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Transports en commun de Beauvais

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Corolis
Image illustrative de l’article Transports en commun de Beauvais
Logo du réseau

Image illustrative de l’article Transports en commun de Beauvais
Van Hool New A330 GNV & Renault R312 à Mairie.

Situation Beauvais et son agglomération
Type Bus
Entrée en service Années 1960
2010 : sous le nom Corolis
Longueur du réseau 273 km
Lignes 31 (toutes lignes confondues)
Stations 379
Fréquentation 3,7 millions de voyageurs
par an en 2012
Propriétaire communauté d'agglomération du Beauvaisis
Exploitant Beauvais Mobilité
Site Internet http://www.corolis.fr/
Slogan Le Bus, naturellement !
Lignes du réseau Liste des lignes de bus du Beauvaisis
Réseaux connexes TER Picardie

Corolis est le réseau de transports en commun organisé par la communauté d'agglomération du Beauvaisis, qui dessert les 31 communes de cette intercommunalité et notamment sa ville centre, Beauvais, chef-lieu du département de l'Oise en Nord-Pas-de-Calais-Picardie.

Ce réseau est exploité depuis le par Beauvaisis Mobilités, filiale de Cabaro, elle-même membre du groupe Transdev.

Histoire

Les origines du transport collectif à Beauvais remontent aux années 1960 mais le réseau actuel est le produit de la mise en place d’un réseau structuré en 1978, les Transports urbains de Beauvais (TUB), sous le mandat de Walter Amsallem, et d’ajouts, d’extensions, et de modifications mises en place depuis une trentaine d'années. Il s’agit d’un réseau en étoiles : toutes les lignes, à l’exception de la ligne 7, transitent par l’hôtel de ville, dont la cour arrière, anciennement un parking, a été transformée[Quand ?] en pôle d’échanges urbain dans les années 1980. Le réseau créé à l’époque souffre aujourd’hui des détours successifs apportés aux lignes afin de desservir de nouveaux secteurs en expansion, allongeant les temps de parcours sur la majorité des tracés. Bon nombre de modifications, faites au gré des demandes et des besoins ponctuels, font progressivement perdre clarté et efficacité au réseau.

Années 1960 : l’avènement du transport collectif

Années 1980 : l’essor

Années 2000 : la modernisation

Le réseau des Transports urbains de Beauvais est à l’arrivée de Caroline Cayeux en 2001 un réseau avant tout fonctionnel, exploité à l’aide d’un parc de véhicules vieillissant. Un plan de modernisation sous le premier mandat de la nouvelle municipalité consiste à renouveler le parc de véhicules afin de le rendre accessible, confortable et performant. Le renouvellement s’effectue depuis 2001 à raison de deux nouveaux bus par an, d’abord à propulsion au gaz naturel, puis dès 2010 quand la technologie le permet, avec des bus hybrides rechargeables à propulsion diesel-électrique.

La campagne Dell’Arte

Au cours des années 2000, les TUB s’associent à la ville de Beauvais, au conseil général de l’Oise et au musée départemental de l’Oise pour utiliser les transports en commun comme vecteur d’art. Ainsi, dès 2002, plusieurs bus et minibus sont recouverts d’oeuvres d’art, notamment de Maurice Duplessis[1]. L’opération « Dell’Arte » ne s’arrête pas aux véhicules puisque les coupons d’abonnement mensuels font également la part belle à des oeuvres d’art, de même que les guides horaires, qui présentaient en 2002 une oeuvre de Henri Le Sidaner en couverture[1]. Les livrées « Dell’Arte » accompagnent le renouvellement successif du parc de véhicules jusqu’à la disparition des Transports urbains du Beauvaisis, en 2010.

Années 2010 : une nouvelle ère

La création de Corolis

Exemple de bornes d'information voyageur. Photo d'illustration du réseau de Vienne.

