Mahajanga
Majunga
Mahajanga | |||
Héraldique |
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L'hôtel de ville de Mahajanga | |||
Administration | |||
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Pays | Madagascar | ||
Région | Boeny | ||
Province | Mahajanga | ||
District | Mahajanga I, Mahajanga II | ||
Démographie | |||
Population | 246 022 hab.[1] (2018) | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 15° 43′ 00″ sud, 46° 19′ 00″ est | ||
Altitude | 20 m |
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Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Madagascar
Géolocalisation sur la carte : Madagascar
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Mahajanga (ou Majunga en nom francisé et Massali au XVIIIe siècle) est une ville portuaire de la côte nord-ouest de Madagascar, capitale de la province de Mahajanga et chef-lieu de la région Boeny. Située à l'embouchure du Betsiboka, sur le canal du Mozambique, à 550 km au nord-ouest d'Antananarivo, Mahajanga avait 246 022 habitants en 2018 et est la quatrième plus grande ville de Madagascar, après Antananarivo, Toamasina et Antsirabe[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Site
[modifier | modifier le code]La ville occupe sur des terres calcaires et alluviales, l'extrémité de la rive nord de l'estuaire de la Betsiboka, descendue -avec son affluent l'Ikopa- des hauts plateaux de l'Imerina. L’estuaire s'élargit en une baie de 10 km de large (baie de Bombetoka), pénétrant si profondément dans les terres que la rive opposée paraît à l'observateur être celle d'une île.
Quartiers centraux
[modifier | modifier le code]La ville originelle est dominée par une colline haute d'une soixantaine de mètres, dite Androva (du nom de l'ancien palais royal merina, le rova). La colline porte un phare, l'hôpital public universitaire, et une caserne. Au pied d'Androva, du côté de la baie, le quartier historique dit « Mahajanga Be » est percé de larges avenues, avec de beaux bâtiments administratifs à varangues et persiennes de la période coloniale (la Résidence (1902), le Tribunal, la Trésorerie) mais aussi des édifices publics modernistes en béton armé constituant une collection assez remarquable, (cinémas, magasins, bureaux, cathédrale), datant des années 1950 à 1970.
Sur le flanc d'Androva, le Plateau des Tombes, encore appelé Mangarivotra, est une zone résidentielle de grandes villas, dominée par un grand bâtiment administratif dit le « Bloc ». Autour de ce plateau sont édifiés plusieurs établissements scolaires (Lycée Saint Gabriel, Collège de Simon de Montfort, collège FJKM, Lycée d'état Ph. Tsiranana, Collège Nicoletta).
La promenade du front de mer, dite « Le Bord », ponctuée par un baobab emblématique (circonférence de 14 mètres) attire tous les soirs une foule de Majungais et de touristes ; le dôme d'une vaste succursale de la Banque centrale de Madagascar (Banky Foiben'i Madagasikara) lui ajoute depuis 2005 un cachet néo-oriental. Il est bienvenu : en arrière de cette voie littorale se trouve le cœur historique de Mahajanga Be, le quartier des mosquées et madrassas indo-pakistanaises, de différents rites, parfois très anciennes. Mahajanga Be, lieu de premier établissement des communautés venues de l'Inde au rythme des moussons, s'est un peu assoupie, avec ses rues sablées, ses maisons souvent fermées. La Pointe aux Sables porte un vieux sémaphore et l'École de navigation malgache (ENEM).
Plus proches du nouveau centre de gravité de la ville, plus animés et bien plus densément peuplés, sont les quartiers dits de Manga, aux abords de l'Hôtel de ville (ou Lapan'y tanàna), construit en 1955 (fresques de Gianeli et bas-reliefs de Leclerc) faisant face au siège du district (ou Faritany) et celui de Mahabibo (marché important et grande mosquée Comorienne). Ils se trouvent au croisement des deux axes routiers majeurs de la ville : celui vers la RN4 menant à Antananarivo, à 560 km) et celui vers l'aéroport (6 km) et les plages (12 à 15 km). Le bâti n'excède jamais cinq étages, avec des vastes espaces peu construits en arrière des façades, tandis que le commerce informel s'est emparé du trottoir en avant de celles-ci.
Les faubourgs de l'est et du nord
[modifier | modifier le code]À l'est de ce centre relativement dense, la croissance de la population est forte dans des quartiers populaires et plus récents : l'Abattoir et Morafeno, développés sur un plan en damier tandis que ceux d'Ambalavola, de Tsararano, encore champêtres vers 1980, se densifient de façon plus désordonnée. L'habitat précaire s'y consolide rapidement. (Ils sont mieux desservis par le bitumage récent (2011) des voies d'accès, et la réfection des passerelles sur le canal du vallon Metzinger, exutoire vers l'estuaire du fleuve.)
