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Bataille du Tage

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Bataille du Tage
Description de cette image, également commentée ci-après
Campagnes d'Hannibal Barca dans la Meseta centrale en -
Informations générales
Date Automne
Lieu Gué du Tage à Valdeguerra, municipalité de Colmenar de Oreja (Communauté de Madrid)
Issue Victoire décisive carthaginoise
Belligérants
Carpétans
Contingents vaccéens et olcades
Carthage
alliés africains, alliés orétans et divers mercenaires (es)
Commandants
Chefs de tribus (Carpétans, Vaccéens et Olcades) Hannibal Barca
Forces en présence
100 000 hommes (Polybe et Tite-Live)
40 000 hommes (estimation moderne)
20 000 fantassins
6 000 cavaliers
40 éléphants
Pertes
8 000 fantassins (estimation) 600 cavaliers (estimation)
1 000 fantassins (estimation)

Conquête de l'Espagne barcide

La bataille du Tage est une bataille survenue dans le cadre des campagnes carthaginoises contre les peuples de la Meseta. Elle se déroule en à côté de la dite rivière, face à une armée commandée par Hannibal Barca contre une grande armée des Carpétans, à laquelle ce sont joints des contingents des Vaccéens et des Olcades. Selon les chiffres qui nous sont transmis par les sources classiques, il s'agit de la bataille qui implique le plus grand nombre de combattants dans la péninsule Ibérique avant la présence romaine.

Cet affrontement constitue la première bataille rangée menée par le commandant carthaginois – alors âgé de 27 ans – après les sièges d'Althia, d'Hermantica (Salamanque) et d'Arbocala (Toro).

Cette bataille a lieu dans l'un des gués qui permettent de franchir le Tage dans sa partie supérieure. La zone est connue sous le nom de Valdeguerra, à Colmenar de Oreja. En raison du début de la campagne d'Hannibal Barca au printemps, du trajet effectué depuis Qart Hadasht jusqu'au lieu de la bataille (soit plus de 1 200 km) et du temps passé aux sièges d'Hermantica et d'Arbocala, il est possible d'estimer que la bataille s'est déroulée au cours de l'automne.

Contexte historique

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Après sa défaite lors de la première guerre punique, Carthage oriente ses forces vers la conquête de la péninsule Ibérique afin de trouver une source alternative aux ressources fournies par les territoires de Sicile et de Sardaigne perdus au profit de Rome, et ainsi éviter de tomber dans une dépendance vis-à-vis des marchands italiens[A 1]. Les deux premiers commandants puniques qui se succèdent, Hamilcar Barca puis Hasdrubal le Beau, tentent d'obtenir la soumission, par la force ou par des alliances, des territoires tartessiens et ibériques du sud et du sud-est de la péninsule[B 1]. Une fois ces territoires conquis ou vassalisés, Hasdrubal le Beau, peu avant sa mort, lance des actions militaires visant à prendre le contrôle des territoires intérieurs de la Meseta[1].

Après la mort d'Hasdrubal le Beau aux mains d'un client du roi Tagus, Hannibal Barca est choisi comme chef de l'armée carthaginoise en Ibérie[A 2]. Il poursuit la stratégie mise en place par son prédécesseur et beau-frère en soumettant en les Olcades, situés au sud-est de la Meseta, et entreprenant une campagne contre les Vaccéens situés au nord-est de ce haut-plateau en [2]. Ses objectifs sont multiples[3] : prisonniers de guerre qui vont travailler dans leurs mines, réserves de céréales, mercenaires pour l'armée et d'autre part, sécuriser l'arrière de leur territoire principal avant de se lancer dans leur expédition contre Rome[A 3].

Pour cette campagne sur la Meseta, Hannibal Barca quitte Qart Hadasht et se dirige vers l'extrémité orientale de la Sierra Morena pour la border sur son versant nord, traversant le territoire de ses alliés Oretans en direction de l'ouest jusqu'à atteindre le territoire des Vettons, où il tourne vers le nord le long de le tracé qui sera plus tard la Vía de la Plata jusqu'à atteindre l'objectif final de sa campagne : le territoire des Vaccéens[4].