Les cinq premières années de Corolis marquent la continuité dans la modernisation engagée par l’autorité organisatrice de la prestation du réseau. L’année 2010 voit des changements importants pour les Transports urbains du Beauvaisis, renommés Corolis dans le cadre du renouvellement de la délégation de service public (DSP), reconfiée à Cabaro pour la période 2010-2015. Le réseau se dote d’une identité bucolique et champêtre qui tranche avec celle de l’entité précédente. Dès 2011, le syndicat mixte des transports collectifs de l’Oise instaure dans tout le département une billetterie sans contact pour les abonnements et carnets de 10 billets, utilisant la technologie NFC. Un système d'aide à l'exploitation et à l'information voyageurs ainsi que de géolocalisation des véhicules est également adopté. Des bornes d’information rétro-éclairées sont introduites aux arrêts les plus fréquentés, et un système d’annonces visuelles et sonores est implémenté à bord des autobus.

Cependant, dès les premiers jours du nouveau réseau, la fermeture du pont de Paris (qui menaçait de s’effondrer) entraine des perturbations que l’exploitant et l’autorité organisatrice peinent à altérer. La fermeture du pont, emprunté par les quatre lignes de bus principales qui totalisaient 120 rotations par jour[2], allonge le parcours des bus de 100 km/jour, pour un coût supplémentaire de 80 000 euros[3]. Cette fermeture entraine la suppression d'une trentaine de rotations sur ces lignes. En 2011, grâce à l'ouverture d'une voie en site propre rue Desgroux, le service est considérablement amélioré sur les lignes touchées, bénéficiant d’une offre supérieure par rapport à septembre 2010[4], mais la saturation du réseau artériel en centre-ville entrainera des perturbations conséquentes jusqu’à la réouverture du pont, en décembre 2013.

La même année, la communauté d’agglomération impose à l’exploitant une grille d’évaluation de la qualité de service, avec des critères plus poussés. Cet outil de suivi, basé sur un système de bonus-malus, prévoit des primes ou pénalités pour chaque item pris en compte : la ponctualité, l’entretien des véhicules, la relation avec la clientèle, le confort et la sécurité, et l’information.

L’emphase est mise à partir de la fin 2014 sur l’accessibilité des points d’arrêts. Le pôle urbain situé place Georges Clémenceau fait l’objet de travaux de mise en accessibilité et est fermé pendant quatre semaines en octobre[5]. Par la suite, des travaux de mise en accessibilité incluant la réfection des trottoirs et l’uniformisation de leur hauteur sont effectués sur la majorité des points d’arrêt du territoire beauvaisien.

Un regain de la fréquentation

Après une baisse de la fréquentation de 9 % à la fin des années 2010[6], la mise en place le 5 janvier 2015 du billet unique de transport (BUT) à 1 euro, qui permet d’emprunter toutes les lignes du réseau de façon illimitée pendant une journée, fait grimper la fréquentation de 23 %, si bien que la baisse des recettes liées à cette nouvelle politique tarifaire généreuse a été compensée par la hausse de la fréquentation[7].

Un nouveau réseau en demi-teinte pour 2016

Dans le cadre du plan de déplacements urbains approuvé le 12 avril 2013 par la communauté d'agglomération du Beauvaisis[8], celle-ci s'est fixé comme objectifs pour la période 2012-2022 de réduire la part modale de la voiture de 11% (de 63% à 57%), d’augmenter celle des transports collectifs de 50 % (de 6 % à 9 %), et de tripler celle du vélo — qui passerait de 1 % à 3 % — ; ceci tout en maintenant à un niveau élevé de 30 % la part modale de la marche à pied[9].

Le programme d’actions du PDU est basé sur l’articulation des transports en cohérence avec l’aménagement du territoire, l’attractivité des transports collectifs, la favorisation de l’intermodalité, la promotion des modes doux, la maitrise de la circulation automobile, l’organisation du transport de marchandises, et l'action sur les comportements[10].

