Saint-Saturnin-lès-Apt
Saint-Saturnin-lès-Apt | |||||
Photo du village prise depuis Romanet. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Vaucluse | ||||
Arrondissement | Apt | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pays d'Apt-Luberon | ||||
Maire Mandat |
Christian Bellot 2020-2026 |
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Code postal | 84490 | ||||
Code commune | 84118 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saturninois, Saturninoises | ||||
Population municipale |
2 947 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 56′ 42″ nord, 5° 23′ 04″ est | ||||
Altitude | Min. 217 m Max. 1 093 m |
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Superficie | 75,79 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Saint-Saturnin-lès-Apt (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Apt (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Apt | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | http://www.saintsaturninlesapt.fr | ||||
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Saint-Saturnin-lès-Apt est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Géographie
[modifier | modifier le code]Située à environ 350 m d'altitude, l'agglomération actuelle est bâtie sur un site de rupture de pente, au point de contact entre les confins septentrionaux des terrains agricoles de la vallée du Calavon et les premiers contreforts des Monts de Vaucluse. Le hameau (aujourd'hui déserté) de Travignon (924 m), à plusieurs kilomètres au nord-est du village actuel est le témoin d'une occupation autrefois plus dense du territoire communal actuel[1].
Accès et transport
[modifier | modifier le code]Le village de Saint-Saturnin-lès-Apt est adossé à un des flancs des Monts de Vaucluse, face à la vallée nord du massif du Luberon. Il est situé à 50 km d'Avignon, 19 km de Gordes par la route départementale 2 et 9 km d'Apt par la route départementale 943.
La gare TGV la plus proche est la gare d'Avignon TGV. La commune est desservie par les sorties de l'autoroute A7 à Avignon sud ou Cavaillon.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Lioux | Sault | Lagarde-d'Apt, Saint-Christol |
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Joucas, Murs |
N | Villars | ||
O Saint-Saturnin-lès-Apt E | ||||
S | ||||
Roussillon | Apt, Gargas |
Relief
[modifier | modifier le code]La commune, partie de la zone du parc naturel régional du Luberon, est la plus étendue du canton d'Apt avec un peu moins de 80 km2. Son relief est assez important. Environ un tiers de la commune est situé entre 250 et 400 m d’altitude (+/- la partie sud de la commune). C'est la partie agricole, mais aussi la partie la plus occupée (lotissements récents et une trentaine de hameaux). Le reste, entre 400 et 1 100 m, est composé de garrigues, de bois de chênes ou de résineux, et d'un peu d'amandiers, de lavandes, etc.
Sismicité
[modifier | modifier le code]Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse, dont celui de l'Isle-sur-la-Sorgue auquel appartient la commune, sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[2].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune possède un réservoir de 4 300 m3 pour l'irrigation. L'eau provient du canal de Provence et traverse le Luberon par un tunnel.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 786 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 3,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,6 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,5 | 1,4 | 4,1 | 6,8 | 10,5 | 13,9 | 16,2 | 16,1 | 12,7 | 9,8 | 5,2 | 2,2 | 8,4 |
Température moyenne (°C) | 5,8 | 6,4 | 9,8 | 12,6 | 16,6 | 20,6 | 23,2 | 23,1 | 18,8 | 14,8 | 9,5 | 6,3 | 14 |
Température maximale moyenne (°C) | 10 | 11,4 | 15,4 | 18,4 | 22,7 | 27,2 | 30,3 | 30,1 | 24,9 | 19,7 | 13,8 | 10,3 | 19,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−14,6 07.01.1985 |
−13 11.02.1986 |
−8,6 01.03.05 |
−2,4 04.04.1984 |
0,7 06.05.1991 |
4,3 04.06.1984 |
8 01.07.1981 |
6,3 30.08.1986 |
3,1 25.09.02 |
