Pierre Pflimlin

avocat et homme d'État français

Pierre Pflimlin, né le à Roubaix et mort le à Strasbourg, est un avocat et homme d'État français, personnalité de la IVe République.

Pierre Pflimlin
Illustration.
Pierre Pflimlin en 1975.
Fonctions
Président du Parlement européen

(2 ans, 5 mois et 27 jours)
Législature 3e
Prédécesseur Piet Dankert
Successeur Lord Henry Plumb
Maire de Strasbourg

(24 ans)
Élection
Réélection

Prédécesseur Charles Émile Altorffer
Successeur Marcel Rudloff
Ministre d'État chargé de la Coopération

(1 mois)
Président Charles de Gaulle
Premier ministre Georges Pompidou
Gouvernement Pompidou I
Prédécesseur Jean Foyer
Successeur Georges Gorse
Ministre d'État

(7 mois et 7 jours)
Président René Coty
Président du Conseil Charles de Gaulle
Gouvernement De Gaulle III
Président du Conseil des ministres français

(18 jours)
Président René Coty
Gouvernement Pflimlin
Législature IIIe (Quatrième République)
Prédécesseur Félix Gaillard
Successeur Charles de Gaulle
Ministre des Finances, des Affaires économiques et du Plan

(6 mois et 7 jours)
Président René Coty
Président du Conseil Félix Gaillard
Gouvernement Gaillard
Prédécesseur Félix Gaillard
Successeur Edgar Faure
Président du Mouvement républicain populaire

(3 ans)
Prédécesseur Pierre-Henri Teitgen
Successeur André Colin
Ministre des Finances et des Affaires économiques

(10 mois et 9 jours)
Président René Coty
Président du Conseil Edgar Faure
Gouvernement Faure II
Prédécesseur Robert Buron
Successeur Robert Lacoste
Ministre de la France d'outre-mer

(10 mois)
Président Vincent Auriol
Président du Conseil Antoine Pinay
Gouvernement Pinay
Prédécesseur Louis Jacquinot
Successeur Louis Jacquinot
Ministre d'État chargé du Conseil de l'Europe

(1 mois et 8 jours)
Président Vincent Auriol
Président du Conseil Edgar Faure
Gouvernement Faure I
Prédécesseur Guy Mollet
Successeur François Mitterrand
Ministre du Commerce et des Relations économiques extérieures

(5 mois et 9 jours)
Président Vincent Auriol
Président du Conseil René Pleven
Gouvernement Pleven II
Prédécesseur Jean-Marie Louvel
Successeur Édouard Bonnefous
Ministre de l'Agriculture

(1 an, 1 mois et 8 jours)
Président Vincent Auriol
Président du Conseil Henri Queuille
René Pleven
Gouvernement Queuille II
Pleven I
Queuille III
Prédécesseur Gabriel Valay
Successeur Paul Antier

(2 ans et 8 jours)
Président Vincent Auriol
Président du Conseil Robert Schuman
André Marie
Henri Queuille
Georges Bidault
Gouvernement Schuman I
Marie
Schuman II
Queuille I
Bidault II
Prédécesseur Marcel Roclore
Successeur Gabriel Valay
Député français

(3 ans et 10 mois)
Élection 30 novembre 1958
Réélection 25 novembre 1962
Circonscription 8e du Bas-Rhin
Législature Ire et IIe (Cinquième République)
Groupe politique RPCD (1958-1962)
CD (1962-1967)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Germain Sprauer

(13 ans et 29 jours)
Élection 21 octobre 1945
Réélection 2 juin 1946
10 novembre 1946
17 juin 1951
2 janvier 1956
Circonscription Bas-Rhin
Législature Ire Constituante
IIe Constituante
Ire, IIe et IIIe (Quatrième République)
Groupe politique MRP
Biographie
Nom de naissance Pierre Eugène Jean Pflimlin
Date de naissance
Lieu de naissance Roubaix (France)
Date de décès (à 93 ans)
Lieu de décès Strasbourg (France)
Nationalité Français
Parti politique JP
APNA
MRP (1944-1967)
CD (1967-1977)
CDS (après 1977)
UDF (après 1978)
Conjoint Marie-Odile Heinrich
(1912-1985)
Enfants Étienne Pflimlin
Antoinette Pflimlin
Odile Pflimlin
Diplômé de Faculté de droit de l'université de Strasbourg
Profession Avocat
Religion Catholique