La mise en place du billet unique de transport le 5 janvier 2015, dont on escompte l'augmentation de la fréquentation des bus de 23 % avec un peu plus de 110 000 voyages supplémentaires, est un des axes d’un plan global baptisé « Fréquence bus », destiné à rendre plus attractifs les transports en commun. Ce plan, intégré à la nouvelle délégation de service public du réseau qui a pris effet le dernier, comprend une restructuration profonde du réseau, qui passera le de 13 à 9 lignes, résultant de la fusion de tracés existants et de la suppression de doublons.[11]

Le réseau « Chrono » : embryon de BHNS

Ainsi, deux lignes dites « Chrono » relieront les quartiers à forte densité de population au centre-ville et aux zones d’activité commerciales. Ces deux lignes devraient être exploitées par des bus équipés du Wi-Fi gratuit à bord. Des aménagements devraient être prévus aux points d’arrêt principaux, avec également la mise en place de points d’accès au Wi-Fi. Le réseau « Chrono » sera composé de :

  • la ligne Chrono 1, desservant désormais l’avenue Jean Moulin dans son entièreté, le lycée Félix Faure, le centre commercial du Jeu de Paume. Le reste de son parcours, entre la gare SNCF, l’hôtel de ville, et le quartier Saint-Jean restent inchangé.
  • la ligne Chrono 2 reprend sous son aile différents tracés, notamment celui des anciennes lignes 2, 3 et 9. Elle reliera ainsi le Campus de l'Institut polytechnique LaSalle à la zone d’activité commerciale du Thère, en passant par le centre hospitalier de Beauvais, le quartier Saint-Lucien, le centre-ville, le partie sud-est du quartier Saint-Jean.

Ces deux lignes structurantes, représentant actuellement plus de 80 % de la fréquentation du réseau, posent les bases d’un embryon de réseau de bus à haut niveau de service avec un cadencement prévu aux 10 à 15 minutes, une amplitude de 5 h 30 à 22 h 00, et une desserte dominicale. Ce réseau « Chrono » reprend certains codes du BHNS, avec une rationalisation des tracés et du nombre d’arrêts, la suppression de boucles et de détours, et le passage, autant que possible, par de grandes artères et boulevards. Il n’en reste que ces deux lignes ne répondront pas, à leur mise en service, aux caractéristiques de service ni aux caractéristiques techniques de ce mode de transport. Le manque d’aménagements en sites propres et de priorité au feu ne permet pas de garantir un temps de trajet sur ces lignes, susceptibles aux aléas de la circulation très dense des boulevards. Aucun changement dans les modalités d’exploitation — qu’il s’agisse du système d’information, de la billettique, ou des arrêts — n’a de plus été annoncé.

Le reste du réseau précaire

Malgré l’augmentation de l’offre sur le trajet des futures lignes Chrono 1 et 2, la mise en service du nouveau réseau se fera sans augmentation ni du budget alloué au fonctionnement de ce dernier, ni du nombre de véhicules en service voyageurs.

Malgré le but attesté par l’exploitant de vouloir convertir une partie des automobilistes en usagers du transport collectif[12], le reste du réseau se voit alimenté par une desserte précaire. C’est le cas notamment du quartier Marissel, desservi actuellement à raison d’un bus toutes les 12 à 20 minutes, et qui ne le sera plus que toutes les 40 minutes minimum[13]. En effet, les quartiers non-desservis par les lignes « Chrono » devront se contenter d’une fréquence de 40 minutes en heure de pointe, la fréquence pouvant diminuer jusqu’à une heure en heure creuse, pouvant donc laisser penser plus à un réseau suburbain qu’à un réseau urbain. D’autres quartiers voient leur desserte drastiquement dégradée, comme Voisinlieu, dont seule la rue de Paris sera désormais desservie, avec une fréquence du même ordre.

Quant au réseau suburbain, il reste quasiment inexistant, consistant ainsi d’une seule ligne de bus régulière, la 13 — déjà existante —, qui relie la ville-préfecture à Auneuil. D’abord prédite pour être remplacée par un système de covoiturage, la ligne sera finalement conservée à l’identique jusqu’au moins la fin de l’année. Le reste du territoire de la communauté d’agglomération du Beauvaisis, amené à fusionner avec celui de la communauté de communes rurales du Beauvaisis à la fin de l’année pour représenter 93 000 habitants ne se voit donc desservir par aucune autre ligne bus régulière.