La gestion des écoulements dans les quartiers neufs est problématique
[modifier | modifier le code]La marée peut en effet atteindre des amplitudes importantes à Mahajanga (4 mètres en vives-eaux) inondant régulièrement certains quartiers bas le long du fleuve comme Aranta, quartier de pêcheurs aux terre-pleins fragiles consolidés par des sacs de sable. Mais de nombreux autres quartiers sont inondables plus exceptionnellement, notamment 'Tsararano ambany, Fiofio, lorsqu'au flux de la marée s'ajoute la crue de la rivière Betsiboka et l'effet d'une dépression cyclonique. Ils occupent un espace naturel quasiment plat de 500 hectares à proximité immédiate du centre-ville. Ce vallon Metzinger regroupe dix fokontany et près de 80 000 habitants. Sa situation en zone de bas-fonds en fait une zone fréquemment inondée et insalubre (il constitue notamment un foyer dangereux d'épidémies de choléra, la dernière datant de 1999). Cependant, il voit sa population en accroissement rapide, la pression foncière poussant les habitants à s'installer dans le vallon, très souvent de manière informelle.
Un réseau d’assainissement à ciel ouvert avec un canal de 3 km, collectant des canaux secondaires permet l’évacuation des eaux usées vers l’estuaire de la Betsiboka. Cet aménagement a permis de limiter les périodes d’inondation grâce à une évacuation plus rapide des eaux, mais a cependant « provoqué un afflux important de la population sur les zones nouvellement drainées » selon ses promoteurs (Ircod Alsace et CUM de Mahajanga.)
Intimement liée au régime des eaux de l'estuaire, la ville basse est donc particulièrement sensible aux effets du changement climatique et notamment à l'élévation du niveau des océans.
L'extension de Mahajanga se fait aussi vers le Nord sur des extensions résidentielles dans le quartier d'Ambondrona, près de l'université et du Lycée français (collège F. Dolto), et plus populaire vers le nord-est, à Antanimasanjo le long de la RN4 où se trouvaient des usines de textile jadis importantes (Sotema, Fitim), et où a été créé à partir de 1999 le village d'entreprise du VIM (Villagio Impreza Madagascar).
La façade maritime de la ville
[modifier | modifier le code]Les vastes emprises du Port de Commerce (où les grands navires n'accostent plus, les opérations de chargement se faisant en rade, au moyen d'allèges remorquées) occupent les quais de la Bombetoka sur un kilomètre environ. Ils sont prolongés en aval par le célèbre Port aux Boutres, bassin d'échouage à flot et de chargement pour des dizaines de cargos à voiles desservant la côte ouest de Madagascar ; et en amont par un chantier naval, et l'embarcadère du bac vers la rive sud de la Baie, à 10 kilomètres. Cet embarcadère est la porte d'accès au village de Katsepy et à la route vers Soalala (sucrerie réhabilitée, mine de fer en projet). En retrait de cette zone portuaire, à Ampasika, sont installés les sièges et usines frigorifiques des sociétés de pêche et d'aquaculture (Aqualma, Unima), les grossistes en pièces auto, les collecteurs de raphia...
La côte proprement maritime, ouverte directement sur le canal du Mozambique est longée par la Corniche, qui débute au baobab géant, où se succèdent les plus beaux hôtels (la Piscine, les Roches Rouges, le Phare, le Karibu Lodge...), jusqu'au petit Port Schneider, où se situe la Direction des Pêches, l'École de Charpenterie Navale, et une digue de deux cents mètres portant un oléoduc menant à terre aux cuves géantes de la Solima (capacité 28 500 m3). La côte se poursuit par la plage et le quartier dits du « Village touristique », que la passe d'Antsahabingo, lagune servant d'abri aux grandes pirogues de pêche et aux voiliers faisant le fret de bois d'œuvre, sépare des plages réputées d'Amborovy - configuration naturelle imposant aux citadins un détour d'environ quinze kilomètres pour leurs sorties dominicales. Des travaux de réhabilitation de la voirie du Village touristique ont débuté en septembre 2014 pour recréer un axe de circulation parallèle à la plage, et un projet de liaison douce au travers d'Antsahabingo est évoqué.
En arrière de ce paysage balnéaire, les terrains de sport des Gradins (aménagés par la Corée du Nord en 1980) ont été amputés en 2010 de deux hectares pour permettre la construction d'un nouvel hôpital Manara-penitra (constructions aux normes internationales) à Mahavoky, financé notamment par la Chine.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le nom Mahajanga signifierait « qui guérit »[réf. nécessaire]. La tradition raconte en effet qu'un roi qui cherchait un remède pour guérir son fils fit le tour de l'île et, à son arrivée à Mijangaïa (« cité des fleurs », son ancien nom), déclara : Maha, janga ity tananà ity, et que le nom serait resté[2].Une autre version voudrait que la ville tienne son nom d'une fleur, l'angaya, apportée par les arabes au XVe siècle.
Dès la Préhistoire la région est probablement
habitée : la découverte de traces de découpes sur des ossements d'une espèce d'hippopotame nain aujourd'hui disparue a été effectuée dans l'immense grotte d'Anjohibe située à 30 km au nord-est de Mahajanga, aux abords de la Mahajamba. La datation au radiocarbone a fait remonter ces ossements à environ 2 000 ans avant notre ère. Cette découverte a fait reculer la date d'arrivée des premières populations humaines à Madagascar de 1 500 ans. Ces deux baies voisines de la Betsiboka et de la Mahajamba se trouvent au carrefour de deux voies probables de colonisation humaine, l'une passant par les Comores pour une origine africaine, l'autre voie traversant l'île par le nord-est depuis Antongil pour une origine asiatique.
