après avoir traversé 118 communes[9].
Climat
[modifier | modifier le code]Le climat est tempéré de type océanique, en raison de l'influence proche de l'océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,6 | 1,3 | 2,7 | 5,2 | 8,3 | 11,6 | 14,1 | 13,9 | 11,7 | 8 | 3,6 | 1,3 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 5,3 | 6,1 | 7,8 | 10 | 13,3 | 16,7 | 19,3 | 19 | 17,2 | 13,3 | 8,5 | 5,8 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,9 | 11 | 12,9 | 14,8 | 18,3 | 21,7 | 24,5 | 24 | 22,6 | 18,6 | 13,4 | 10,4 | 16,8 |
Ensoleillement (h) | 108,8 | 118,8 | 155,6 | 157,2 | 181,3 | 191,5 | 215,5 | 196,4 | 194,5 | 164,4 | 124,4 | 104,4 | 1 912,8 |
Précipitations (mm) | 112,8 | 97,5 | 100,2 | 105,7 | 113,6 | 80,7 | 57,3 | 70,3 | 71 | 85,2 | 93 | 112,1 | 1 099,4 |
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espaces protégés
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11],[12]. Dans ce cadre, la commune fait partie[13]. Un espace protégé est présent sur la commune : l'« Adour et affluents », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 215,8 ha[14].
Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée de l'Adour »[16], d'une superficie de 2 694 ha, un espace où les habitats terrestres et aquatiques abritent une flore et une faune remarquable et diversifiée, avec la présence de la Loutre et de la Cistude d'Europe[17].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[18] : « l'Adour, de Bagnères à Barcelonne-du-Gers » (2 786 ha), couvrant 59 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 40 dans les Hautes-Pyrénées[19] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[18] : l'« Adour et milieux annexes » (3 634 ha), couvrant 60 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 41 dans les Hautes-Pyrénées[20].
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Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Momères est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tarbes[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 6],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (82,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (50,9 %), zones urbanisées (27 %), prairies (22,1 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
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Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Logement
[modifier | modifier le code]En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 293[I 6].
Parmi ces logements, 91.4 % sont des résidences principales, 1.1 % des résidences secondaires et 7.5 % des logements vacants.
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Cette commune est desservie par la route départementale D 935 et par la route départementale D 16.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Momères est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[24]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999 et 2009[25],[22].
Momères est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[26]
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 341 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 341 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].
Toponymie
[modifier | modifier le code]On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[30] qui rapporte les dénominations historiques du village :
Dénominations historiques :
- De Maumeres, De Maumeras (XIIe siècle, cartulaire de Bigorre) ;
- Momeres (1285, montre Bigorre) ;
- De Momeriis, latin (1313, Debita regi Navarre ; 1342, pouillé de Tarbes ; 1379, procuration Tarbes) ;
- Momeras (1397, livre vert de Bénac) ;
- Momeras (1429, censier de Bigorre) ;
- Momeres (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Nom occitan : Momèras.
Histoire
[modifier | modifier le code]Il est difficile d’établir sur des bases solides et même sur des documents précis l’étymologie du nom de la commune. Il est permis cependant, étant donné le caractère de la population, de supposer une étymologie rationnelle. Le nom de Momères pourrait bien avoir pour origene Momerie. Cette hypothèse semble puiser un certain crédit dans le fait que la commune actuelle était autrefois, en partie, propriété d’un couvent de bénédictines, dont chaque habitant recevait toutes les semaines trois petites miches. De là vient sans doute l’origene du surnom dont on a gratifié les Momériens « croque michetas de Momères ». Quoi qu’il en soit, c’était là une condition qui devait imposer aux habitants certains devoirs religieux rigoureusement remplis, ces devoirs n’eussent-ils pas été tout à fait à leur goût. De ces dehors obligés à l’idée de Momerie, il n’y a qu’un pas, et ce pas a dû être vite franchi dans un pays où la raillerie est peut-être le principal caractère de la population.
L’existence du couvent des bénédictines rappelle une légende très vague comme tout ce qui est légende. On parle d’un combat que le prieur du couvent, à la tête des Momériens, aurait livré à un ennemi qui serait venu l’attaquer. Quel était cet ennemi, quelle est la date du combat, on n’en sait absolument rien. Quelque éloignée que soit déjà de nous cette lamentable époque, les événements qu’elle a vu s’accomplir appartiennent à l’histoire. Il faut évidemment remonter plus haut et atteindre les incursions des Sarrasins, du moins les luttes qu’on avait l’habitude de se livrer entre voisins puissants dans les cours du XIIe siècle ou la présence des Anglais dans le pays pendant la guerre de Cent Ans.