Signature de Pierre Pflimlin

Pierre Pflimlin Pierre Pflimlin
Maires de Strasbourg
Présidents du Parlement européen

Il devient une figure de la démocratie chrétienne après la Seconde Guerre mondiale. Député du Bas-Rhin à partir de 1945, cet Alsacien est nommé plusieurs fois ministre, chargé de portefeuilles aussi importants que l'Agriculture, la France d'outre-mer, les Finances et les Affaires économiques.

Désigné président du Conseil le dans le contexte de la guerre d'Algérie et de la crise de la IVe République finissante, il préconise une politique libérale vis-à-vis de l'Algérie française et prône une réforme profonde de l'État, mais face à l'intensité de la crise causée par le problème algérien et redoublée par le putsch d'Alger, il cède le pouvoir au général de Gaulle quelques jours seulement après son investiture. Il reste député, jusqu'en 1967, et devient, à partir de 1959, maire de Strasbourg, poste qu'il occupe jusqu'en 1983.

Nommé ministre d'État chargé de la Coopération en , il démissionne un mois plus tard pour s'opposer à la politique européenne du général de Gaulle, qu'il juge trop éloignée de ses propres convictions europhiles.

Député européen à partir de 1979, il exerce sa dernière fonction d'envergure en devenant président du Parlement européen, entre 1984 et 1987. Il met un terme à sa carrière politique en 1989.

Biographie

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Jeunesse et études

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Pierre Pflimlin est issu d'une famille alsacienne catholique. Il est le fils de Jules Pflimlin (1875-1937) et de Léonie Schwartz[1]. Son père, Jules, travaille depuis 1893 pour l'entreprise textile Charles Mieg et Cie, de Mulhouse. Ce dernier effectue un stage dans le Nord à partir de 1903, à Roubaix. C'est pourquoi Pierre Pflimlin est né dans cette localité. Il revient jeune enfant, en Alsace, où son père dirige la filature de coton de la société Charles Mieg et Cie à partir de 1912[2]. L'un de ses oncles paternels est un clerc, à Colmar, l'autre est médecin.

Il fait ses études au lycée de Mulhouse. Après l'obtention de son baccalauréat, il étudie à l'Institut catholique de Paris et enfin à l'université de Strasbourg. Diplômé en droit et en sciences politiques, docteur en droit en 1932, il devient avocat en 1933 au barreau de Strasbourg.

Il s'intéresse à l'économie. Sa thèse porte sur « L'industrie de Mulhouse : étude historique de ses moyens de production et de ses chefs » (1932)[3]. Il participe à des études économiques[4], notamment avec l'universitaire Henry Laufenburger, professeur à l'Université de Strasbourg. Il s'intéresse avec lui à l'économie dirigée nazie, collaborant en 1938 à son étude, La nouvelle structure économique du Reich. Groupes, cartels et politique des prix (Paris, Paul Hartmann). Un de ses articles publié dans la presse en 1937 porte sur le plan de quatre ans allemand, à la suite d'un voyage d'études en Allemagne ; il souligne que la politique autarcique menée par les nazis « transforme l'Allemagne en une forteresse prête à soutenir un siège...ou à servir de base d'attaque »[5].

Son père meurt en 1937, à 63 ans ; il était alors directeur de filature, président du comité de direction des Caisses de malades d'entreprises et d'une clinique dentaire. Un autre de ses fils, Georges, est chirurgien-dentiste[6].

Il épouse en novembre 1939 Marie-Odile Heinrich, née à Strasbourg en 1912, fille d'un directeur d'école[1].