La ville de Mahajanga semble avoir été fondée au XIVe ou XVe siècle par les Antalaotra, ou Antalaotse, navigateurs et pêcheurs arabes métissés de population africaines, venus en longues pirogues du golfe d'Oman via Zanzibar et les Comores, au gré du régime annuel des moussons de l'océan Indien.
Après l'organisation des clans de la côte ouest Malgache en royaumes, la ville fut capitale du royaume sakalava de Boina. La ville a connu au XVIIIe siècle une certaine prospérité comme entrepôt de richesses de la côte d'Afrique à destination de l'Inde. L'implantation d'une importante communauté indienne est établie à cette époque (6 000 familles signalées par Dumaine à Mouzangaïe en 1792).
Les rois Andriamisara Efadahy en furent les derniers souverains avant la conquête par Radama Ier, roi de l'Imerina, et l'instauration du royaume de Madagascar en 1823.
La conquête du royaume Sakalave par la royauté Merina en 1824 marque une rupture dans les liens avec le nord de l'île, mais ne nuit pas à la prospérité de la ville ; les Américains y ouvrent un comptoir de négoce en 1830.
L'ouverture de Mahajanga sur les voies de communication maritimes, son ancrage alors favorable aux grands voiliers et sa familiarité avec les civilisations voisines en font une cible pour les puissances coloniales : c'est en effet à Mahajanga que débarqueront les corps expéditionnaires français, d'abord en 1882-1883, puis en 1895-1896, (15 000 combattants embarqués sur quelque 23 navires), engagées dans la conquête de l'île de Madagascar. En 1903, la population recensée était de 7908 habitants (parmi lesquels 646 indiens).
Le développement de la ville se fit très rapide après l'occupation française, au rythme imposé par la colonisation, avec des réalisations nombreuses (Quais dit Barriquand du port de commerce, route carrossable vers Antananarivo, hôpital d'Androva, etc.) En retour, les ressources locales, notamment agricoles, seront exploitées intensément : Dès la Première Guerre mondiale l'usine frigorifique de Boanamary en amont sur la Bombetoka, a servi à ravitailler les armées françaises en concentrant des zébus venus de tout l'Ouest. Suivront, sur le modèle d'économie de plantation avec des terres attribuées arbitrairement à de grandes compagnies concessionnaires, le tabac, le coton, le riz favorisé dans l'arrière-pays par de vastes projets d'irrigation (Marovoay, Ambatoboeny) qui feront vivre la ville et son port jusqu'en 1970. Fait moins connu, la ville - point d'arrivée du contingent anglais envoyé pour chasser les Vichystes en septembre 1942 - a aussi servi de base arrière à la RAF pour le blocus de la Rhodésie blanche à la fin des années 1960.
En a lieu le Rutaka (ou Kafa la Mjangaya en comorien), trois jours de massacres perpétrés sur la communauté comorienne de la ville avec la complicité passive des autorités qui aurait fait plus de 500 morts et entraîné le départ en exil de plus de 15 000 ressortissants comoriens[3].
La ville reste un relais important pour la surveillance du canal du Mozambique : une station d'écoute radio du Gouvernement américain est implantée à Belobaka, à 20 km de la ville.
Dans l'histoire récente de Madagascar, Mahajanga ne joue pas un rôle moteur (la troisième visite d'un chef d'état français à Madagascar, celle de Jacques Chirac en , a cependant commencé par cette ville). La ville est toutefois une caisse de résonance, sujette à des accès de fièvres, émeutes ou rutaka, dirigées contre la communauté Karana (ou plutôt ses établissements commerciaux très présents. (2002, 2009), mais aussi contre ceux réputés proches du pouvoir (incendie des établissements Tiko).
Population
[modifier | modifier le code]La ville est réputée hospitalière dans toute la Grande Ile ; on s'y sent bien accueilli, que l'on vienne des Hauts-Plateaux, du grand Sud ou du Nord, voire de l'étranger. On n'y parle pas de variante régionale du Malgache, ni sa version la plus académique, mais une langue réputée pour sa simplicité et son expressivité.
En ce sens, Mahajanga est une sorte de microcosme de Madagascar, qui regroupe des populations d'origine variée, coexistant de façon harmonieuse, le substrat Sakalava originel ne représentant que 10 % de la population. Les karana (indo-pakistanais) jouent un rôle économique tout à fait prédominant, avec la population d'origine comorienne, et quelques familles d'origine franco-malgache, voire anglo-malgaches, témoignant de l'ancienneté de la présence européenne - environ 1800 Français, dont la moitié de bi-nationaux, étaient recensés au consulat de la ville en 2004.
La ville de Mahajanga souvent qualifier de cosmopolite est une ville acceuillante qui acceille principalement des "pila ravin'ahitra" provenant de toutes les regions de Madagascar.
Religion
[modifier | modifier le code]Mahajanga est le siège d'un évêché catholique. Il y a aussi une église orthodoxe, et des églises protestantes (FJKM), luthériennes(FLM), évangéliques, adventistes.