Le prieuré fut établi au XIIe siècle à Momères par les Dames de Fontevrault, ordre placé sous les règles de l'ancien chevalier-croisé Robert d'Arbrissel. Et l'on sait que Pétronille, comtesse de Bigorre de 1191 à 1253 fut l'un de ses plus ardents soutiens. Ce prieuré eut à souffrir des guerres de religion et ses titres furent malheureusement brûlés en 1569 par les troupes de Montgomery. Il resta cependant actif jusqu'à la Révolution.
Il s'agit également du village natal de Monseigneur Dominique Peyramale, curé de Lourdes dont le père et le frère furent médecins de la commune.
Bernadette Soubirous y séjourna du lundi au samedi , avant son départ pour Nevers. Ce sont les seules et uniques vacances de sa vie. Ce séjour, aux dires de sa cousine Jeanne védère, institutrice de l'école des filles, restera pour elle « une oasis de bonheur ». Chaque jour, elle priait devant la Vierge en bois polychrome de l'église paroissiale, datant de l'époque des Dames de Frontevrault.
Monographie
[modifier | modifier le code]- I
La commune de Momères, canton et arrondissement de Tarbes, à six kilomètres au sud de cette ville, est située en plaine, sur le bord de l'Adour.
Elle est bornée au nord par les communes de Horgues et d'Odos ; à l'est par celles de Salles-Adour et de Bernac-Debat ; au sud et à l'ouest, par Saint-Martin.
Son territoire est de 218 hectares seulement.
Les canaux du moulin et de la Gespe, qui dérivent de l'Adour, viennent le fertiliser et y entretenir la verdure et la fraîcheur.
Momères compte une population agglomérée de 530 habitants (126 maisons et 131 ménages).
Quoique les habitants n'émigrent point, ce chiffre tend plutôt à diminuer qu'à augmenter, car le nombre des naissances est toujours inférieur à celui des décès, et il y a beaucoup de vieux célibataires des deux sexes.
La commune est administrée par un maire, un adjoint et douze conseillers municipaux.
Elle forme une succursale desservie par un seul prêtre.
Elle fait partie de la perception de Laloubère et relève du bureau de poste de Tarbes.
Le centime a une valeur de 18 francs. Les revenus ordinaires s'élèvent à environ 1.200 francs.
- II
La population est essentiellement agricole. Vingt hectares sont annuellement consacrés à la culture du froment, 45 à celle du méteil, 45 à celle du maïs et 25 à celle des pommes-de-terre. Je ne parle pas des cultures dérobées du petit millet, du sarrasin, ni du trèfle incarnat.
Les prairies naturelles occupent une superficie de soixante-deux hectares et les prairies artificielles environ six hectares.
Naguère encore, le sol arable était soumis à l'assolement biennal (blé et maïs). Maintenant soit que les conférences de l'excellent professeur départemental d'agriculture aient produit leur effet, soit que l'exemple d'agriculteurs intelligents ait été plus puissant que les préceptes, l'assolement triennal est généralement adopté dans la commune, avec la rotation suivante : blé, maïs, pommes-de-terre.
On peut évaluer le rendement moyen par hectare à :
- - Froment : 18 hectolitres.
- - Méteil : 20 hectolitres.
- - Maïs : 36 hectolitres.
- - Pommes-de-terre : 120 hectolitres.
On ne compte dans le territoire de la commune que six hectares de bois (essence de chêne) non soumis au régime forestier et cinq hectares de vigne.
Le phylloxéra n'a pas encore fait son apparition ici ; mais le mildew y exerce ses ravages depuis trois ans. Plusieurs cultivateurs l'ont combattu l'année dernière (la plupart avec succès) au moyen de la bouillie bordelaise.
Cette année, toutes les vignes seront traitées d'après ce que l'on s'accorde à dire.
Vingt à trente degrés centigrades en été, dix à douze au printemps ; douze à quinze en automne ; trois à quatre degrés au-dessous de zéro dans les plus grands froids de l'hiver, telle est à peu près la température moyenne de Momères qui se trouve à environ quatre cents mètres d'altitude.