Des débuts politiques à l'extrême droite

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Après avoir sympathisé avec les idées nationalistes de l'Action française[7],[8], il milite aux Jeunesses patriotes à la fin des années 1920, lorsqu'il est étudiant à Strasbourg[9],[10],[11],[12]. Il milite ensuite dans une petite organisation fondée à Strasbourg en 1933, La Force Nouvelle (die Neue Front)[13]. Il prend part en mai 1934 à Sarreguemines, en Moselle, à une réunion de la section locale de ce mouvement, aux côtés des dirigeants lorrains de la Solidarité française[14] et représente son mouvement lors d'une réunion du comité de liaison du Front national, à Paris, le mois suivant[15]. Il est aussi l'avocat de Joseph Bilger et de son Bauernbund en 1937[16],[17] et est membre d'un Comité de coordination des mouvements anti-marxistes[7], auquel appartiennent le Bauernbund ou les royalistes alsaciens.

Il milite également à l'Action populaire nationale d'Alsace, un mouvement dissident de l'Union populaire républicaine, le grand parti catholique alsacien[13]. Il participe en 1939 à la 3e Semaine sociale d'Alsace, à Colmar, discourant sur « les difficultés économiques et sociales que rencontre l'idéal familial chrétien »[18].

Sous l'Occupation

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Il travailla au secrétariat général de la jeunesse, à Vichy, en 1941, comme chef de bureau[19], puis fut nommé juge d'instruction à Thonon-les-Bains (de 1941[20] à 1944), et substitut du procureur de la République à Metz (en 1944).

À la Libération, le ministre de la justice François de Menthon le nomme en avril 1945 commissaire du gouvernement adjoint près la section départementale de la Moselle dépendant de la Cour de justice de Colmar, chargée de l'épuration[21].

Homme-clef de la IVe République

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Pierre Pflimlin durant la crise de mai 1958.

Il adhère au Mouvement républicain populaire (MRP), parti démocrate-chrétien, dès sa création en 1945 et en devient une figure importante, d'abord en Alsace puis à l'échelle nationale, alors qu'il a suivi un itinéraire politique différent de celui des autres personnalités du MRP[22]. Il occupe la présidence de ce parti de 1956 à 1959.

Il est tout d'abord élu conseiller municipal de Strasbourg en septembre 1945 puis il est élu député dès le mois suivant sur une liste du MRP, aux côtés d'anciens parlementaires de la IIIe République (Henri Meck, Alfred Oberkirch, anciens députés, Joseph Sigrist, ancien sénateur) et d'Albert Schmitt, secrétaire départemental du MRP[23].

De 1946 au tout début de 1953, il appartient aux treize gouvernements qui se succèdent au pouvoir. Ses premières fonctions ministérielles sont celles de sous-secrétaire d'État au ministère de la Santé publique et de la Population (en 1946), puis de sous-secrétaire d'État à l'Économie nationale. Il est ensuite ministre de l'Agriculture dans huit gouvernements entre 1947 et 1951. En 1950, il se fait le promoteur sans succès d'un plan pour une organisation agricole européenne (« Pool vert »)[24]. Il occupe d'autres portefeuilles ministériels entre 1951 et 1953 (commerce, Europe, France d'outremer).

Après la chute du gouvernement Pierre Mendès France, il tente vainement, en février 1955, de former un gouvernement. Quelques jours plus tard, il est ministre des finances et des affaires économiques dans le cabinet dirigé par Edgar Faure, fonctions qu'il exerce à nouveau dans le cabinet Félix Gaillard (1957-1958).

Il est l'avant-dernier président du Conseil de la Quatrième République. Il est investi par l'Assemblée le 14 mai 1958 alors qu'un Comité de salut public composé de civils et de militaires, présidé par le général Massu, s'est constitué le 13 mai dans la soirée à Alger. Il est contraint à la démission deux semaines plus tard pour faciliter l'arrivée au pouvoir du général de Gaulle, puis il a dans le gouvernement dirigé par ce dernier le titre de ministre d'État sans portefeuille, à l'instar d'autres personnalités de la IVe République (-).