Chez les Vaccéens, Hannibal Barca assiège d'abord Hermantica qu'il réussit à prendre après plusieurs combats et négociations[A 2]. Il assiège ensuite Arbocala pour finalement la prendre après une résistance acharnée de la part de ses habitants[5]. Au retour de cette campagne, Hannibal est intercepté par une armée carpétane qui est rejointe par des fugitifs vaccéens et olcades, ces deux derniers peuples ayant convaincu les Carpétans d'attaquer les Carthaginois[6],[B 2].

Forces en présence

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Armée carthaginoise et alliés

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La composition de l'armée carthaginoise est difficile à établir[C 1]. Les hypothèses sont basées sur des sources grecques ou romaines (Diodore de Sicile, Polybe ou Tite-Live) qui sont souvent hostiles aux Carthaginois[C 2]. Les sources puniques ont disparu et l'archéologie n'a pas encore permis de compenser cette perte[C 1]. L'historiographie récente remet en cause l'usage massif des mercenaires par celle-ci, l'appel aux citoyens puniques semble courant[C 3].

L'armée punique a un caractère hellénistique[C 4], avec un noyau formé de phalanges d'infanterie lourde, compacte, bien entraînée pour permettre une maniabilité raisonnable et très puissante en attaque frontale[C 3]. Ces phalanges, sans sarisse, soutenues par des unités d'infanterie légère et de cavalerie peu nombreuses[C 5]. Les membres de ces unités, probablement déjà entraînés sous Hamilcar Barca, sont assez professionnels tout en ayant servi longtemps, ce qui a permis une formation efficace et homogène[C 6]. Quant à leurs armes, elles sont standardisées, même si les Carthaginois ont recours à l'utilisation d'armes « exotiques » comme les éléphants de guerre[C 7].

En Ibérie carthaginoise, cette armée est dirigée par des officiers supérieurs composés de nobles carthaginois, mais à sa base ses citoyens combattent peu en dehors de l'Afrique à partir de la première guerre punique[C 8]. Elle est donc composée principalement dans ce secteur de troupes de trois types, différenciées selon leur origene : sujets de Carthage comme les Turdétans ou les Libyens[A 4], peuples alliés comme les Oretans ou les Numides[A 5], des mercenaires (es) en contingents complets, tel est le cas des Celtibères[A 6],[C 7]. Les officiers subalternes sont souvent de la même origene que les soldats qu'ils commandent car les alliés ou mercenaires sont engagés en unité complète[C 9].

À la mort d'Hasdrubal le Beau, l'armée de Carthage en Ibérie atteint 60 000 fantassins, 8 000 cavaliers et 200 éléphants de guerre. Giovanni Brizzi évoque une réforme militaire de l'armée punique basée en Ibérie sous Hannibal Barca, elle consisterait à incorporer des troupes gauloises ou ibères à la place de la phalange au centre du dispostif mais il s'agit ici d'une interprétation personnelle non évoquée par les sources antiques[C 10]. En raison du vaste territoire de l'Ibérie déjà contrôlé par les Carthaginois et de leur besoin de surveillance, Hannibal Barca n'utilise qu'une partie de son armée pour cette campagne dans la Meseta. Les estimations pour ses troupes sont de 20 000 fantassins et de 6 000 cavaliers[7]. Polybe nous informe qu'il possède également 40 éléphants. D'autre part, Hannibal Barca est accompagné d'un groupe de commandants tels que son lieutenant Maharbal, son neveu Hannon, fils de Bomilcar, ainsi que ses frères cadets : Hasdrubal et Magon Barca.

Carpétans et alliés

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Dessin d'un soldat ibérique avec une épée courte dans la main droite, un petit bouclier rond dans la main gauche, une lance dans le dos et avec un petit bouclier rond fixé sur sa poitrine
Reconstitution d'un soldat ibérique.