−2,1 30.10.1997 |
−7,9 23.11.1988 |
−9,2 16.12.01 |
−14,6 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20 28.01.02 |
22,5 03.02.20 |
25,5 09.03.00 |
28,5 29.04.05 |
33,4 24.05.09 |
43,7 28.06.19 |
38,7 22.07.1983 |
38,8 04.08.17 |
33,7 14.09.20 |
30,3 02.10.1997 |
22,4 11.11.1984 |
20,8 31.12.21 |
43,7 2019 |
Précipitations (mm) | 55,6 | 38,1 | 41 | 65 | 63,6 | 42,9 | 33,7 | 40,1 | 87,9 | 89,2 | 97,2 | 55,4 | 709,7 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
10 1,5 55,6 | 11,4 1,4 38,1 | 15,4 4,1 41 | 18,4 6,8 65 | 22,7 10,5 63,6 | 27,2 13,9 42,9 | 30,3 16,2 33,7 | 30,1 16,1 40,1 | 24,9 12,7 87,9 | 19,7 9,8 89,2 | 13,8 5,2 97,2 | 10,3 2,2 55,4 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Saturnin-lès-Apt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Saturnin-lès-Apt[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Apt, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[11]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 3,6 % | 273 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 3,4 % | 260 |
Vignobles | 7,8 % | 595 |
Vergers et petits fruits | 3,3 % | 255 |
Oliveraies | 3,3 % | 251 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 8,8 % | 676 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 3,5 % | 272 |
Forêts de feuillus | 30,6 % | 2349 |
Forêts de conifères | 4,5 % | 347 |
Forêts mélangées | 5,4 % | 418 |
Végétation sclérophylle | 24,3 % | 1863 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 1,5 % | 117 |
Source : Corine Land Cover[14] |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Sant Savornin d'Ate en provençal selon la norme classique et Sant Savournin d'At selon la norme mistralienne. Cité au Xe siècle : Sanctus Saturninus.
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire et Antiquité
[modifier | modifier le code]Perréal
(Podium regalis) Aux temps de l'indépendance gauloise, cette colline était habitée par diverses tribus. Faisait partie des propriétés de st saturnin et classée sur le territoire d'Apt.
Aniane
Les peuplades gauloises se groupèrent vers 330 av. J.-C. au pied de Perreal, quartier Saint-Pierre, et formèrent le village d'Aniane qui fut brûlé par les Sarrasins en 869.
Saint Saturnin
C'est donc en 869 que 12 réfugiés d'Aniane vinrent construire une forteresse sur le rocher et quelques maisons qui prit le nom d'Aniane jusqu'au XIe siècle lors de la consécration de l'église paroissiale à saint Saturnin en 1056.
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]- succession chronologique des seigneurs de Saint-Saturnin-lès-Apt
- 871-881 Milo Montant
- 881-886 Milo Montant (fils du précédent)
- 886-918 Teubert (fils du précédent)
- 918-987 Ingarbel (fils du précédent)
- 987-990 Pons Polverel (fils du précédent)
- 991-992 Arbaud d'Apt
- 992-1090 Bernard d'Agoult
- 1112-1170 Bertrand d'Agoult
- 1170- ? Isnard d'Agoult
- 1302-1326 Bernard de Puyloubier
- 1326-1327 Bugondion d'Agoult
- 1327-1330 Isabelle d'Agoult
- 1330-1331 Astergius de Petra (époux de la précédente)
- 1359-1373 Foulques d'Agoult
- 1372- ? Elzear de Puyloubier
- 1372-1378 Mendulion
- 1378-1381 Jacqueline Puyloubier
- 1381-1388 Guillaume d'Augier (époux de la précédente)
- 1388-1406 Brion d'Agoult
- 1406-1408 Guillaume de Luc
- 1408-1410 Reforciat d'Agoult
- 1410-1419 Fouquet d'Agoult (frère du précédent)
- La seigneurie fut vendue probablement au même par Yolande d'Aragon
- 1419-1457 Reforciat d'Agoult
- 1458-1480 Raymond d'Agoult
- 1480-1481 Louise d'Agoult
- 1481-1499 Claude de Montauban (époux de la précédente)
- 1499-1540 Louis d'Agoult Montauban (fils du précédent)
- 1540-1586 François d'Agoult Montaiban
- 1586-1598 Louis d'Agoult Montauban
- 1598-1602 Catherine d'Agoult (mère du précédent)
- 1602-1632 François de Beaume
- 1632-1637 Ferdinand de Beaume (fils du précédent)
- 1631-1655 François de Beaume
- 1655-1663 la Marquise de Vins
- 1663-1681 Jean de Vins(fils de la précédente)
- 1731-1752 Comte de Vintimille
- 1752-1773 Jean Pierre François de Monclar
- 1773-1789 Jules François de Monclar.