Durant la Ve République

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Il revient au gouvernement lors de la nomination de Georges Pompidou, comme ministre d'État, ministre de la Coopération, le 15 avril 1962, mais il démissionne prématurément au bout d'un mois avec les quatre autres ministres issus du MRP, en raison de graves désaccords avec le général de Gaulle au sujet de la construction européenne, à la suite d'une conférence de presse de ce dernier hostile à l'intégration européenne et moquant les partisans d'une communauté supranationale avec sa référence au « volapük intégré », en sa présence[25],[26].

Il demeure député jusqu'en 1967 ; il annonce son désir de ne pas briguer un nouveau mandat en 1966, affirmant sa volonté de consacrer son activité politique « au combat pour la construction d'une Europe politique et la réconciliation franco-allemande » et se montrant partisan ni d'un soutien inconditionnel au général de Gaulle, ni d'une opposition systématique à sa politique[27],[28]. Il fait partie des centristes qui ne sont pas prêts à tout pour en finir avec le gaullisme[29].

Il passe pour avoir été le premier maire catholique de Strasbourg de mars 1959 à mars 1983. En fait il fut, semble-t-il, le premier maire faisant profession de catholicisme. Il y avait eu avant lui Charles Hueber (1929-1935), baptisé catholique mais qui, passé au communisme, encourageait les ouvriers à sortir de l'Église. Il se montre attaché au maintien du siège du Parlement européen dans cette ville.

Après la démission du général de Gaulle et l'élection à la présidence de la République de Georges Pompidou, dans le contexte de l'entrée au gouvernement de Jacques Duhamel en 1969, il apporte son appui à la majorité présidentielle, ralliant le Centre démocratie et progrès (CDP)[30],[31], dont il est membre du conseil politique[32]. Il rejoint ensuite le Centre des démocrates sociaux (CDS), fusion en 1976 des deux partis centristes, le CDP et le Centre démocrate de Jean Lecanuet[33] ; il est membre de son comité directeur.

Ce parti l'investit pour figurer sur la liste Union pour la démocratie française (UDF) menée par Simone Veil pour la toute première élection au suffrage universel direct du Parlement européen, en 1979[34]. Il est élu député européen au Parlement de la Communauté économique européenne (CEE) dont le siège est à Strasbourg, et réélu en 1984. Vice-président depuis 1979, cet ancien membre des assemblées européennes de 1959 à 1967 et ancien président de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe est élu à 77 ans Président du Parlement européen en juillet 1984, au second tour de scrutin[35],[36],[37] et occupe cette fonction jusqu'en janvier 1987. Durant son mandat de deux ans et demi, il contribue à renforcer le pouvoir législatif de ce parlement[38].

Il se retire de la vie politique à la fin de son mandat de député européen, en 1989. Il publie en 1991 ses Mémoires d'un Européen (Fayard).

Pierre Pflimlin et son épouse Marie-Odile, décédée en 1985, sont inhumés au cimetière Saint-Gall de Strasbourg. Il est le père d’Étienne Pflimlin ancien président du Crédit mutuel, d’Odile, professeur agrégé d’allemand, et d'Antoinette, comédienne[39].

Autres mandats électifs

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Mandats européens

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Autres fonctions

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  • Administrateur (1946) puis président (1970) du Port autonome de Strasbourg
  • Président de l’Avant-garde du Rhin de 1953 à 1960 et membre du comité directeur de la FSF[40].
  • Président de la Compagnie générale pour la navigation sur le Rhin (1965)[41]
  • Président du Comité d'études et d'action pour l'économie alsacienne (à partir de 1950)
  • Président de la Société d'aménagement et d'équipement de la région de Strasbourg (1959)
  • Président du Consortium international de la navigation rhénane (à partir de 1971)[42]
  • Administrateur de la Société d'études et de l'Association Mer du Nord-Méditerranée
  • Président (1965-70) puis président d'honneur (1970) de la Commission de développement économique régional d'Alsace (CODER)