La présence musulmane est marquée par des mosquées et madrassas parfois très anciennes de rites chiites duodécimains, Aga-khanistes, Bhora et Khodjas à Mahajanga Be et sunnites d'influence comorienne (Notamment la grande mosquée de Mahabibo).
Il y a un temple hindouiste à Mahajanga Be. Pour les Sakalava originaires du Boeny, Mahajanga est le lieu d'inhumation traditionnel du roi et le lieu d'un festival ethnico-religieux, le Fanampoana, au Doany de Miarinarivo à Tsararano où se presse une population fervente venue de toute la région Ouest. Le roi actuel, ou Ampanjakabe se nomme Andrianirina Désiré.
Le Christianisme
Catholicisme : La ville abrite plusieurs églises catholiques, avec en particulier la grande cathédrale de Majunga, symbole majeur de la présence chrétienne dans la ville. La messe en français est un élément distinctif, et la cathédrale est un lieu important pour les pratiquants[4].
Églises protestantes : On trouve à Majunga différentes dénominations protestantes, comme les FJKM (Église luthérienne Malagasy), les FLM (Églises luthériennes malgaches).
Ainsi que des communautés évangéliques et adventistes. Ces églises jouent un rôle important dans la vie religieuse et communautaire de la ville, chacune ayant ses propres rites et pratiques.
Église orthodoxe : Il existe aussi une église orthodoxe à Majunga, ce qui témoigne de la diversité des croyances chrétiennes au sein de la population.
L'Islam
La présence musulmane à Majunga est très marquée, avec plusieurs mosquées et madrassas (écoles coraniques), souvent très anciennes. Ces mosquées suivent des rites variés, dont ceux des chiites duodécimains, des Aga-khanistes, des Bhora et des Khodjas. Il existe aussi des mosquées de rite sunnite, principalement d'influence comorienne. La grande mosquée de Mahabibo, longtemps réservée aux hommes, est l'une des mosquées les plus emblématiques de la ville.
Les Croyances Animistes et Traditionnelles
Majunga est aussi un lieu où les croyances animistes et les traditions coutumières, notamment chez les Sakalava, ont une grande importance. Le Fanompoana, un festival ethnico-religieux, se tient dans le Doany de Miarinarivo à Tsararano, où les participants vénèrent les ancêtres, en particulier les rois, dans un rite associé au culte des ancêtres.
Le Doany, souvent un arbre sacré, est un symbole de respect des traditions et des ancêtres. Les Sakalava considèrent Majunga comme un lieu sacré, notamment pour l'inhumation des rois, un aspect très important dans leurs croyances.
Autres Religions
L'hindouisme : Il y a également un temple hindou à Majunga Be, soulignant la présence d'une communauté hindoue, bien que cette dernière soit moins nombreuse par rapport aux autres religions.
Education
[modifier | modifier le code]Université de Mahajanga (Umg)
Liste des établissements à l'université de Mahajanga
[modifier | modifier le code]Faculté des Sciences, de technologies et de l'environnement(FSTE)
[modifier | modifier le code]Fondé en 1988 qui est le premier établissement à l'université de Majunga Cette faculté comporte 5 mentions :
SVE (Science de la Vie et de l'Environnement)
[modifier | modifier le code]Les parcours qu'on peut trouver :
BC : Biodiversité et Conservation
Ecoprime qui etudie les ecologie des primates
PANA : Physiologie Appliqué à la Nutrition Animale TerrEau
EBHS : Environnement Bio-HydroSystème
- STE (Science de la Terre et de l'Environnement)
Les parcours qu'on peut trouver :
PM GM STEM
- BSE(Biochimie et Science de l'Environnement)
SMS (Science de la Matière et de la Structure)
[modifier | modifier le code]Qui ont des parcours :
- Physique
- Chimie
ZOOLOGIE qui étudie les écosystèmes, la biodiversité terrestre et marine
Faculté de Médecine
[modifier | modifier le code]Institut Universitaire de Gestion et de Management (IUGM)
[modifier | modifier le code]Présentation de l’IUGM
[modifier | modifier le code]Créée par l’Arrêté N° 5079/2001 du 25 Avril 2001, portant l’ouverture de la formation, la « Formation Supérieure en Gestion des Entreprise et des Administrations (FSGEA)» à l’Université de Mahajanga, et le Décret N° 2005/369 du 01 Juillet 2005, portant création d’un Établissement d’Enseignement Supérieur dénommé : « Institut Universitaire de Gestion et de Management (IUGM) » à l’Université de Mahajanga, fait de lui un établissement universitaire professionnalisé du pays qui ait pour mission de former des Techniciens supérieurs et des licenciés en gestion de haut niveau, aptes à répondre aux besoins et aux exigences des entreprises, des sociétés et des organismes implantés à Madagascar. Cet établissement est aussi un centre de référence et d’appui du secteur tertiaire au développement socio-économique régional et national.