Le climat est salubre, il n'est pas rare,en effet, de voir des personnes dépasser l'âge de quatre-vingt-dix ans.
- III
Les habitants de cette commune se livrent avec succès à l'élevage des animaux domestiques qu'ils choisissent et soignent avec intelligence, comme le prouvent les nombreux prix qu'ils remportent annuellement dans les divers concours.
Les vaches laitières de Lourdes sont particulièrement recherchées ici.
Les chevaux pur sang anglais et les chevaux anglo-arabe y sont élevés en assez grand nombre aussi.
Quelques cailles en été, quelques grives en automne et au commencement du printemps, tel est à peu près tout le gibier de Momères ; car il n'y a plus de perdrix et bientôt plus de lièvres au dire des chasseurs.
Il n'y a presque plus de poissons dans l'Adour depuis que les pêcheurs savent les détruire avec du chlorure de chaux.
Le village est traversé du nord au sud par la route nationale N° 135 qui conduit à Tarbes et à Bagnères.
L'embranchement du chemin de fer de Tarbes à Bagnères dessert la commune ; la station de Bernac-Debat se trouve à environ 1.200 mètres de Momères.
Il ne se tient dans la commune ni foires, ni marchés. Il n'y a pas de commerce local.
Les mesures métriques sont seules en usage ici. La seule mesure ancienne conservée est le journal (mesure agraire de la valeur de 22 à 43).
- IV
Il est difficile d'établir sur des bases solides et même sur des documents précis l'étymologie du nom de la commune. Il est permis cependant, étant donné, le caractère de la population, de supposer une étymologie rationnelle. Le nom de Momères, pourrait bien avoir pour origene le mot momerie. les habitants de cette localité sont généralement doués d'un esprit raillant, et d'autre part, ils sont profondément attachés au culte de la religion catholique. Il n'est pas impossible que dans un temps plus ou moins reculé, la population ait été regardée comme s'attachant trop exclusivement aux pratiques extérieures de ce culte, et que l'on ait voulu stigmatiser, par un mot destiné à rappeler cette habitude, une manifestation exagérée de sentiments pour sincères.
Cette hypothèse semble puiser un certain crédit dans un fait que la tradition a conservé. La commune actuelle était autrefois, dit-on, la propriété d'un couvent de Bénédictines, dont chaque habitant recevait toutes les semaines trois petites miches. De là vient sans doute l'origene du surnom dont on a gratifié les Momériens, Croque-michetas de Momères. Quoi qu'il en soit, c'était là une condition qui devait imposer aux habitants certains devoirs religieux rigoureusement remplis, ces devoirs n'eussent-ils pas été tout à fait de leur goût. De ces dehors obligés à l'idée de momerie, il n'y a qu'un pas, et ce pas a dû être vite franchi dans un pays où la raillerie est peut-être le principal caractère de la population.
L'existence du couvent des Bénédictines rappelle une légende très vague comme tout ce qui est légende. On parle d'un combat que le prieur du couvent, à la tête des Momériens, aurait livré à un ennemi qui serait venu l'attaquer. Quel était cet ennemi, quelle est la date du combat, on n'en sait absolumment rien. Il ne saurait être question, selon moi, d'un épisode de la guerre civile du XVIe siècle. Quelque éloignée que soit déjà de nom cette lamentable époque, les évènements qu'elle a vus s'accomplir appartiennent à l'histoire. Il faut évidemment remonter plus haut et atteindre sinon les incursions des Sarrasins, du moins les luttes qu'on avait l'habitude de se livrer entre voisins puissants dans le cours du XIe siècle sous la présence des Anglais dans notre pays pendant la guerre de cent ans.
- Enseignement
Une école publique pour les garçons et une école publique pour les filles donnent l'instruction primaire élémentaire dans la commune. Il n'y a pas très longtemps qu'il n'y avait qu'une école mixte, et encore était-elle dirigée par un tisserand qui donnait ses leçons en lançant la navette, toujours au dire des habitants, car je n'ai trouvé dans les archives aucun document concernant les écoles, qui soit antérieur à 1850.
Les écoles sont assez bien fréquentées, et, depuis plusieurs années, il ne s'est trouvé dans la localité aucun conscrit illettré ; tous savent lire et écrire. Tous les conjoints signent leur acte de mariage.