Fonctions gouvernementales

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Chronologie des fonctions gouvernementales exercées par Pierre Pflimlin
Début Fin Portefeuille Gouvernement
Sous-secrétaire d'État à la Santé publique et à la Population Gouin
Sous-secrétaire d'État à l'Économie nationale Bidault I
Ministre de l'Agriculture Schuman I
Ministre de l'Agriculture Marie
Ministre de l'Agriculture Schuman II
Ministre de l'Agriculture Queuille I
Ministre de l'Agriculture Bidault II
Ministre de l'Agriculture Queuille II
Ministre de l'Agriculture Pleven I
Ministre de l'Agriculture Queuille III
Ministre du Commerce et des Relations économiques extérieures Pleven II
Ministre d'État chargé du Conseil de l'Europe Faure I
Ministre de la France d'outre-mer Pinay
Ministre des Finances et des Affaires économiques Faure II
Ministre des Finances, des Affaires économiques et du Plan Gaillard
Président du Conseil des ministres Pflimlin
Ministre d'État de Gaulle III
Ministre d'État chargé de la Coopération Pompidou I

Décorations

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Distinctions

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Œuvres

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  • Henry Laufenburger, Pierre Pflimlin (1938) : La nouvelle structure économique du Reich. Groupes, cartels et politique des prix, Paris, Paul Hartmann, 1938 (Centre d'études de politique étrangère, Section d'information, publication no 12), 105 p.
  • 1977 : Le cheminement de l'idée européenne, Conférence Fribourg, Éditions universitaires, 28 p.
  • 1991 : Mémoires d'un Européen de la IVe à la Ve République, Paris, Fayard, 391 p.
  • 1995 : Frieden - das ist der Europa-Idee gutzuschreiben : eine Geschichtsstunde mit Pierre Pflimlin, rédaction par Hanns-Georg Helwerth, Landesbildstelle Württemberg, Stuttgart, 1 Videokassette (VHS, 53 min), farbig und s/w (en all.; Paix et Europe).

Hommages

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Statue située dans le parc de l'Orangerie, face au palais de l'Europe, à Strasbourg.
  • Un pont routier, mis en service en 2002 et franchissant le Rhin au sud de Strasbourg, porte son nom.
  • Un boulevard, aménagé en 2007 dans le quartier du Wacken à Strasbourg, porte son nom.
  • Plusieurs établissements scolaires alsaciens portent son nom : un collège de Brunstatt, dans le Haut-Rhin, ainsi que 3 écoles élémentaires dans le Bas-RhinBrumath, à Marlenheim et à Vendenheim).
  • Citoyen d'honneur de la ville de Stuttgart depuis 1982. Une petite place proche du centre-ville y porte son nom.
  • Président d’honneur de l’Avant-garde du Rhin.
  • Par décision du Conseil municipal de la ville de Strasbourg, le palais de la musique et des congrès porte désormais le nom de PMC-Pierre Pflimlin.
  • Une statue monumentale a été inaugurée le dans le parc de l'Orangerie à Strasbourg.
  • Un timbre, à valeur faciale de 0,60 , a été édité le par La Poste à l'occasion du centenaire de sa naissance.
  • À la suite d'une décision du Bureau du Parlement européen du , le bâtiment strasbourgeois du Parlement européen nommé anciennement « IPE 3 » s'appelle depuis le « Bâtiment Pierre Pflimlin ».
  • Une grande salle de réunion du Foyer de l'étudiant catholique (FEC) de Strasbourg porte son nom.