Historique
[modifier | modifier le code]Pour l’année 1992, le Centre d’Appui Technologique et d’Informatique ou « CATI » est créé afin d’assumer un rôle d’assistance technique à l’Université de Mahajanga dans le domaine de l’informatique ; Pour l’année 2001, la formation en Finance et en Comptabilité a commencé d’établir par l’offre de programme; Finance comptabilité : teneur de livre de comptabilité en entreprise. Pour l’année 2002, l’établissement a ouvert le programme de formation en Commerce international et en Informatique de gestion ; Commerce International : technicien de commerce et de transit, Informatique de gestion : programmeur.
Pour l’année 2005 à ce jour, L’établissement organise des formations pour l’obtention du diplôme de Licence, tout en délivrant un Diplôme de Technicien Supérieur (ou DTS) à l’issue de la 2ème année, Pour l’année 2008, la réalisation du projet de l’établissement telle que l’ouverture du nouveau programme de formation en Gestion des Ressources Humaines. L’IUGM est installé à Mahajanga au sein de l’Université comme la faculté des sciences, faculté de médecine, IOSTM, UFP. Les universités publiques interdisent par la publicité à la télévision ou à la radio. En conséquence, les administrateurs trouvent des moyens de faire la politique de communication aux jeunes bacheliers, comme des affichages et les courriers sur l’Internet.
Mission et Objectif
[modifier | modifier le code]L’IUGM offre des formations d’excellences dans des domaines innovants grâce à ses quatre options : -Le commerce international ; -La finance comptabilité ; -L’informatique de gestion, et ; -La gestion des ressources humaines. D’une durée de deux ans, pour la préparation du DTS ou de trois ans pour la LICENCE, la formation prépare les étudiants à assumer les fonctions dévolues aux cadres d’entreprises dans une optique favorisant l’application des 3P « Partenariat – Public –Privé » .
Institut Universitaire de Technologie et d'Agronomie de Mahajanga (IUTAM)
[modifier | modifier le code]Objectif
[modifier | modifier le code]Au terme de 3 ans d'études après le Baccalauréat (Niveau Licence) [5]:
- Acquérir des bases scientifiques puis des techniques et technologies dans les domaines agronomiques et environnementaux.
Au terme de 2 ans d'études après la Licence (Niveau Master) :
- Former des ingénieurs au grade Master spécialisés dans les Sciences et Technologies du vivant, la biologie animale et végétale, la microbiologie, la biotechnologie, les sciences de la terre, du sol et de l'environnement, l'agrobiodiversité, l'agroalimentaire et les Sciences économiques et sociales, ainsi qu'à la Recherche, à l'Innovation et au Développement Durable.
- Formations offertes par l'IUTAM
Les différentes formations Après le Baccalauréat (Niveau Licence) - 3 ans d'études :
- Acquisition des bases scientifiques - Techniques et technologies dans les domaines agronomiques et environnementaux
Après la Licence (Niveau Master) - 2 ans d'études :
- Formation d'ingénieurs au grade Master spécialisés dans :
- Sciences et Technologies du vivant
- Biologie animale et végétale
- Microbiologie
- Biotechnologie
- Sciences de la terre, du sol et de l'environnement
- Agrobiodiversité
- Agroalimentaire
- Sciences économiques et sociales
- Recherche, Innovation et Développement Durable
École de Tourisme (ET)
[modifier | modifier le code]Fondé en 2011
Institut des lettres ,civilisations et Sciences Sociales (ILC.SS)
[modifier | modifier le code]ISSTM
[modifier | modifier le code]IOSTM
[modifier | modifier le code]Mention OS/grade Master:
- Acquérir les connaissances pratiques et des compétences cliniques dans le cadre des stages et de la formation pratique et clinique
- Maîtriser les démarches scientifiques, le raisonnement clinique et le travail en équipe
- Acquérir la technique de communication à l'exercice professionnel
Mention Assistanat Dentaire:
- Assurer l'accueil et le secrétariat
- Faire le lien entre praticien et patient
- Interface avec les fournisseurs, prothésistes et laboratoires
- Tâches techniques et assistance au praticien
Mention Santé Publique:
- Spécialité "Santé des populations": Assurer la gestion, l'évaluation des actions de santé publique et l'éducation des populations
- Spécialité "Épidémiologie clinique": Réaliser des études d'évaluation en santé et des études pharmaco- et médico- économiques (chargés d'études, conseillers qualité) et en recherche clinique (chef de projet, attachés de recherche clinique sénior, chargés d'études, coordinateurs d'études)
Conditions d'accès
[modifier | modifier le code]- L'entrée en PACES (Première Année Commune en Études de Santé), s'effectue sur examen de dossiers de bacheliers des séries Cet D.
- L'entrée en L2 à l'IOSTM s'effectue sur concours. Cinquante et trente places sont mises au concours respectivement pour la mention Odonto-Stomatologie et Assistanat Dentaire.
Historique
[modifier | modifier le code]En 1993, l'ESCD devient l'Institut d'Odonto-Stomatologie Tropicale de Madagascar (IOSTM) ayant pour objet la formation et la recherche dans le domaine de l'Odonto-Stomatologie[5].
Unique pour Madagascar et pour toute la zone océan indien et Afrique subsaharienne, cet établissement d'enseignement supérieur a pour vocation première la formation de Docteur en Chirurgie Dentaire. La Clinique Universitaire d'Odonto-Stomatologie, située au cœur de la ville, ouverte au public, est le centre de formation pratique des étudiants.
