Grecs indépendants

	Grecs indépendants; (el) Ανεξάρτητοι Έλληνες
	; Logotype officiel.
Présentation
Leader	Pános Kamménos
Fondation	24 février 2012
Scission de	Nouvelle Démocratie
Siège	196 avenue Andrea Syngrou, Athènes, Grèce
Secrétaire général	Euthimios Drosos
Porte-parole	Madalena Papadopoulou
Slogan	Nous sommes nombreux; Nous sommes indépendants; Nous sommes grecs
Positionnement	Droite
Idéologie	Nationalisme; National-conservatisme; Conservatisme social; Populisme de droite; Euroscepticisme ; Anti-austérité
Affiliation européenne	Conservateurs et réformistes européens
Couleurs	Bleu et rouge
Site web	anexartitoiellines.gr
Représentation
Députés	7 / 300
Périphéries de la Grèce	51 / 703
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Les Grecs indépendants (Ανεξάρτητοι Έλληνες / Anexártiti Éllines, abrégé en ΑΝ.ΕΛ. ou AN.EL), est un parti politique grec de droite souverainiste, né le 24 février 2012 d'une scission de la Nouvelle Démocratie.

Histoire

Le parti est fondé le 24 février 2012 par Pános Kamménos après son exclusion en novembre 2011 du parti de centre droit Nouvelle Démocratie à la suite de son vote de défiance au Parlement contre la coalition de Loukás Papadímos^[8]. Une dizaine de députés de Nouvelle Démocratie constituent le nouveau groupe parlementaire. Le 6 mai 2012, le parti obtient 33 députés aux élections législatives, puis seulement 20 lors du nouveau scrutin du 17 juin suivant. Le 25 mai 2014, lors des élections au Parlement européen, il remporte un siège de député qui s'inscrit au groupe des conservateurs et réformistes européens.

Arrivé en sixième position lors des élections législatives de janvier 2015 avec 4,75 %, il conserve 13 députés, soit 7 de moins que dans la précédente législature. Néanmoins, opposé aux mesures d'austérité, il forme une coalition avec le parti anti-austérité de gauche, SYRIZA, permettant à Aléxis Tsípras d'être nommé Premier ministre dès le lendemain des élections, 26 janvier. Celui-ci forme un nouveau gouvernement, dans lequel Kamménos occupe le poste de ministre de la Défense.

Pános Kamménos a participé à plusieurs réunions de Debout la France, le programme de son parti présentant des similitudes (anti-austérité, euroscepticisme et souverainisme) avec celui de Nicolas Dupont-Aignan^[9].

Idéologie

La principale revendication de ce parti est le rejet des accords de prêt à la Grèce par l'Union européenne et le Fonds monétaire international^[10].
Son leader Panos Kammenos appelle à un redressement du pays face à la « conspiration » contre la Grèce.
Il exige de plus le remboursement des dommages de guerre causés par l'occupation allemande lors de la Seconde Guerre mondiale^[10].
Sur le plan intérieur, le parti fait campagne pour la levée de l'immunité de tous les ministres, parlementaires et hauts fonctionnaires responsables de la dette grecque.
Sur le plan social, AN.EL. est un parti conservateur : refus de l'immigration, rejet du multiculturalisme et maintien de la présence de l'Église de Grèce dans les rouages de la société et particulièrement dans l'éducation.

Dirigeants

Président

Pános Kamménos depuis 2012.

Résultats électoraux

Élections parlementaires

Année	Voix	%	Sièges	Rang	Gouvernement
mai 2012	670 957	10,61	33 / 300	4^e	Opposition
juin 2012	462 466	7,51	20 / 300	4^e	Opposition
janvier 2015	293 329	4,75	13 / 300	6^e	Tsípras I
septembre 2015	200 423	3,69	10 / 300	7^e	Tsípras II (2015-2019)

Élections européennes

Année	Voix	%	Sièges	Rang	Groupe
2014	197 536	3,46	1 / 21	7^e	ECR

Notes et références

Une catégorie est consacrée à ce sujet : Grecs indépendants.