Les Carpétans, les Vaccéens et les Olcades sont des voisins et des traités d'assistance les lie certainement entre eux[B 3]. Ce sont des tribus d'origene celtique et leurs armées respectives ont la structure connue sous le nom de « bande de guerre », c'est-à-dire composée de groupes de guerriers chacun lié à son propre chef par des liens de dépendance, de clientèle ou de famille[C 1]. Ces groupes sont constitués d'infanterie avec un entraînement et des armes inégaux, puisqu'une grande partie de leurs membres ne sont pas des guerriers professionnels entourant un petit groupe de guerriers bien entraînés[C 1]. Leur manière de combattre repose sur des formations denses qui utilisent une tactique d’attaques initiales massives et très violentes en forme de coin, mais ils leur manquent la discipline nécessaire pour surmonter les échecs ou résister à l’adversité[C 1]. Le dispositif est complété par une infanterie légère lançant des javelots[C 1].

Cette armée manque d'un commandement unifié, puisqu'aucune des sources qui racontent la bataille n'indique l'existence d'un chef suprême de l'armée. Élément contraire aux guerres précédentes entre les tribus hispaniques et les Carthaginois avec les noms d'Istolacio, d'Indortes ou du roi Orisón[A 7].

L'effectif de l'armée carpétane est calculé par Polybe et Tite-Live à 100 000 hommes, nombre que les historiens modernes considèrent comme exagéré et que les estimations actuelles limitent à 40 000[8],[B 4]. Si une cavalerie est présente elle combat souvent à pied[C 1]. Ce type d'unité doit être absent lors de cette bataille car l'armée carpétane semble presque exclusivement d'infanterie, la cavalerie carthaginoise ne rencontrant aucune opposition lors des hostilités.

Trois cadres représentant la phase initiale de la bataille
Phases de la bataille précédent l'affrontement.

Après avoir procédé aux pillages d'Hermantica et d'Arbocala, Hannibal Barca entame le retour à sa base de Qart Hadasht[B 5]. Il quitte le territoire vaccéen pour entrer dans la Carpetanie, traversant la Meseta par l'actuel passage du col de la Fuenfría et suit un chemin traditionnellement utilisé par les tribus indigènes qui relie l'actuelle Ségovie à Lezuza en passant par Titulcia[B 6], et qui après la conquête romaine deviendra une voie romaine. Une fois dans la vallée du Tage, il se dirige vers l'un des gués de la rivière qui peut lui permettre de traverser le fleuve.

Après avoir traversé la rivière, Hannibal Barca est informé par ses éclaireurs qu'une grande armée de Carpétans se trouve sur son chemin, attendant de l'affronter. L'armée carthaginoise, largement en infériorité numérique et dont la mobilité est réduite en raison du butin qu'elle transporte, évite l'affrontement en se retirant sur la rive sud du fleuve qu'elle vient de traverser. Une fois cet objectif atteint, Hannibal Barca ne traverse pas la rivière mais ordonne la construction d'un camp défensif qui leur offre une protection temporaire contre les ennemis[9].

Les Carpétans s'installent devant le camp en attendant la bataille. L'armée carthaginoise profite de la nuit pour traverser le fleuve jusqu'à la rive nord en s'assurant que leurs mouvements ne soient pas remarqués par leurs ennemis.

Affrontement

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Trois cadres représentant le déroulement de la bataille du Tage dans le gué et la poursuite engagée contre les Carpétans
Déroulement de la bataille.

La nécessité de traverser la rivière à travers le gué existant et l'habileté d'Hannibal Barca à construire son campement défensif obligent les Carpétans à passer par un lieu particulier pour pouvoir traverser le fleuve. Cela provoquent un effet similaire à celui de la bataille des Thermopyles, obligeant une grande armée à réduire la largeur de ses rangs pour avancer et ainsi annuler largement le désavantage de la différence numérique. Avec cette tactique, Hannibal Barca empêche les Carpétans de l'attaquer sur ses flancs pour profiter de leur supériorité numérique écrasante.

La stratégie mise en place permet de concentrer la défense carthaginoise sur un front de cavalerie qui, lors des combats dans l'eau, profite des difficultés de mouvement qu'ont les guerriers des Carpétans à pied pour les attaquer depuis une position supérieure[B 4]. Les quelques guerriers qui parviennent à traverser et à atteindre l’autre rive sont des cibles faciles pour les éléphants qui s’y trouvent[B 4].