Organisation

La livrée TUB d'avant la reprise du réseau par l'agglomération.

L’exploitation du réseau des Transports urbains du Beauvaisis est confiée dès 1999 à Cabaro, alors filiale de Connex, et qui sera soumise aux fusions et aquisitions du groupe aujourd’hui nommé Transdev. En 2009, la communauté d’agglomération du Beauvaisis devient autorité organisatrice de la mobilité (AOM), prenant la main sur une compétence qui était jusque là exercée par la ville de Beauvais. En tant qu’AOM, l'intercommunalité définit l'offre des transports (tracé des lignes, fréquence de passage), détermine la politique tarifaire, supporte les gros investissements et contrôle la gestion de l’exploitant.

Le , la nouvelle délégation de service public allant jusqu’en 2021 confie de nouveau la gestion de l'exploitation à Cabaro, suite à l’abandon rapide de Keolis. Cependant, c’est une nouvelle filiale, Beauvaisis Mobilités, qui est créée pour assurer les activités du réseau[14].

Beauvaisis Mobilités conseille et renseigne la communauté d'agglomération, assure la gestion du réseau, veille à son bon fonctionnement et met en œuvre tous les éléments susceptibles de contribuer au développement de l'utilisation des transports en commun, de la formation du personnel à la politique commerciale, en passant par la démarche qualité et les études générales.

Réseau actuel

Le réseau totalise, en 2013, 273 km de lignes et compte 379 points d'arrêt. Il est organisé en étoile, et l'ensemble des lignes sauf la ligne 14 dessert la station Mairie, qui est le point central du réseau.

Les lignes 1, 2, 3 et 9 assurent 80 % du trafic du réseau, le nombre de voyageurs par an dépassant le million sur la ligne 1, qui relie les deux quartiers les plus peuplés de Beauvais : Argentine au nord de la ville et Saint-Jean au sud.

Le nombre de courses journalières sur les lignes classiques du réseau s’étend de sept à 57, avec des fréquences de l’ordre d'une dizaine de minutes en heure de pointe sur la ligne 1. Sur les autres lignes, la fréquence est sensiblement plus faible, de 15 minutes pour les lignes les plus desservies à plus d'une demi-heure pour les lignes les moins fréquentées.

En ce qui concerne les navettes « communes », l'offre de transport est faible et n'incite pas à l'usage des transports en commun[15].

L'offre de transport actuelle

Bus Van Hool A330 hybride en 2010.

Les bus de Corolis desservent les 31 communes de la communauté d’agglomération du Beauvaisis. Le réseau est constitué de :

  • 14 lignes de bus régulières du lundi au samedi (1 à 9, 12 à 14, GratuitBus, Navette Aéroport/Hôtels) ;
  • trois lignes les dimanches et jours fériés (11A, 11B et 11C) ;
  • une ligne estivale de fin-juin à fin-août desservant le plan d'eau du Canada (10) ;
  • sept lignes spéciales dont 5 lignes scolaires, la navette Campus LaSalle et la navette du Centre Pénitentiaire ;
  • six lignes desservant les communes rurales les mercredis et samedis (T1, T25, T3, T6, T7, T8) ;
  • une ligne spécifique pour la « Fête de l'âne » en juin à Aux Marais ;
  • trois lignes spéciales pour la desserte du site de tir du feu d'artifice du 13 juillet ;
  • un service de transport à la demande.

Évolution de l’offre

Bien que le coeur du réseau actuel date de 1978, le tracé du réseau a subi des modifications plus ou moins significatives, et des lignes ont été créées. C’est le cas[Quand ?] de la ligne 12, reliant le centre-ville de Beauvais à l’aéroport de Beauvais-Tillé.

En 2009, voient le jour la ligne 13, seule ligne suburbaine régulière de l’agglomération, reliant Beauvais à Auneuil en passant par Goincourt ; ainsi que la ligne 14, destinée à desservir la zone d’activité économique du Haut-Villé. Les lignes 5 et 8 sont elles respectivement prolongées vers Fouquenies et Allonne.