Au XIIe siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possède deux églises rurales, Sancti Andreae de Crossaniis ou de Arnavis, et Sancti Martini de Crossanicis, aujourd’hui disparues ou en ruines[15]. Fief des Puyloubier en 1302. Medulionis de Sancto-Saturnino, viguier d'Arles (1346) puis de Marseille (1348-49), fut chevalier et seigneur de Saint-Saturnin d'Apt. Cet officier était peut-être Medulionis de Sancto-Saturnino, origenaire de Villars (baillie de Apt), seigneur de Saint-Saturnin d'Apt[16] qui vendit, en 1354, sa seigneurie de Vilars à Hugues de Sallono pour 4 000 florins d'or. Selon Papon, il fit partie de ces Provençaux qui servirent le duc de Calabre en Campanie, en 1328.
Fief de Guillaume de Luc en 1406.
Renaissance
[modifier | modifier le code]Durant la deuxième moitié du XVIIIe siècle, création ou amélioration des routes et chemins[17].
La commune prend le nom de Saint Savournin en 1607[18] puis, de Saint Saturnin en 1770[18].
Période moderne
[modifier | modifier le code]Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.
2ᵉ Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Le 1er juillet 1944, 13 personnes sont fusillées par des soldats de la Waffen SS, dont la résistante Blanche Gaillard, "veuve et mère de quatre enfants, fusillée sous les yeux de sa fille de cinq ans et demi".
Le 11 août, ce sont 3 autres hommes qui sont "victimes d'une expédition punitive" et tués par les nazis.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Fiscalité
[modifier | modifier le code]Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 6,55 % | 0,00 % | 7,34 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 9,55 % | 0,00 % | 10,20 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 47,07 % | 0,00 % | 28,14 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 0,00 % | 22,71 % | 13,00 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable. La commune ne touche pas de taxe professionnelle.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].
En 2021, la commune comptait 2 947 habitants[Note 6], en évolution de +7,87 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune possède une école maternelle et deux écoles primaires publiques[27], les élèves sont ensuite affectés au collège[28] et au lycée[29] Charles-de-Gaulle d'Apt[30].
Sports
[modifier | modifier le code]La ville possède 250 km de sentiers balisés et une piscine municipale.
Le col de la Liguière est au programme de la 11e étape du Tour de France 2021 entre Sorgues et Malaucène depuis Saint-Saturnin au km 85 avec une longueur de 9,3 km à 6,7 %.
Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]Vergers de cerisiers, oliviers, vignobles.
La commune produit des vins AOC ventoux. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origene contrôlée peuvent revendiquer, après agrément le label vin de pays d'Aigues[31].
Joseph Talon, le père de la trufficulture moderne, avait un principe simple « Si vous voulez récolter des truffes, plantez des glands ». Il prouva la véracité de cette maxime, dès 1810 en utilisant des glands de chênes truffiers. Il eut de nombreux adeptes qui, tout au cours du XIXe siècle, plantèrent des chênes blancs ou verts, mais aussi du frêne, du charme ou du tilleul, arbres avec lesquels la rabasse vit en symbiose. En 1868, le Vaucluse récoltait 380 tonnes de truffes, tant dans le massif du Luberon que dans les monts de Vaucluse ou le mont Ventoux[32].
Tourisme
[modifier | modifier le code]Comme l'ensemble des communes du Luberon, le tourisme joue un rôle, directement ou indirectement, dans l'économie locale.
On peut considérer trois types de tourisme en Luberon :
- Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche des villages perchés ou sur des festivals.
- Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux ou des fêtes folkloriques.
- Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offre le Luberon et ses environs[33].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Malgré les villas récentes qui foisonnent tout autour du village, la partie ancienne a beaucoup de charme avec ses deux moulins à vent du XVIIe siècle, les vestiges de son château médiéval ainsi que trois enceintes fortifiées construites aux XIIIe, XIVe et XVIe siècles, dont il subsiste le portail « Ayguier ».
Plusieurs aiguiers du XIXe siècle (dont un avec impluvium à ciel ouvert) et des cabanes en pierre sèche, aussi appelées bories.
- Église Notre-Dame de Croagnes.
