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Isidore Odorico

mosaïste et footballeur français (1893-1945)
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Isidore Odorico, né le à Rennes (Ille-et-Vilaine) et mort le dans cette même ville, est un mosaïste français issu d'une dynastie d'artisans italiens installés à Rennes. Reprenant la succession de son père, il réalise un très grand nombre de décorations en mosaïque, essentiellement dans l'Ouest de la France.

Isidore Odorico
Isidore Odorico en 1925,
photographie anonyme non sourcée.
Naissance
Décès
Sépulture
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Activité
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Isidore Odorico (père) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Isidore Odorico (père) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Beau-parent
Archives conservées par
Œuvres principales
Tombe familiale Odorico au Cimetière du Nord à Rennes

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Une dynastie de mosaïstes

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Isidore Odorico père (1842-1912) Vierge (vers 1897), smaltes vénitiens (pâte de verre), localisation inconnue.

Le père d'Isidore Odorico, également nommé Isidore Odorico (1842-1912) et son oncle Vincent Odorico (1845-1909) viennent de Sequals[1], dans la province italienne de Pordenone (Frioul). Ils participent au chantier de l'Opéra Garnier à Paris sous la direction du mosaïste italien réputé Giandomenico Facchina (1826-1904)[2]. Ils s'installent ensuite en famille à Tours en 1881. En 1882, les frères s'associent pour fonder leur propre entreprise à Rennes.

Dans une région n'ayant aucune tradition de mosaïque, ils importent une technique venue de leur province d'origine[3]. Le coût de fabrication est réduit grâce à la technique de la pose par inversion, d'abord utilisée à l'Opéra Garnier et inspirée par les procédés de restauration des mosaïques antiques (Mora à Arles). Il l'est également par l'invention des « émaux dimensionnés » par émaux de Briare qui permet de gagner du temps sur les coupes de tesselles.

Très bons artisans, ils répondent éventuellement à des commandes passées par des architectes pour les diocèses d'Ille-et-Vilaine et des Côtes-du-Nord (actuel Côtes-d'Armor), dans la lignée des grands décors des basiliques mariales de la fin du XIXe siècle : Notre-Dame de la Garde à Marseille, Fourvière à Lyon, etc. Leur production courante est faite de décors au sol, principalement en marbre, pour des entrées d'immeubles ou des boutiques.

Isidore Odorico fils : l'artiste

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De 1908 à 1913, Isidore Odorico suit les cours de l'école régionale des beaux-arts de Rennes. Il reprend l'entreprise familiale après la Première Guerre mondiale et la développe considérablement dans l'entre-deux-guerres[3]. En 1922, il épouse Marcelle Favret, fille du mosaïste Pietro Favret. Dès lors il collabore à de nombreux chantiers avec son beau-père[4]. Il crée des motifs inspirés par le style Art déco, alors en vogue.

Isidore Odorico collabore avec différents architectes travaillant dans le Grand Ouest : Jean de La Morinerie (Le Petit Carhuel à Étables-sur-Mer), Emmanuel Le Ray (crèches pour la Ville de Rennes, palais du commerce), Pierre-Jack Laloy (postes de Saint-Lunaire, Tréguier, Rennes-République, etc.), Hyacinthe Perrin (église Sainte-Thérèse à Rennes), Roger Jusserand (la Maison bleue à Angers), Georges Robert Lefort (grand séminaire de Saint-Brieuc), Léon Guinebretière (Bains-douches de Laval à Laval).

Dans l'entre-deux-guerres (1918-1939), Rennes devient un des grands centres de production de mosaïque de France : on recense des œuvres de l'atelier Odorico dans 122 villes du Grand Ouest[5].

En 1979, le fonds de dessins de l'entreprise Odorico rejoint les collections du musée de Bretagne. Il a fait l'objet d'une exposition en 2009[6],[7].

 
Mosaïque d'Isidore Odorico située usine Morel et Gâté à Fougères.
 
Mosaïque d'Isidore Odorico située usine Morel et Gâté à Fougères.
 
Mosaïque d'Isidore Odorico située usine Morel et Gâté à Fougères.


Isidore Odorico fils : le footballeur

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L'école technique privée Odorico à Rennes située près du Roazhon Park.

