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- Des abus sexuels sur mineur au Royaume-Uni ont été signalés tout au long de l'histoire du pays. Selon les statistiques actuelles, dans environ 90 % des cas, l'agresseur est une personne connue de l'enfant. Environ 23 000 cas ont été identifiés entre 2012 et 2013, ces chiffres excluant les 16 et 17 ans. Il est estimé que de nombreux cas d'abus ne sont pas signalés. Ces dernières années, des cas très médiatisés ont impliqué des artistes populaires, des politiciens, du personnel militaire et d'autres fonctionnaires. En 2012, les nombreux crimes de la célébrité Jimmy Savile (mort en 2011) commis pendant les six dernières décennies avant sa mort ont été découverts et rendus publics. Parallèlement, d'autres incidents majeurs ont été enregistrés dans un certain nombre d'écoles, d'hôpitaux et de maisons de soins. De même, les activités de réseaux organisés d'agressions ou de trafic sexuel ont été mises au jour à Aylesbury, Banbury, Derby, Halifax, Keighley, Newcastle, Oxford, Plymouth, Rotherham, Rochdale, Telford et ailleurs. Des enquêtes subséquentes, y compris celles de l'opération Yewtree, ont mené à la condamnation de plusieurs « grands noms » dans les médias, à des accusations portées contre des politiciens éminents (la plupart décédés) et à la conduite d'une enquête publique visant à établir ce qui était connu des responsables des institutions où des abus ont eu lieu. En juillet 2014, la ministre britannique de l'Intérieur, Theresa May, a annoncé une enquête indépendante sur les abus sexuels d'enfants afin d'examiner comment les institutions du pays s'étaient acquittées de leur devoir de protection des enfants contre les abus sexuels. L'enquête a d'abord pris la forme d'une commission (panel), mais à la suite de vives critiques, une enquête publique (Statutory Inquiry) a été constituée à partir de 2015, ce qui lui a conféré des pouvoirs bien plus étendus, lui permettant notamment d'obliger les témoins à déposer sous serment. (fr)
- Des abus sexuels sur mineur au Royaume-Uni ont été signalés tout au long de l'histoire du pays. Selon les statistiques actuelles, dans environ 90 % des cas, l'agresseur est une personne connue de l'enfant. Environ 23 000 cas ont été identifiés entre 2012 et 2013, ces chiffres excluant les 16 et 17 ans. Il est estimé que de nombreux cas d'abus ne sont pas signalés. Ces dernières années, des cas très médiatisés ont impliqué des artistes populaires, des politiciens, du personnel militaire et d'autres fonctionnaires. En 2012, les nombreux crimes de la célébrité Jimmy Savile (mort en 2011) commis pendant les six dernières décennies avant sa mort ont été découverts et rendus publics. Parallèlement, d'autres incidents majeurs ont été enregistrés dans un certain nombre d'écoles, d'hôpitaux et de maisons de soins. De même, les activités de réseaux organisés d'agressions ou de trafic sexuel ont été mises au jour à Aylesbury, Banbury, Derby, Halifax, Keighley, Newcastle, Oxford, Plymouth, Rotherham, Rochdale, Telford et ailleurs. Des enquêtes subséquentes, y compris celles de l'opération Yewtree, ont mené à la condamnation de plusieurs « grands noms » dans les médias, à des accusations portées contre des politiciens éminents (la plupart décédés) et à la conduite d'une enquête publique visant à établir ce qui était connu des responsables des institutions où des abus ont eu lieu. En juillet 2014, la ministre britannique de l'Intérieur, Theresa May, a annoncé une enquête indépendante sur les abus sexuels d'enfants afin d'examiner comment les institutions du pays s'étaient acquittées de leur devoir de protection des enfants contre les abus sexuels. L'enquête a d'abord pris la forme d'une commission (panel), mais à la suite de vives critiques, une enquête publique (Statutory Inquiry) a été constituée à partir de 2015, ce qui lui a conféré des pouvoirs bien plus étendus, lui permettant notamment d'obliger les témoins à déposer sous serment. (fr)
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