Zéralda
Zéralda (en arabe : زرالدة, en berbère : ⵣⵉⵔⴰⵍⴷⴰ) est une commune de la wilaya d'Alger en Algérie, située dans la banlieue ouest d'Alger.
Zéralda | ||||
Plage les sables d'or et le mont Chenoua en arrière-plan. | ||||
Noms | ||||
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Nom arabe | زرالدة | |||
Nom amazigh | ⵣⵉⵔⴰⵍⴷⴰ | |||
Administration | ||||
Pays | Algérie | |||
Wilaya | Alger | |||
Daïra | Zéralda | |||
Code postal | 16063 | |||
Code ONS | 1646 | |||
Démographie | ||||
Population | 51 552 hab. (2008[1]) | |||
Densité | 1 639 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 36° 43′ 05″ nord, 2° 51′ 01″ est | |||
Superficie | 31,46 km2 | |||
Localisation | ||||
Localisation de la commune dans la wilaya d'Alger | ||||
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
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Géographie
modifierSituation
modifierZéralda est située à environ 23 km à l'ouest d'Alger[2].
Localités
modifierChef-lieu : Zeralda Agglomérations secondaires[Quoi ?] : Sidi Menif, VSA Mazafran Localités : Plateau, Boudhales
Relief
modifierZéralda est située sur une vaste plaine du sahel algérois en légère déclivité et qui débouche sur des plages de sable fin.
- Au sud-ouest, on trouve l'oued Mazafran et au nord-est l'oued Mehelma dit aussi "ravin des voleurs".
- Au sud, il y a une forêt de 600 hectares appelée "forêt des planteurs".
Voies de communication et moyen de transport
modifierRoutes
modifier- La Rocade Sud d'Alger dessert la commune avec quatre échangeurs.
- Zeralda se trouve au croisement des routes nationales RN11 et RN63.
Transport en commun
modifier- L'ETUSA relie la commune depuis Chevalley grâce à la ligne 56.
- La ligne de train de banlieue Birtouta - Zeralda
Urbanisme
modifierLa commune de Zéralda est composée de la ville de Zéralda située à 1,5 km de la mer, du complexe touristique de Mazafran, d'un village agricole appelé aussi Mzafran et d'une grande agglomération secondaire autour du douar Sidi Menif.
Histoire
modifierAvant l'indépendance
modifier- Selon certains historiens[Lesquels ?] on attribue le nom de Zéralda à l'installation dans la région de Sidi Ménif d'un homme de culte venu de l'ouest nommé Mohamed Zeradli.
- Le village de Zéralda est fondé en 1844, il fait partie à partir de 1845 de la commune de Coleah dans l'arrondissement de Blida. En 1861, le village passera sous l'autorité de la commune de Chéraga dans l'arrondissement d'Alger, avant d'être rattaché en 1887 à la commune de Staoueli nouvellement créée. Il faut attendre 1905 pour que Zéralda devienne une commune de plein exercice.
Jusqu'au début du XXe siècle Zéralda reste très peu habitée, on y trouve surtout des personnes refoulées de la ville. Avec l'apparition de la phylloxera dans la Mitidja, de plus en plus de colons sont venus s'y installer pour y implanter la culture de la vigne.
En 1942, sous le gouvernement de Vichy, une rafle menée par Denis Fourcard, le maire de Zéralda, entraîne la mort de 25 algériens par asphyxie, entassés dans un sous-sol de la mairie.
Le , le 1er REP s'implante à Zéralda. Ce village devient le cœur du régiment, dont le chef de Corps est le lieutenant-colonel Pierre Paul Jeanpierre. Les soldats s'y installent et s'y entraînent. Certaines familles des légionnaires et officiers y vivent. Le régiment y aménage son camp et ses bâtiments[3]. Pendant leurs temps de repos, les compagnies stationnent dans le village, embellissent leur camp.
Le régiment participe à la bataille d'Alger, puis au putsch des généraux. Il est dissous le à la suite de son implication dans le putsch. Le 152e régiment d'infanterie lui succède et organise l'accueil sur le site, la protection puis le départ vers la France d'anciens harkis menacés et de leur famille, de à (via le port d'Alger, l'armée française ayant conservé provisoirement le quai « Fedallah » au lendemain de l'indépendance)[4].
Après l'indépendance
modifierEn 1981, le village socialiste agricole de Mazafran est inauguré.
Une ancienne résidence de la Sonatrach est reprise par le DRS puis transformée en résidence d'État médicalisée où vivait en permanence le président Abdelaziz Bouteflika depuis [5], au moins jusqu'à sa démission le .
Démographie
modifierÉconomie
modifierZéralda s'est fortement développée autour de l'activité touristique et hôtelière, cependant, elle reste une région agricole avec particulièrement la culture maraichère. Il existe plusieurs coopératives agricoles à travers la commune.
Centre cynégétique
modifierCette commune côtière abrite le centre cynégétique de Zéralda qui collabore étroitement avec le centre cynégétique de Réghaïa.
Équipement
modifier- Complexe touristique les sables d'or
- Hôtel Safir Mazafran
- Hôtel Sables d'Or
- Centre d'affaires
- Complexe aquatique "Terra Parc"
- Hôtel A.Z Centre de la ville
- Dépôt des médicaments VICOPHARM
- Camp des jeunes près du complexe touristique
- EPH de Zéralda
- Hôpital des grands brûlés de Zéralda
Vie quotidienne
modifierSport
modifier- Club de football Nadjem Riadhi Zeralda (NRZ) créé en 1925.
- Stade de football où s'est déroulée la finale de football féminin des Jeux Africains 2007.
- Complexe sportif avec toutes les commodités
Notes et références
modifier- [PDF]Recensement 2008 de la population algérienne, wilaya d'Alger, sur le site de l'ONS.
- Journal officiel de la République Algérienne du 19/12/1984, page 1571, délimitation du territoire de la commune de Zéralda.
- Henry Lobel, L'honneur d'un régiment - Le 1er REP de Zéralda au Fort de Nogent, Ed. Italiques, 26/11/2017, (ISBN 978-2-910536-97-8)
- Jacques Vogelweith, Le camp de réfugiés harkis de Zéralda in La Charte, (organe de la Fédération nationale André Maginot, n°4, juillet-août 2016, pp.10-19.
- Farid Alilat, « Algérie : Bouteflika, le patient de Zeralda », Jeune Afrique, 12 novembre 2014
- ex-chef de bureau à la direction des affaires civiles à Alger
- Description d'Alger et de ses environs, par Victor Bérard,, 1867
- Tableau général des communes de plein exercice, mixtes et indigènes des trois provinces (territoire civil et territoire militaire) : avec indication du chiffre de la population et de la superficie - Gouvernement général de l'Algérie, Direction générale des affaires civiles et financières
- La situation financière des communes de France et d'Algérie - Ministère de l'intérieur
- village seulement
Bibliographie
modifier- Collectif, Histoire des parachutistes français, Société de production littéraire, 1975.
- Le Livre d’or de la Légion étrangère (1831-1955), Jean Brunon et Georges Manue, éditions Charles Lavauzelle et Cie, 1958.
- Henry Lobel, L'honneur d'un régiment - Le 1er REP de Zéralda au Fort de Nogent, Ed. Italiques, 26/11/2017, (ISBN 978-2-910536-97-8)