Le désastre subi par les guerriers carpétans sur le fleuve, en plus d'empêcher l'avancée de ceux qui les suivent, provoque un effet démoralisant que l'absence d'un commandement unifié de l'armée ne peut éviter, de sorte que l'attaque carpétane finit par conduire à une retraite afin de se réorganiser.

Face à cette situation, Hannibal Barca traverse le fleuve avec l'infanterie pour soutenir la cavalerie, réussissant à éviter toute réorganisation de ses ennemis, qui s'enfuient en se transformant en déroute, poursuivis par les Carthaginois.

Conséquences

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Aucune des sources classiques ne mentionne les pertes subies par les deux armées, il est donc nécessaire de faire une estimation en fonction de l'évolution de la bataille.

Pour l'armée carthaginoise, elles doivent être faibles. Le poids du combat est porté par la cavalerie avec beaucoup de succès, leurs pertes doivent d'être d'environ 10 % de leurs troupes, qui sont actuellement estimées à 6 000 cavaliers. Soit environ 600 victimes. L'infanterie n'intervint que pour empêcher les Carpétans de se regrouper et pour les poursuivre plus tard, de sorte qu'ils n'ont pas non plus à subir de nombreuses pertes : environ 4 % ou 5 % de leurs troupes, soit environ 1 000 hommes.

L'armée des Carpétans doit avoir subi des pertes beaucoup plus importantes, mais celles-ci ne seraient néanmoins pas très élevées par rapport à sa taille. Seul un petit front de guerriers peut combattre, sans que les autres puissent intervenir. Si l'on tient compte de l'échec de la tentative de passage du gué, les Carpétans se retirent en essayant de se regrouper, mais sans succès en raison de l'attaque de l'infanterie punique qui a traversé la rivière à leur poursuite. Devant cette situation, ils s'enfuient rapidement sans qu'Hannibal Barca ne puisse les encercler. On peut raisonnablement estimer les pertes à 20 % de leurs troupes, ce qui fait un chiffre d'environ 8 000 guerriers.

La victoire d'Hannibal Barca dans cette bataille lui permet d'atteindre les objectifs recherchés dans ses deux campagnes contre les tribus de la Meseta[A 2]. L'influence carthaginoise s'étend à toute la Meseta, lui fournissant un arrière-pays où il peut s'approvisionner en céréales et recruter des mercenaires[B 7]. En outre, il peut commencer sa campagne contre Rome avec une plus grande sécurité en réduisant les risques que ses territoires centraux soient attaqués par les tribus celtibères de l'intérieur de la péninsule[B 8].

Cependant, le territoire des Carpétans n'est pas complètement sécurisée et pacifiée, puisque l'année suivante Hannibal Barca doit déléguer le commandement du siège de Sagonte à son lieutenant pour se rendre lui-même avec une partie de ses troupes sur ce territoire, et réprimer une rébellion de ces derniers qui ne voulait pas cesser leur résistance contre les Carthaginois au cours des années suivantes. Les Carpétans sont des protagonistes indirects du tournant de la deuxième guerre punique, lorsque Scipion l'Africain réussit à conquérir Qart Hadasht en en réalisant une expédition rapide et audacieuse, facilité par le fait que l'armée punique destinée à la protéger est occupée au siège d'une ville des Carpétans.

Historiographie

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Polybe, otage chez les Romains et historien de la Grèce antique du IIe siècle av. J.-C., mentionne le trajet suivi par l'armée d'Hannibal Barca à l'été et l'embuscade dans le livre III de ses Histoires[2]. Il évoque le nombre de soldats ibères tenant l'embuscade contre l'armée de Carthage[2].

Tite-Live, historien romain de la seconde moitié du Ier siècle av. J.-C. et du début du Ier siècle, évoque les mêmes informations que Polybe dans son livre XXI dans son Ab Urbe condita libri[2]. Il ajoute cependant l'occupation du territoire olcade par les Carthaginois, le fait que le trajet choisi par le chef militaire carthaginois est pour préparer l'attaque de Sagonte et la soumission des Carpétans à la fin de la bataille[10]. Une partie importante de ses informations sur cette époque sont puisées chez des historiens romains anti-puniques comme Quintus Fabius Pictor au IIIe siècle av. J.-C. et Lucius Coelius Antipater au IIe siècle av. J.-C.[A 8]

Époques moderne et contemporaine

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Florián de Ocampo, chroniquer espagnol du XVIe siècle, évoque les alliances entre les peuples ibères de la région et la bataille dans son ouvrage Crónica general de España aux p. 310-313[B 3].