C'est un établissement de formation continue des Enseignants et des Professionnels de la santé et lieu de recherche dans le domaine de l'Odonto-Stomatologie selon le décret 92-1025. Durée d'études : 12 semestres
Enseignements post Universitaires
- En 1999, ouverture de formation du diplôme de Master's en Santé Publique
- En 2000, ouverture de formation du diplôme d'Études supérieures. Spécialisées en Chirurgie et médecine Buccale
- En 2016, ouverture de l'Internat Qualifiant en Odonto- Stomatologie
École de Droit et de Science Politique(EDSP)
[modifier | modifier le code]Patrimoine
[modifier | modifier le code]Mahajanga détient un patrimoine historique et architectural reflétant toute son histoire, mais demandant des efforts de conservation. Parmi les vestiges historiques de Mahajanga Be, le beau marché couvert, aux charpentes métalliques type Eiffel demande une restauration urgente, ainsi qu'un immeuble aux vérandas ajourées de la même période, proche de la Gendarmerie ; certaines maisons indo-musulmanes des Indiens du Gujarat datant du XIXe siècle, menacent hélas ruine (leurs portails de bois à croisillons ont fait l'objet d'une exposition et d'un recensement). Maisons de commerce à arcades et portiques, maisons coloniales à varangues ; (voir par exemple la Résidence), ne sont accessibles que de l'extérieur. Le tribunal, aux patios et galeries très dégradés, fera l'objet d'une réhabilitation complète dans le cadre du projet annoncé en 2014 par la présidence.
Le bâti de l'ère post-coloniale, influencé par Perret ou Le Corbusier, est intéressant par son homogénéité, son bon état de conservation et les parti-pris modernistes des architectes.
Il existe un musée, organisé sur des bases scientifiques, le Mozea Akiba, qui conserve des vestiges archéologiques et paléontologiques (fossiles de dinosaures) ; il est actuellement hébergé sur le site de l'Université de Mahajanga.
Dans le patrimoine culturel, il convient de noter que la chanteuse malgache Marghe, essaie de valoriser la grande île à travers la chanson en France. Avec ses sonorités d'enfance mêlées aux rythmes pop en Europe. Elle valorise régulièrement Madagascar dans les médias, comme ici avec l'animateur-journaliste Jean-Marc Laurent[6].
Tourisme
[modifier | modifier le code]Avec quarante établissements hôteliers classés et 1 500 lits répertoriés, Mahajanga est une destination phare de la Côte Ouest. Favorisée par son climat sec et venté, c'est la station balnéaire de choix des Antananariviens, et une destination de détente prisée des Comoriens, Mahorais et Réunionnais. Deux parcs naturels à proximité (Baie de Baly, Ankarafantsika), curiosités (Cirque rouge, grotte d'Anjohibé, vestiges de dinosaures, et depuis 2013 réserve privée Reniala, aux portes de la ville) et surtout un littoral intouché au-delà de la plage du Grand Pavois sont ses atouts majeurs. C'est un tourisme « résidentiel », se heurtant toutefois à la difficulté d'inclure la ville, située en cul-de-sac, dans un circuit vers le Nord malgache (Nosy Bé, Diego-Suarez) pour les touristes plus itinérants. Les quelques lodges et hôtels de nature situés sur la côte entre la Betsiboka et la Lova, parfois prestigieux, sont desservis depuis Mahajanga en 4×4, bateau et avion légers. Des navires de croisière font de plus en plus souvent escale dans la baie.
Un grand projet de réhabilitation du littoral urbain, avec aménagement d'une plage ludique Soma beach, création de jardins, réhabilitation du Village touristique, liaisons douces entre les pôles favoris des touristes, a été lancé officiellement par le Président de la République en septembre 2014. Le premier volet est achevé, avec un boulevard et une jetée promenade constituant un pôle supplémentaire d'attractivité touristique.
Mahajanga souffre d'un problème chronique de tourisme sexuel[7],[8][source insuffisante].
Pour attirer les touristes, la commune urbaine a ressuscité l'épave de l'avion Antovov 2 qui devient un lieu où les touristes peuvent immortaliser leur passage à Mahajanga[9]. Il y a aussi la statue de Barea [10]sur le boulevard Marquoz.
Culture et coutumes
[modifier | modifier le code]Le Fanompoambe est une coutume de sakalava,Fait à Mahajanga chaque année , l'événement se produit au début de semaine de plein l'une de mois fait de juillet. Les rites du Gorago, du Kipa, du Fandrama et du Toamainty complètent le processus du FANOMPOABE.http://www.tourisme-majunga.com/2019/07/12/fanompoambe/
Transports
[modifier | modifier le code]Le port de Mahajanga est le deuxième port de Madagascar. (trafic moyen 460.000T, scanner à conteneurs) C'est la voie d'accès naturelle à l'Europe, à l'Afrique orientale, au Mozambique en plein essor (Nacala à 354 milles) et bien sûr aux îles Comores et à Mayotte (508 km, 1h17 de vol, de 5h à 14h en bateau).