Notes et références

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  1. a et b « L'ascendance de Pierre Pflimlin », Bulletin du Cercle généalogique d'Alsace,‎ (lire en ligne).
  2. « Les obsèques de M. Pflimlin », L’Express de Mulhouse, 11 mai 1937, L’Express de Mulhouse, 8 mai 1937 (faire-part de décès)
  3. Der Elsässer, 5 juillet 1932
  4. Bibliographie alsacienne : revue critique des publications concernant l'Alsace, Université de Strasbourg, 1934
  5. P. Pflimlin, « Ersatz ! », Journal de Confolens, 5 septembre 1937
  6. « Les obsèques de M. Pflimlin », L’Express de Mulhouse, 11 mai 1937
  7. a et b Notice biographique sur le site de l'Assemblée nationale : base Sycomore
  8. L’Action française, 27 février 1924 : Un Pierre Pflimlin apparait dans une liste de donateurs, pour 5 francs. Il a alors 17 ans.
  9. René Paira, Affaires d'Alsace : souvenirs d'un préfet alsacien, La Nuée bleue, 1990, p. 201
  10. François Audigier, Frédéric Schwindt (dir.), Gaullisme et gaullistes dans la France de l'Est sous la IVe République, Presses universitaires de Rennes, 2009, p. 263
  11. Dominique Lerch, Du journalisme au syndicalisme paysan, entre Alsace, Moselle et Algérie, un itinéraire d’extrême droite, proche du nazisme : Joseph Bilger (1905-1975)
  12. S Elsass, 28 avril 1928 (réunion publique des JP à Dessenheim ; P. Pflimlin discourt sur le communisme).
  13. a et b Samuel Huston Goodfellow, fascism in Alsace, 1919-1945, Indiana University, 1991, p. 358
  14. Jean-François Colas, Les droites nationales en Lorraine dans les années 1930 : acteurs, organisations, réseaux, Thèse de doctorat, Université de Paris X-Nanterre, 2002, vol. 1, p. 97 : il siège à la tribune aux côtés des chefs lorrains de la SF (Collin et Me Duluc, de Nancy). La section de Sarreguemines, présidée par Emile Goepp, fusionne avec la SF en décembre 1934.
  15. L'Express de Mulhouse, 20 juin 1934
  16. Dominique Lerch, Du journalisme au syndicalisme paysan, entre Alsace, Moselle et Algérie, un itinéraire d’extrême droite, proche du nazisme : Joseph Bilger (1905-1975)
  17. L’Express de Mulhouse, 8 octobre 1937, Ibid., 19 mars 1937
  18. La Croix, 15 février 1939
  19. Journal officiel, 25 février 1941
  20. Journal officiel, 10 septembre 1941
  21. Journal officiel de la République française, 9 avril 1945
  22. Jean-Marie Mayeur, « Les démocrates d’inspiration chrétienne », dans Mélanges de l'École française de Rome, 1983, 95-2, p. 123
  23. Combat, 23 octobre 1945
  24. archives.eui.eu/, Notice biographique
  25. « M. Pierre Pflimlin et les ministres MRP donnent leur démission », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  26. cvce.eu/, extrait de la conférence de presse du général de Gaulle du 15 mai 1962
  27. « Pierre Pflimlin renonce à se présenter aux prochaines élections législatives », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  28. « Pierre Pflimlin: "Je continuerai à militer en faveur de l'Europe quand je ne serai plus député" », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  29. Daniele Zéraffa, « À la recherche du centre (1962-1986) dans la vie politique française », XXe siècle. Revue d'histoire, 1986/9 (Lire en ligne)
  30. « M. Pierre Pflimlin: "il ne faut pas que centrisme soit synonyme d'ambiguïté ou d'hésitation" », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  31. « Les membres du CPD veulent dynamiser la majorité », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  32. « Le conseil politique », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  33. « "Nous denons nous unir à ceux qui sont les plus proches de nous" déclare Lecanuet », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  34. « Les candidats du DS à la candidature », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  35. « M. Pflimlin bien placé pour la présidence », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  36. « Élu président du Parlement européen, M. Pflimlin a obtenu un succès plus rapide et plus net que prévu », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  37. ina.fr, Plateau ; invité Pierre Pflimlin : Président du Parlement européen, 24 juillet 1984
  38. strasbourg-europe.eu/Notice biographique
  39. « Les Pflimlin, de la politique à la banque », sur Le Point, .
  40. Jouaret 2012, p. 170.
  41. « M. Pierre Pflimlin est nommé président de la compagnie générale pour la navigation sur le Rhin », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  42. « M. Pflimlin est élu président du consortium de la navigation rhénane », Le Monde,‎ (lire en ligne). [ Le Monde, ]
  43. « Hautes distinctions », sur viewer.eluxemburgensia.lu, Luxemburger Wort, (consulté le ), p. 4

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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