Adolf Schulten, archéologue et historien allemand de la fin du XIXe et de la première partie du XXe siècle, évoque dans le livre III des Fontes Hispaniae Antiquae un parcours probable différent à l'aller et au retour suivi par Hannibal Barca[B 5]. Au XXe siècle, l'archéologue catalan Pere Bosch Gimpera et l'historien espagnol Pedro Aguado Bleye dans un chapitre intitulé « La conquista de España por Roma (218-1 a. de J.C.) » d'un livre publié en 1955 partagent la même opinion[B 5]. À la même époque, l'historien Antonio García y Bellido est plus nuancé dans le parcours, en estimant que l'armée punique est passée à l'aller par le territoire des Vaccéens pacifié l'année précédente[B 9].

Notes et références

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  • Los Bárquidas y la conquista de la Península Ibérica
  • Caput celtiberiae: la tierra de Cuenca en las fuentes clásicas
  • De guerreros a soldados. El ejército de Aníbal como un ejército cartaginés atípico
  1. a b c d e f et g Quesada Sanz 2005, p. 132.
  2. Quesada Sanz 2005, p. 132-133.
  3. a et b Quesada Sanz 2005, p. 133.
  4. Quesada Sanz 2005, p. 130.
  5. Quesada Sanz 2005, p. 133 et 135.
  6. Quesada Sanz 2005, p. 135.
  7. a et b Quesada Sanz 2005, p. 134.
  8. Quesada Sanz 2005, p. 133-134.
  9. Quesada Sanz 2005, p. 134-135.
  10. Quesada Sanz 2005, p. 135-136.

Articles connexes

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Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Fonds antique

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Sur le secteur

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  • (es) José María Gómez Fraile, « A propósito de la localización geográfica de los Olcades », Wad-al-Hayara, vol. 29,‎ , p. 27-40 (ISSN 0214-7092, lire en ligne, consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (es) Carlos González Wagner, « Los Bárquidas y la conquista de la Península Ibérica », Gerión, no 17,‎ , p. 263-294 (ISSN 0213-0181, lire en ligne, consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (es) Enrique Gozalbes Cravioto, Caput celtiberiae : la tierra de Cuenca en las fuentes clásicas, Université Castille-La Manche, (ISBN 978-84-8427-084-3, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (es) Fernando Quesada Sanz, « De guerreros a soldados. El ejército de Aníbal como un ejército cartaginés atípico », Treballs del Museu Arqueològic d'Eivissa i Formentera, no 56,‎ (ISSN 1130-8095, lire en ligne, consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (es) Eduardo Sánchez Moreno, « Releyendo la campaña de Aníbal en el Duero (220 a. C.): la apertura de la Meseta Occidental a los intereses de las potencias mediterráneas », Gerión, vol. 18,‎ (ISSN 0213-0181, lire en ligne, consulté le ).
  • (es) Eduardo Sánchez Moreno, « De Aníbal a César: la expedición cartaginesa de Salamanca y los vetones », Zona arqueológica, vol. 12,‎ (ISSN 1579-7384, lire en ligne, consulté le ).
  • (es) José María Solana Sainz, « Fuentes antiguas de Salamanca », dans I Congreso de Historia de Salamanca: actas, Diputación Provincial de Salamanca, (ISBN 84-6043-133-9).
  • (es) Adolf Schulten et Pere Bosch Gimpera, Fontes Hispaniae Antiquae, FHA III: Las guerras de 237-154 a. de J.C., Barcelone, .

Sur la bataille

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  • (en) Dan Fournie, « Hannibal's First Battle. The Battle of the Tagus River, 220 BC », C3i Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • (en) Harry Morrison Hine, « Hannibal's Battle on the Tagus (Polybius 3.14 and Livy 21.5) », Latomus: revue d'études latines, vol. 38, no 4,‎ , p. 891-901 (ISSN 0023-8856).

Liens externes

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