Passionné de football, Isidore Odorico s'implique naturellement dans le club principal de sa ville natale, le Stade rennais FC. Il y entre comme joueur, d'abord entre 1912 et 1914, puis entre 1918 et 1925. Devenu dirigeant, il devient le président du club en 1931. En poste jusqu'au , il marque durablement l'histoire du Stade rennais FC, contribuant au plan national à la mise en place du premier championnat de France professionnel en 1932.

Son nom a été donné à la structure scolaire qui soutient le centre de formation du Stade rennais FC : l'école technique privée Odorico, située route de Lorient, à côté du Roazhon Park, stade utilisé par l'équipe première.

Le maillot domicile du Stade rennais FC pour la saison 2020-2021 est un hommage à Isidore Odorico puisque ce dernier s'inspire de son style artistique, celui de la mosaïque. Le maillot est porté pour la première fois le à l'occasion d'un match amical contre La Berrichonne de Châteauroux[8],[9].

Principales réalisations

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Hommage

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La station de métro Gros-Chêne de Rennes possède des mosaïques bleues qui, outre le rappel aux mosaïques de l'immeuble voisin de la station, est un clin d'œil au travail d'Odorico[28].

Annexes

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Bibliographie

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Monographies
  • Odorico mosaïste ; la production d´un atelier italien en Bretagne et Anjou, 1882-1978 / Hélène Guéné. Rennes : Université de Haute-Bretagne, 1983.
    Thèse de doctorat de troisième cycle en histoire et études des arts. 4 tomes : Thèse (688 p.) ; Catalogue des dessins (998 pièces : 818 du fonds Musée de Bretagne + 123 du fonds Janvier, Rennes + 57 du fonds Mander, Angers) (608 p.) ; Catalogue des œuvres (442 programmes, 218 réalisations) (654 p.) ; Annexes (523 p.).
  • Odorico, mosaïste art déco / Hélène Guéné. Bruxelles : Archives d'architecture moderne, 1991. Rééd. 05/2000, 222 p. (ISBN 2-87143-109-4)
  • Odorico 100 ans de mosaïques / Claire Caillarec et Fabienne Martin-Adam ; introduction de Hélène Guéné. Rennes : Musée de Bretagne-Apogée, 04/2009, 104 p. (ISBN 978-2-84398-337-5)
    Cette publication a accompagné l'exposition Odorico, mosaïstes Art déco, du au .
  • La Maison bleue : promotion immobilière et audace architecturale sur un boulevard d'Angers / Sevak Sarkissian. Angers : CAUE de Maine-et-Loire, coll. "Imago", 12/2002, 95 p. (ISBN 2-914177-01-1)
    La maison bleue à Angers est un immeuble de sept étages de béton armé, recouvert de mosaïques bleues et ors, et construit durant l'entre-deux-guerres. L'histoire de la conception à la réalisation de ce projet immobilier est retracée ici avec l'appui d'archives et d'iconographie. Cet immeuble reflète les évolutions architecturales et urbaines de cette époque.
  • Un littoral enchanté : le décor de Kerga au sanatorium de Roscoff / Christel Douard, Valérie Guesnier, Catherine Puget. Lopérec : Locus solus, 2016, 62 p. (ISBN 978-2-36833-146-0)
    La contribution des artistes à la décoration du sanatorium "héliomarin" de Perharidy près de Roscoff fut dans les années 1930 une entreprise audacieuse. Odorico y installa des mosaïques Art déco et le peintre Charles de Kergariou (1899-1956) réalisa d'immenses décors muraux, heureusement sauvés.
  • Odorico : l'art de la mosaïque / Capucine Lemaître, Daniel Enocq ; photographies Hervé Ronné. Rennes : Éditions "Ouest-France", 2018, 284 p. Bibliogr. p. 282-283. Webliogr. p. 283. (ISBN 978-2-7373-7597-2)
  • Sur les pas d'Odorico à Rennes / texte Capucine Lemaître ; repérage et inventaire Daniel Enocq ; photographies Hervé Ronné. Rennes : Éditions "Ouest-France", coll. "Architecture et patrimoine", 2018, 47 p. (ISBN 978-2-7373-7872-0)
  • Odorico : agenda 2020 / textes Capucine Lemaître, repérage et inventaire Daniel Enocq ; photographies Hervé Ronné. Rennes : Éditions "Ouest-France", 06/2019. (ISBN 978-2-7373-8123-2)
  • Sur les pas d'Odorico : de Roscoff à Saint-Malo / texte, Capucine Lemaître ; repérage et inventaire, Daniel Enocq ; photographies, Hervé Ronné. Rennes : Éditions "Ouest-France", coll. "Architecture et patrimoine", 2019, 63 p. (ISBN 978-2-7373-7943-7)
  • Sur les pas d'Odorico : à Angers et dans ses environs / texte, Capucine Lemaître ; repérage et inventaire, Daniel Enocq ; photographies, Hervé Ronné. Rennes : Éditions "Ouest-France", coll. "Architecture et patrimoine", 04/2020, 48 p. (ISBN 978-2-7373-8229-1)
    Présentation des mosaïques réalisées par les frères Odorico, ainsi que par Pierre de Guisti, un autre céramiste installé dans la ville, qui ornent le patrimoine architectural Art déco d'Angers et ses alentours, notamment la Maison bleue, l'École des arts et métiers, la Compagnie française d'aviation et la piscine du château de Rou-Marson.
  • Capucine Lemaître et repérage/inventaire Daniel Enocq (photogr. Hervé Ronné), ODORICO Une histoire d'eau, Éditions Ouest-France, , 192 p., 22cm x 24cm (ISBN 978-2-737-38399-1).
  • Capucine Lemaître et Daniel Enocq (photogr. Hervé Ronné), ODORICO L'art de la mosaïque (réédition augmentée), Éditions Ouest-France, , 360 p., 22,5cm x 24,5cm (ISBN 978-2-737-38894-1, présentation en ligne).
Articles
  • Hélène Guéné, « Odorico. de la couleur dans le quotidien de la vie urbaine », in Place publique, no 1, Rennes, , p. 79 à 82.
  • Hélène Guéné, « Odorico Mosaïste : la vie d’un atelier d’artisans », in Arts de l’Ouest, Rennes, Université de Haute Bretagne, 1991, numéro spécial « Archéologie industrielle », vol. VIII, p. 181 à 199.
  • Hélène Guéné, « Odorico mosaïste », in Revue 303, no 16, 1er trimestre 1988, p. 10-23.