Mahajanga est une porte ouverte sur la côte ouest (aquaculture de la Mahajamba, bassin minier de Soalala), sur tout l'archipel des Comores (l'île la plus proche, Mayotte, département français, n'est qu'à 224 milles).
Hélas ce port est pénalisé par l'ensablement. Il aurait besoin de l'aide de la France. Du fait de cet ensablement, les routes maritimes et les choix logistiques l'ignorent de plus en plus.
Certaines lignes de navigation (MSC), relient la ville aux ports des Comores et de la côte orientale de l'Afrique (Zanzibar, Dar es Salam, Mombasa).
Cependant, malgré la proximité, l'île de Mayotte n'est pas desservie par la voie maritime, ce qui est une immense perte d'échanges et d'opportunités pour les deux parties.
Cabotage : Le trafic des boutres, à voile ou motorisés, demeure actif en l'absence de réseau routier irriguant la côte Ouest. Des cargos mixtes en acier, desservent toujours Maintirano, Morondava vers le sud chaque mois. Concurrencé par la RN6 réhabilitée, le ferry Jean-Pierre Calloch qui desservait chaque semaine Nosy-Be, au nord n'est plus opérationnel.
Le transport de sédiments en suspension dans la baie de Bambetoka a évolué au cours des 30 dernières années, avec « une augmentation spectaculaire de la quantité de sédiments déplacés par le fleuve Betsiboka, et déposés dans l'estuaire et dans les lobes deltaïques au large »[réf. nécessaire]. Ces changements ont affecté l'agriculture, la pêche et le transport. Une étude bathymétrique est en cours en 2014 pour déterminer une politique de dragage efficace à long terme.
Mahajanga a connu en mars 2004 un cyclone aux conséquences dévastatrices (Gafilo), qui a endommagé le promenade du bord de mer, les infrastructures portuaires, et occasionné le naufrage du ferry Samson (cent vingt victimes) et rendu les liaisons maritimes vers les Comores plus aléatoires.
Mahajanga est reliée à Antananarivo par la RN4, longue de 570 km. Le trajet exige une dizaine d'heures en voiture ; cet axe est réhabilité pour répondre aux besoins croissant du transport routier. Des coopératives de transport de passagers assurent un service régulier et rapide de taxi brousse (minibus d'une capacité théorique de 12 à 20 passagers).
L'Aérodrome d'Amborovy dessert Antananarivo, Nosy Be, plus localement Besalampy, Maintirano, Soalala, Mandritsara, Tambohorano, Analalava... et à l'étranger les Comores, Mayotte et La Réunion.
Les moyens de transport locaux les plus prisés sont le réseau de transport public ou taxi be (fourgonnettes mercèdes aménagées). les Taxi 4L Renault et les pousse-pousse, complétés récemment par des triporteurs motorisés type Bajaj ou tuk-tuk. Mahajanga ne souffre pas de congestion automobile ; le réseau de transport en commun a des insuffisances cependant, et il n'est pas rare de voir de longues files d'attente, et des foules entières se déplaçant à pied pour revenir de la plage d'Amborovy ou de la promenade du Bord de mer.
Industrie et Recherche
[modifier | modifier le code]Mahajanga est bien positionné pour être un centre actif d'industries de transformation. Si les usines textiles (Sotema) et de tabacs, jadis florissantes, sont fermées ou en déclin ; si les huileries (Mazava Huile) et savonneries sont menacées par les produits d'importation, une grande cimenterie est en projet sur le site de Boanamary au fond de la baie de Betsiboka.
La ville reste la base arrière d'une l'industrie emblématique de Madagascar, la valorisation de la pêche et de l'aquaculture de crevettes (Aqualma, groupe Unima, Somaqua, Aquamas, Somabio...) ; le Centre de développement de l’aquaculture de crevettes (CDA) à Amborovy offre une écloserie de géniteurs sélectionnés.
Sur le campus de l'université à Ambondrona, un autre centre de recherche le FOFIFA, produit des semences de qualité.
La fourniture d'énergie est problématique, la centrale thermique Jirama de Marolaka (avec une puissance installée de 130 600 kWh en 2008) étant en sous capacité chronique d'où de nombreux délestages et une politique d'équipement des particuliers et entreprises par des groupes électrogènes privés. Pourtant, les flux du canal de Mozambique, ceux de la mer vers l'estuaire créent un régime de vents soutenu, une forte amplitude de marées... et donc un potentiel éolien et hydraulique important. Ajouté à l'ensoleillement record de cette partie de Madagascar, ce potentiel devrait permettre une meilleure alimentation de la ville par des énergies renouvelables (Solarmad, une entreprise locale produit sur place des éoliennes installées dans des sites isolés de toute l'île).
Coopération internationale
[modifier | modifier le code]Mahajanga a bénéficié de plusieurs interventions de bailleurs de fonds et d'ONG étrangères, généralement réussies car suivies de près par l'État et la CUM (Commune urbaine de Mahajanga). On peut citer des projets :
- Allemands (TüV, ramassage municipal des déchets verts),
- Anglais (Fondation de l'Aga Khan, microfinance, écoles)
- Français (Interventions structurantes de l'AFD (Agence française de développement) pour le bitumage des avenues de la ville et la réfection des marchés couverts d'Analakely, Tsaramandroso et Mahabibo), coopération décentralisée avec la ville de Mulhouse et l'IRCOD (désormais GESCOD) et nombreux projets associatifs, notamment Médecins du monde, Enfants du Monde, Enfants de Mahajanga, ENDA Madagascar, Handicap International, Gevalor qui produit du compost à base de déchets ménagers dans le cadre de la compensation des émissions de CO2…).