- Église Saint-Étienne de Saint-Saturnin-lès-Apt.
- Château de Bourgane[34], Inscrit MH (2003), où est mort le magistrat Jean-Pierre-François Ripert de Monclar
-
Le château de Saint-Saturnin vu d'en dessus.
-
Le barrage de Saint-Saturnin vu depuis le haut de son mur. On devine l'ancien mur du barrage en bas à droite. Au-dessus, le château de Saint-Saturnin ainsi que les vestiges des fortifications.
-
Aiguier de Gayéaux.
-
Église haute
Vie locale
[modifier | modifier le code]Marché le mardi matin.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Michel Field, natif du village.
- Josiane Balasko y possède une maison.
- Henri Denis Mille (1837-1904), général sorti du rang[35] sous la IIIe République.
- Alain De Greef habitait la commune et y est décédé.
- Joseph Talon, rabassié, père de la trufficulture moderne, a une statue à son effigie sur une des places du village.
- Olympe Audouard, née Olympe-Félicité Jouval, femme de lettres et féministe française, est origenaire de Saint-Saturnin-les-Apt.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes peuvent se blasonner ainsi : De gueules à la vache arrêtée d'or, montrant les deux yeux, accompagnée en chef d'une étoile du même et en pointe d'une croisette d'argent. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Saturnin-lès-Apt comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Étant déporté, son premier adjoint Léopold Empereur assure l'intérim d'août 1944 à octobre 1945.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
[modifier | modifier le code]- Institut Géographique National - Carte de randonnée 3242 OT.
- Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Saturnin Les Apt » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Saint-Saturnin Les Apt » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Saturnin-lès-Apt », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Saturnin-lès-Apt ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Apt », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
- Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 229.
- AD du 13, série B1589f94v.
- histoire, 2e partie sur le site officiel
- (fr) Le patrimoine sur le site officiel
- Pierre tombale de Louis Francois Raphaël Cantareuil, sur Geneanet
- Notice GEOFFROY Jean par Gilles Morin, version mise en ligne le 6 janvier 2009, dernière modification le 3 juillet 2009
- [1]
- « Impôts locaux à Saint-Saturnin-lès-Apt », taxes.com.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Enseignement publique primaire en Vaucluse », Académie Aix-Marseille.
- « Carte scolaire du Vaucluse », Conseil général de Vaucluse, .
- « Cartes scolaire des lycèes de Vaucluse », Inspection académique de Vaucluse.
- « Cité scolaire d'Apt », Académie Aix-Marseille.
- Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
- Truffe, le diamant noir de la Provence
- Voir Massif du Luberon
- Notice no PA84000040, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Emile Obled, Général Henri Mille, une carrière militaire avant 1914, Presses de Valmy, .
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Sylvain Gagnière et Léon Germand, La Grotte sépulcrale de la Lave à Saint-Saturnin-d'Apt, 1942
- Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, 1986, , 475 p. (ISBN 2-903044-27-9)
- Robert Bourcart, L'embuscade de Saint-Saturnin-d'Apt. Contribution à l’histoire du maquis Ventoux, Publication de l’Association des Médaillés de la Résistance de Vaucluse, Imprimerie Nouvelle, Annecy, 1990.
- Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
- François Berjot, Lucien Bourgue, Émile Obled, Robert Harbonnier, Christiane Faivet, Michel Wanneroy, Yvette Dalou, Préface de Jean-Denis Bredin de l'Académie Française, Une terre de Provence sous la Révolution. Le pays d'Apt, n° spécial d'Archipal, Apt, 1990,
- Michel Wanneroy, Le château et la chapelle de Saint-Saturnin-lès-Apt à travers les vestiges, les écrits et l'architecture, Archipal revue no 42, 1997
- Christian Markiewicz, La chapelle du château de Saint-Saturnin-lès-Apt, approche archéologique Archipal revue no 42, 1997
- Michel Wanneroy, Mémoires concernant: fêtes, loisirs et anecdotes sur Saint-Saturnin Archipal, revue no 57, 2005.
- Émile Obled et Michel Wanneroy, Saint-Saturnin-lès-Apt. Histoire. Société. Patrimoine, Éd. Archipal, Apt 2007
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Saint-Saturnin-lès-Apt sur le site de l'Institut Géographique National