Dans le cadre du projet de redynamisation du centre-ville de Beauvais, une navette gratuite, sobrement nommée “Gratuitbus” effectue une liaison entre le parking Saint-Quentin, et différents points d’arrêt du centre-ville. Depuis l’ouverture du centre commercial du Jeu de Paume en novembre 2015, elle dessert ce dernier, ainsi que le palais de justice, la Banque de France, l’hôtel de ville, la place des Halles ainsi que la rue Jean Racine et le boulevard Amyot d’Inville.

Depuis décembre 2015, une navette relie la gare de Beauvais au centre pénitentiaire de Beauvais nouvellement ouvert au sud de la ville[16].

Dépôt

Le dépôt de Corolis est situé dans la zone de Pinçonlieu à Beauvais, sur un terrain de 11 600 m2. Inauguré en 2013 et construit à un coût de 2 millions d'euros, il a été financé à hauteur de 1,2 million d'euros par Cabaro. Le dépôt comprend des zones de parking pour les bus et les voitures du personnel, un atelier d’entretien, une station de lavage, et des bureaux administratifs[17]. Ce dépôt est désormais utilisé par Beauvaisis Mobilités.

Ressources et tarification

« La politique tarifaire se caractérise par une part importante et constante de la gratuité et des prix très attractifs[18] », et, globalement, les recettes commerciales représentent environ 10 % des charges de la délégation de service public, le solde étant apporté par la collectivité[18], qui a créé un budget annexe pour les transports en commun, qui s'élevait à 9,2 millions d'euros (8 M € en fonctionnement et un peu plus de 1,2 M € en investissement) en 2013, ainsi qu'un budget annexe « Gaz naturel pour véhicule (GNV) » qui s'élevait également en 2013 à près d'un demi million d'euros[19],[20].

Le budget annexe des transports en commun de la communauté d'agglomération est financé notamment par le versement transport payé par les entreprises et administrations, qui est fixé depuis 2008 à 0,60 % de la masse salariale des organismes assujettis. « Malgré des ressources issues du versement transport en progression de 4 % de 2008 à 2012, la part financée par les entreprises décroît de 4 % pour atteindre 59 % des charges du service en 2012 soit 5,3 M€[21] ».

Billetterie

Depuis le 5 janvier 2015, le billet unique de transport (BUT), valable une journée pour un nombre indéterminé de voyages et vendu 1 [22] sert de titre de transport pour les voyageurs occasionnels.

Ce billet journalier permet également de louer, sur réservation, un vélo en libre-service du service Yellow vélo[22], mis en service en 2013[23].

Jusqu’alors, le billet individuel valable pour une heure coûte 0,90 , tandis qu’il était possible de les charger par dix sur un support sans contactbillet sans contact au tarif de 5,90 )[24].

Abonnements

Des abonnements mensuels sont prévus au prix de 16 . Lorsque les voyageurs sont titulaires d'un abonnement ferroviaire TER, l'abonnement mensuel, dénommé Abonnement mensuel Duo'’ est disponible au tarif réduit de 8 [24]. Les étudiants de 18 à 25 ans domiciliés dans l'agglomération bénéficient également d'un abonnement mensuel à demi-tarif. Les jeunes de moins de 18 ans, les seniors de plus de 60 ans, les demandeurs d’emploi et les personnes en situation de handicap bénéficient d'abonnements gratuits lorsqu'ils résident sur le territoire de l'agglomération.

Globalement, seuls 34 % des voyageurs paient le plein tarif[25].

Personnel

En 2015, le réseau emploie en tout 89 personnes[14].

Beauvaisis Mobilités emploie huit agents sédentaires et 74 conducteurs urbains ainsi qu’un agent sédentaire et quatre ouvriers à son atelier d’entretien. Deux agents sont également affectés à l'agence commerciale Corolis[26].

Matériel roulant

Le parc de Corolis est composé de plus de 40 véhicules (32 standards et 8 minibus), dont la majorité sont propulsés au gaz naturel[27],[14][source insuffisante]. L'agglomération fait également l'acquisition de bus hybride marchant au diesel et à l'électricité, de type série, mis en service depuis le . Deux bus de ce type ont été commandés et ont été livrés pour début [28].