- Italiens (VIM, village d'industries et hôpital d'Antanimasanjo),
- Japonais (Maison de la mère et de l'enfant à l'hôpital d'Androva, projet JIVA de valorisation du poisson)
- Suédois, avec une coopération avec l'université de Gotland pour le Mozea Akiba déplacé du Village touristique vers le site de l'Université.
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Plusieurs personnalités ont un lien avec la cité des fleurs. Le président Philibert Tsiranana, 1er président de Madagascar, y avait une résidence.
- L'artiste mahajangais le plus populaire est certainement le chanteur Clo Mahajanga, dont les œuvres rendent l'ambiance à la fois festive et un peu nostalgique de la ville.
- Autre chanteur local, Lalanirina Rasolonjatoto dit Lala douze, décédé en 2015, avait composé la chanson Anaro vadinao dans les années 1980.
- Le journaliste français Jean-Marc Laurent a vécu à Madagascar et en particulier à Mahajanga toute une partie de son enfance dans les années 1970.
- Charles Gassot, producteur de cinéma, a ouvert il y a une décennie une association, « Écoles du Monde », dans la province de Mahajanga).
- Le président de la délégation spéciale (maire désigné par le pouvoir central) était de 2013 à mai 2015 Tia Solofomanga Heriniaina, qui a présenté sa démission pour se consacrer aux élections municipales prévues en juillet 2015.
- Marghe la gagnante italo-franco-malgache de The Voice 2021 en France, y a passé son enfance.
Depuis cette date le maire de la commune urbaine de Mahajanga, est Mokhtar Salim Andriantomanga.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Troisième Recensement Général de la Population et de l’Habitation (RGPH-3) », Institut National de la Statistique Madagascar (consulté le )
- CocoLodge, « Histoire de Majunga », sur Coco lodge Madagascar, (consulté le )
- « Un témoignage sur le massacre de Comoriens à Majunga », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- CocoLodge, « Majunga – une ville à cohabitation religieuse pacifique », sur Coco lodge Madagascar, (consulté le )
- BEZARA Florent, « Université de Mahajanga », sur www.mahajanga-univ.mg (consulté le )
- « R’FLIX avec Marghe épisode 1 • Fréquence 3 », sur Fréquence 3 (consulté le )
- « Le tourisme à Madagascar: novembre 2011 » (consulté le )
- Le Tourisme Sexuel Impliquant des Enfants à Madagascar, Ampleur et caractéristiques du phénomène & analyse des mécanismes de signalements, Brigitte Doppler & Anne-Sophie Buisset, ECPAT, décembre 2013 [PDF]
- La Redaction, « Mahajanga - L’Antonov 2 devient une curiosité touristique », sur L'Express de Madagascar, (consulté le )
- « Ces fameux zébus – MahajanGazety » (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Marie-S. Bock Digne, Paysages urbains et lieux de vie : Étude diachronique des villes maritimes insulaires du sud-ouest et de l'ouest de l'océan Indien (Zanzibar, Moroni, Mamoudzou, Mahajanga, Toamasina, Antsiranana, Saint-Denis de la Réunion, Port-Louis), L'Harmattan, Paris, 200
- Jean-Marc Laurent, Madagascar, Une île vue par nos stars, TheBookEdition, 2019.
- Découverte Madagascar, Guides Olizane, Genève, 1997.
- Madagascar, Bradt travel Guide, Chalfont St Peter, 2007.
- Tour de Ville, Itinéraires I, II et III, Office régional du tourisme de Boeny, Mahajanga 2013-2014.
- François de Negroni, Une nuit à Majunga, Materia Scritta, 2016.
- Francis Koerner, « Décolonisation et économie de plantations. Situation des propriétés européennes à Madagascar » , Annales de Géographie, vol. 78, no 430, Paris, 1969.
- Mohamed Mzé, Les Sabena de la Grande Comore: étude d'une migration, Études océan Indien, 2007.
- Revue de l'océan Indien, Antananarivo, 2014, no 364, dossier Chaque mois une ville : Mahajanga et la région Boeny, Pages I à XX, reportage Herizo Andrianarijaona.
- Relation des travaux d'une équipe franco-malgache comprenant plusieurs chercheurs du CNRS (UPR 2147-CNRS et de l'Université de Mahajanga), Comptes rendus de l'Académie des sciences.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Les radios de Mahajanga
[modifier | modifier le code]- RTN, M3TV/FM, RUM, KOLO TV/FM
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Majunga sur WikiMapia
- Office régional du tourisme de Mahajanga (Boeny)/ORT Boeny)
- Commune urbaine de Mahajanga : Site officiel de la CUM - Mairie de Mahajanga Commune urbaine de Mahajanga
Sur les autres projets Wikimedia :
- Mahajanga, sur Wikimedia Commons