La caisse d'épargne est instituée dans l'école des garçons depuis bientôt huit ans ; mais elle avance à pas de tortue.
La bibliothèque scolaire n'existe pas encore ; mais elle va fonctionner prochainement.
Mettant en pratique les conseils qui nous ont été donnés en conférence pédagogique par Mr l'Inspecteur primaire, j'ai obtenu un placard propre à recevoir des livres, et, dernièrement le conseil municipal a voté une allocation pour l'achat d'ouvrages.
Donc la bibliothèque populaire peut être considérée comme instituée à l'école de garçons.
Puissé-je, avant de terminer ma carrière, doter l'école qui m'a été confiée et la commune de Momères, de tous les éléments propres à élever le niveau intellectuel et moral de la population ! Ce serait le couronnement désiré de mon œuvre. C'est en tout cas, avec le désir de remplir convenablement ma tâche, mon vœu le plus ardent, et ce sera mon but le plus résolument poursuivi.Cadastre napoléonien de Momères
[modifier | modifier le code]Le plan cadastral napoléonien de Momères est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[32].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Historique administratif
[modifier | modifier le code]Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Tarbes, canton de Tarbes (1790), Tarbes-Sud (1801), de Séméac (1973), de Laloubère (1982)[33].
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Momères appartient à la Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées créée en et qui réunit 86 communes.
Services publics
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].
En 2021, la commune comptait 732 habitants[Note 8], en évolution de −3,05 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2017[39].
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune compte 312 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 775 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 130 €[I 7] (20 420 € dans le département[I 8]).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 5,8 % | 5,6 % | 4,3 % |
Département[I 10] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 429 personnes, parmi lesquelles on compte 79,3 % d'actifs (75 % ayant un emploi et 4,3 % de chômeurs) et 20,7 % d'inactifs[Note 10],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 12]. Elle compte 71 emplois en 2018, contre 75 en 2013 et 71 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 329, soit un indicateur de concentration d'emploi de 21,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,5 %[I 13].
Sur ces 329 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 35 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 92,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 4,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Christophe (XVIIe - XVIIIe siècles).
- La mairie, maison natale de monseigneur Peyramale.
-
-
Le clocher -
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Mgr Dominique Peyramale, curé de Lourdes à l'époque des dites apparitions de la Vierge Marie à Bernadette Soubirous, y est né.
- Bernadette Soubirous, qui possédait de la famille à Momères : sa cousine, Jeanne Védère, y fut institutrice et son grand-père y possédait un moulin. La mère de Jeanne Védère était la sœur ainée de François Soubirous, père de Bernadette.
- Le général Deffis, commandant de l'école militaire de Saint-Cyr en 1881.
- Jérémy Rimbaud a grandi à Momères.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
D'argent à la croix aux extrémités pattées d'azur pommetée de 8 pièces d'or ; au chef d'azur chargé de 3 croissants d'or.
Commentaires : Blason officiel vérifié auprès de la mairie.
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Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Momères sur le site de l'Insee
- Momères sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Tarbes comprend une ville-centre et quatorze communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Momères » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Momères ».
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Tarbes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tarbes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee : Rapport statistique communal pour la commune de Momères
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Momères » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Momères » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Momères » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- (oc) Simin Palay, Le Dictionnaire du Béarnais et du Gascon modernes, Pau, Marrimpouey jeune, , 666 p. (lire en ligne), vol. 2, p. 234, entrée "michéte, miquéte".
- Stephan Georg, « Distance entre Momères et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Momères et Barbazan-Debat », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Momères », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 287-289.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Momères », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « l'Adour »
- « Climatologie mensuelle à Tarbes », sur le site de l'association InfoClimat (consulté le ).
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Parc national des Pyrénées - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Momères », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7300889 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Momères », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF « l'Adour, de Bagnères à Barcelonne-du-Gers » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF l'« Adour et milieux annexes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Momères », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie (PDPFCI) 2020 – 2029 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur hautes-pyrenees.gouv.fr (consulté le ).
- « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Momères », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- Michel Grosclaude et Jean-Francois Le Nail, intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées, Tarbes, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, , 348 p. (ISBN 2-9514810-1-2, BNF 37213307)..
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Monographie de Momères en 1887
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral de Momères en 1819
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées
- « Liste des juridictions compétentes pour Momères », sur le site du ministère de la Justice (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Annuaire : Résultats de recherche »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).