Filmographie

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  • Odorico Mosaïste, 1992, réalisé par Frédérique Mathieu, 26 min, coproduction Union Régionale des CAUE Pays-de-Loire, France 3 Ouest.
  • Sur les traces d'Isidore Odorico, 1995, réalisé par Marie-Laurence et Franck Delaunay, 26 min, Coproduction Candela Productions, TV 10 Angers, TV Rennes, Canal 8 Le Mans, Région Bretagne.
  • Des racines et des ailes, reportage sur Isidore Odorico, avec Capucine Lemaitre et Daniel Enocq, réalisé par Emmanuelle Roblin, 22/01/2016.
  • À Rennes, l'audace de la mosaïque, Invitation au voyage (08/05/2023), documentaire disponible du au sur arte.tv, 2023, 14 minutes.

Notes et références

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Notes

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  1. ↑ La plus vieille cité universitaire de Rennes, classée aux Monuments Historiques, a fini d'être rénovée en 2015, pour un montant total de 2,4 millions d'euros, dont 1,9 million d'euros financés par la Région Bretagne, et 500 000 euros par l'État. À noter, que pendant la Seconde Guerre mondiale, le bâtiment, a servi de siège à la Gestapo locale, où officiait dans les sous-sols, la tristement célèbre unité nationaliste bretonne du Bezen Perrot.
  2. ↑ Selon Ouest-France du 9-10 mai 2020, la maison Odorico, vendue il y a peu de temps à un cafetier-restaurateur rennais devrait devenir un salon de thé - crêperie tout en laissant des créneaux de visites gratuites aux touristes et écoliers. Le projet d'aménagement est suspendu à cause de la pandémie de Covid-19. L'ouverture serait prévue d'ici l'été 2021.