↑ (en) Nick Squires, « Greek election: who are Independent Greeks? », The Daily Telegraph, London,‎ 26 janvier 2015 (lire en ligne)
↑ Ben Chu, « Greece elections: Who are Syriza and what effect will their new government have on Europe? », The Independent, London,‎ 26 janvier 2015 (lire en ligne)
↑ (en) LAOS questions poor showing in opinion polls, 22 mars 2012 (lire en ligne).
↑ ^{a et b} (en) Migration woes take centre stage ahead of Greek election, 3 avril 2012 (lire en ligne).
↑ (en) Wolfram Nordsieck, « Parties and Elections in Europe » (consulté le 11 novembre 2015).
↑ (en) « Venizelos draws battle lines for general elections », Ekathimerini,‎ 15 mars 2012 (lire en ligne).
↑ (en) Michael Mannin, Evaluating the Europeanization Effect, Palgrave Macmillan, 2013, p. 210.
↑ « L’Europe ignore les « Grecs indépendants »… et se fascine pour Aube dorée », europegrece, 9 mai 2012.
↑ « Nicolas Dupont-Aignan, au Parlement européen à Bruxelles, demande la démission de Jean-Claude Juncker », Debout La France,‎ 12 novembre 2014 (lire en ligne, consulté le 3 janvier 2018).
↑ ^{a et b} « Qui sont les Grecs indépendants, les surprenants alliés de Syriza? », sur www.lexpress.fr, 27 janvier 2015 (consulté le 22 décembre 2015).

[1] (en) Nick Squires, « Greek election: who are Independent Greeks? », The Daily Telegraph, London,‎ 26 janvier 2015 (lire en ligne)

[2] Ben Chu, « Greece elections: Who are Syriza and what effect will their new government have on Europe? », The Independent, London,‎ 26 janvier 2015 (lire en ligne)

[3] (en) LAOS questions poor showing in opinion polls, 22 mars 2012 (lire en ligne).

[TNA-4] {a et b} (en) Migration woes take centre stage ahead of Greek election, 3 avril 2012 (lire en ligne).

[Nordsieck-5] (en) Wolfram Nordsieck, « Parties and Elections in Europe » (consulté le 11 novembre 2015).

[Ekathimerini03_15-6] (en) « Venizelos draws battle lines for general elections », Ekathimerini,‎ 15 mars 2012 (lire en ligne).

[7] (en) Michael Mannin, Evaluating the Europeanization Effect, Palgrave Macmillan, 2013, p. 210.

[8] « L’Europe ignore les « Grecs indépendants »… et se fascine pour Aube dorée », europegrece, 9 mai 2012.

[9] « Nicolas Dupont-Aignan, au Parlement européen à Bruxelles, demande la démission de Jean-Claude Juncker », Debout La France,‎ 12 novembre 2014 (lire en ligne, consulté le 3 janvier 2018).

[:0-10] {a et b} « Qui sont les Grecs indépendants, les surprenants alliés de Syriza? », sur www.lexpress.fr, 27 janvier 2015 (consulté le 22 décembre 2015).

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v · m Partis politiques en Grèce
Représentés au Parlement grec (300)	Nouvelle Démocratie [ND] (158) SYRIZA (36) PASOK - Mouvement pour le changement (32, dont Mouvement socialiste panhellénique [PASOK] et Mouvement des socialistes démocrates [KIDISO]) Parti communiste de Grèce [KKE] (20) Nouvelle Gauche (11) Spartiates (11) Solution grecque [EL] (12) Mouvement démocrate patriote - Victoire [NIKH] (10) Cap sur la liberté [PE] (6)
Représentés au Parlement européen (21 sur 751)	Nouvelle Démocratie (PPE, 7) SYRIZA (La Gauche, 4) PASOK - Mouvement pour le changement (S&D, 3) Solution grecque (CRE, 2) Parti communiste de Grèce (NI, 2) Mouvement démocrate patriote - Victoire (1) Cap sur la liberté (1) Voix de la raison (PfE, 1)
Autres partis élus dans les conseils régionaux	Alerte populaire orthodoxe (LAOS) Front de la Gauche anticapitaliste (Antarsya) Recréer la Grèce Société des Valeurs (el) Union des centristes (EK) Verts (en) Verts écologistes (OP)
Autres partis	Accord pour la nouvelle Grèce (en) Alliance libérale (en) Arc-en-ciel Front de désobéissance réaliste européen (MéRA25) LEPEN Mouvement je ne paie pas Néa Dexiá Coalition « Non » (dont Front populaire uni (en) Renouveau démocratique (en)) Parti de l'Accord social (en) Parti de l'égalité, de la paix et de l'amitié Parti des chasseurs grecs (en) Parti pirate Parti socialiste combattant de Grèce (ASKE) Plan B (el) Unité populaire (LAE)
Partis disparus	Aube dorée (XA) Citoyens grecs européens (el) Drachme 5 Étoiles (en) Gauche démocrate (DIMAR) Grecs pour la Patrie La Rivière (Potámi) NEA MERA (el) Parti socialiste de Grèce Union pour la patrie et le peuple (el) (EPAL) Grecs indépendants (ANEL)