Palalda
Palalda Écouter est une ancienne commune du département français des Pyrénées-Orientales. Elle fait aujourd'hui partie de la commune d'Amélie-les-Bains-Palalda.
Palalda | |||||
Vue générale de Palalda | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Céret | ||||
Commune | Amélie-les-Bains-Palalda | ||||
Statut | Ancienne commune | ||||
Code commune | 66131 | ||||
Démographie | |||||
Population | 1 363 hab. (1936) | ||||
Densité | 235 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 29′ 02″ nord, 2° 40′ 29″ est | ||||
Superficie | 5,81 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Arles-sur-Tech | ||||
Historique | |||||
Dissolution | |||||
Commune(s) d'intégration | Amélie-les-Bains-Palalda | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Géographie
modifierPalalda est située sur les hauteurs de la rive gauche du Tech. La commune avait une superficie de 5,81 km2[1].
Toponymie
modifierEn catalan, le nom de la commune est Palaldà ou Palaudà[2].
Palalda est citée dès 814 sous le nom de villam Paladdanum. Les mentions suivantes donnent de Palatiodano (874), in Palatioatan (881) puis in Palaldano et Palatio Dan (1091). Une famille de Palauda est mentionnée au XIIIe siècle[3].
Histoire
modifierLe nom du lieu de Palalda est mentionné pour la première fois en 814, comme étant une des limites du territoire de Céret, situé à l'ouest. Le territoire est ensuite connu par les nombreux dons ou privilèges attribués à différents bénéficiaires. Le , c'est un certain Dido et son épouse Raso qui font don d'une vigne à Palalda à l'abbaye d'Arles. Puis, le , l'abbé d'Arles, Suniefred, reçoit dans un précepte du roi Carloman le bénéfice pour son monastère du droit de pêche depuis le riu Ferrer jusqu'à Palalda. Cette même abbaye y accumule un ensemble de propriétés qu'elle fait reconnaître en 1011 par une bulle du pape Serge IV. D'autres alleus appartenaient au monastère Saint-Pierre de Camprodon ou à l'abbaye Saint-Michel de Cuxa[3].
Bien qu'une famille de seigneurs de Palada soit mentionnée au XIIIe siècle, le territoire était déjà inféodé à l'époque aux seigneurs de Cabrenç puis, par la suite, aux seigneurs de Serralongue[3].
Les fortifications que l'on peut voir aujourd'hui sont l'œuvre de Guillaume-Hugues de Serralongue, qui les fit construire vers 1250.
Charles Quint visite l'église de Palalda en 1538[4].
Un arrêté préfectoral du rattache la commune de Palalda à celle d'Amélie-les-Bains pour former la nouvelle commune d'Amélie-les-Bains-Palalda[5] à partir du le [réf. nécessaire].
Politique et administration
modifierCanton
modifierEn 1790, la commune de Palalda est incluse dans le nouveau canton d'Arles, dont elle fait encore partie après sa fusion avec la commune d'Amélie-les-Bains pour former la nouvelle commune d'Amélie-les-Bains-Palalda[5].
Liste des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie ancienne
modifierLa population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Démographie contemporaine
modifierLa population est exprimée en nombre d'habitants.
Note :
- À partir de 1946, les habitants de Palalda sont recensés avec ceux d'Amélie-les-Bains, voir Amélie-les-Bains-Palalda.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierLe village a une allure médiévale, avec la place au centre de l'ancien château donnant sur l'église Saint-Martin.
- L'église Saint-Martin est mentionnée pour la première fois en 967, est composée d'une nef unique voûtée d'un berceau "écrasé" du XIe siècle ou du XIIe siècle. La partie orientale de l'édifice fut totalement reconstruite au XVIe siècle. Le chœur conserve un superbe retable baroque daté de 1656 ainsi que d'autres œuvres.
- Le calvaire, haut de 8 m est situé au sommet d'une colline.
- Musée postal (départemental) et musée d'art et traditions populaires dans le même bâtiment, sont situés à côté de l'église.
Personnalités liées à la commune
modifier- Alphonse Mias (1903-1950) : homme politique et écrivain né à Palalda.
- Anny de Pous (1908-1991) : archéologue et historienne née à Palalda.
- Paul Alduy (1914-2006) : homme politique, député et sénateur-maire de Perpignan de 1959 à 1993, inhumé au cimetière de Palalda.
- Jean Trescases (1916-1951) militaire français née à Palalda.
Culture populaire
modifier- Poésie
- Confidences d'un moutard parisien (1912) de l'écrivain Marc Anfossi[7] : l'auteur y mentionne Palalda, Montbolo et Montalba-d'Amélie.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLien externe
modifier- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Palalda », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
Références
modifier- Ministère de l'Intérieur, « La situation financière des communes de France et d'Algérie en 1923 », (consulté le ), p. 494.
- (ca + fr) Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne)
- Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014)
- Yves Hoffmann, Vallespir, Pays des traditions catalanes, Font-Romeu, éd. I.S.O., , 94 p. (ISBN 2950388337 et 978-2950388339)
- Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9)
- MairesGenWeb
- Fabricio Cardenas, « Vieux papiers des Pyrénées-Orientales: Ode aux environs d'Amélie-les-Bains en 1912 », sur Vieux papiers des Pyrénées-Orientales, (consulté le )