Références

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  1. ↑ (it) Sequalstorie, « Personaggi : Personnages », sur sequalstorie.it (consulté le ).
  2. ↑ « Rennes redécouvre Odorico, le promoteur de la mosaïque en France », sur batiactu.com,
  3. ↑ a et b FR3, « Odorico », L'Ouest en mémoire (INA), (consulté le )
  4. ↑ Marie-Christine Vallet et Cécile Vallet, Nevers autre(s) regard(s), Nevers, La Fabrique, , p. 48-49
  5. ↑ Région Bretagne, « L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne : Œuvres recensées d'Odorico », sur patrimoine.region-bretagne.fr (consulté le ).
  6. ↑ Martin-Adam, Fabienne, et Musée de Bretagne (Rennes),, Odorico 100 ans de mosaïques : [catalogue de l'exposition éponyme présentée du 2 avril 2009 au 3 janvier 2010 au Musée de Bretagne, à Rennes], Rennes, Apogée, dl 2009, 102 p. (ISBN 978-2-84398-337-5 et 2843983371, OCLC 496924104, lire en ligne)
  7. ↑ Musée de Bretagne, « Odorico 2009 : 100 ans de mosaïques », sur musee-bretagne.fr (consulté le ).
  8. ↑ « Le Stade Rennais dévoile son maillot pour la saison 2020-2021 : qui es-tu, Isidore Odorico le footballeur ? », sur France Bleu, (consulté le )
  9. ↑ « Le nouveau maillot 2020/2021 déjà dans l’histoire ! », sur STADE RENNAIS F.C., (consulté le )
  10. ↑ Ville de Cesson-Sévigné, « Les Monuments aux Morts », sur ville-cesson-sevigne.fr (consulté le ).
  11. ↑ Notice no IA35028080, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne. Monuments aux morts, cimetière (Cesson-Sévigné)
  12. ↑ Notice no IA35022392, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne. Piscine et bains publics Saint-Georges, rue Gambetta (Rennes)
  13. ↑ Notice no IA22008287, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne. Maison de villégiature dite villa Le Carihuel
  14. ↑ Capucine Lemaître, Benjamin Sabatier, In Situ Revue des patrimoines, « Les hôpitaux de Rennes : histoire, architecture et patrimoine », sur journals.openedition.org/, (consulté le ).
  15. ↑ Notice no IA35023220, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne. Hôtel-Dieu de Rennes
  16. ↑ Emma Jacob, « L’ancien maire de Rennes François Chateau habitait avenue Sergent-Maginot », sur rennes.maville.com, (consulté le ).
  17. ↑ Notice no IA35027174, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne. Ancienne maison de l'entrepreneur François Château, 128 avenue Sergent-Maginot (Rennes)
  18. ↑ Trégastel - Hôtel de voyageurs dit Armoric Hôtel, sur le site de l'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, consulté le 3 mai 2015
  19. ↑ Château de Rou-Marson, sur le site eneri.canalblog.com, consulté le 26 juillet 2014
  20. ↑ « Luxe et frime : quand les villas de la Côte d’Émeraude se paraient de mosaïque Odorico », sur ouest-france.fr, (consulté le )
  21. ↑ « Patrizio redonne vie aux mosaïques Odorico à Rennes », sur France3
  22. ↑ Région Bretagne - Patrimoine Culturel, « 11 Quai Lammenais (anciennement quai de Nemours) », sur patrimoine.region-bretagne.fr (consulté le ).
  23. ↑ Région Bretagne - Patrimoine Culturel, « Rennes - Cité universitaire, dite maison des étudiantes », sur patrimoine.region-bretagne.fr (consulté le ).
  24. ↑ Région Bretagne - Patrimoine Culturel, « Rennes - Cité universitaire, dite maison des étudiants », sur patrimoine.region-bretagne.fr (consulté le ).
  25. ↑ Jean-Maridor, « Histoire du bâtiment ayant abrité la Compagnie Française d'aviation ... », sur jean-maridor.org (consulté le ).
  26. ↑ Notice no IA35022603, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne. Maison d'artisan, dite maison Odorico, 7 rue Joseph-Sauveur (Rennes)
  27. ↑ La façade est recouverte d'un parement lisse en carreaux cassés de grès cérame jaune, duquel se détachent les encadrements des baies en grès noir brillant et le soubassement en marbre blanc rayé de noir qui soulignent les lignes de la composition. Le revêtement se poursuit sur le trottoir avec des carreaux de grès cérame.
  28. ↑ Agnès Le Morvan, « EN IMAGES. À Rennes, derrière chacune des stations de la ligne B du métro, un architecte »  , sur ouest-france.fr, (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Vidéo externe
  Terres de Bretagne : Odorico, quand les fragments de pierre deviennent œuvre d'art sur le compte YouTube de 'Des racines et des ailes'

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