Notes et références

  1. a et b Patrick Caffin, « Les bus transformés en oeuvre d'art », sur Le Parisien, (consulté le )
  2. Frédéric Hennebert, « Le pont de Paris menace de s’effondrer », Le Parisien, (consulté le )
  3. « Les bus vont rouler 100 km de plus par jour », Le Parisien, (consulté le )
  4. « Transports urbains Corolis 2011/2012 », Ville de Beauvais (consulté le )
  5. « La place Clémenceau fait peau neuve ! », Ville de Beauvais, (consulté le )
  6. date= 18 août 2010, « La fréquentation des bus en baisse », Le Parisien (consulté le )
  7. « Beauvaisis : le billet unique de transport attire 100 000 usagers supplémentaires », Le Parisien, (consulté le )
  8. « PDU : Plan de déplacements urbains », sur http://www.beauvaisis.fr, (consulté le ).
  9. « Le Plan de déplacements urbains du Beauvaisis 2012-2022 : Partie II - Programme d'actions » [PDF], sur http://www.beauvaisis.fr, (consulté le ), p. 25.
  10. « Le Plan de déplacements urbains du Beauvaisis 2012-2022 : Partie II - Programme d'actions » [PDF], sur http://www.beauvaisis.fr, (consulté le ), p. 26.
  11. Be Seen, « Corolis - Redécouvrez la ville de Beauvais », sur www.redecouvrezlaville.fr (consulté le )
  12. « Beauvais : Opération séduction pour le nouveau réseau de bus » (consulté le )
  13. « Beauvais : les habitants de Marissel inquiets pour leurs bus » (consulté le )
  14. a b et c « Une grande réforme des transports collectifs en vue », sur http://www.courrier-picard.fr, (consulté le ).
  15. Rapport d'observations définitives de la Chambre régionale des comptes, op. cit. en lien externe, pp. 15-17.
  16. « Desserte du nouveau centre pénitencier », Corolis (consulté le )
  17. D. G., « Nouveau dépôt pour Corolis : Le prestataire chargé des transports urbains a investi, avec l'Agglo, 2 M€ pour disposer d'installations neuves dans la zone de Pinçonlieu. », Le Courrier picard, édition de Beauvais et sa région,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. a et b Synthèse du rapport d'observations définitives de la Chambre régionale des comptes, op. cit. en lien externe, pp.4-5
  19. Rapport d'observations définitives de la chambre régionale des comptes, op. cit. en lien externe, p.9
  20. Denis Girette, « BEAUVAISIS La chambre des comptes note sévèrement les bus : Le rapport présenté, vendredi soir, au conseil de l’agglomération du Beauvaisis accumule les griefs et exige de nombreux correctifs dans la gestion quotidienne des bus urbains », Le Courrier picard, édition Beauvais et sa région,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. Rapport d'observations définitives de la Chambre régionale des comptes, op. cit. en lien externe, p. 36.
  22. a et b Stéphanie Vivier, « Bus : le pass journée à 1 euro arrive le 5 janvier prochain : Le billet unique de transport à un euro est l’une des premières mesures visant à inciter les habitants à utiliser davantage le bus. L’Agglo va plancher aussi sur une refonte du réseau », L'Observateur de Beauvais, no 867,‎ , p. 7.
  23. « Le service Yellow velo », sur http://www.beauvaisis.fr, (consulté le )
  24. a et b « Guide 2014 : Les tarifs et informations pratiques » [PDF], sur http://www.beauvaisis.fr (consulté le ), p. 6
  25. « La gratuité est maintenue », L'Observateur de Beauvais, no 867,‎ .
  26. « Qui sommes nous ? », Entreprise, sur http://cabaro.fr (consulté le )
  27. « Parc indiqué sur Lineoz », sur http://www.lineoz.net, (consulté le ).
  28. [PDF] Agglo Infos Mag de janvier 2011

Annexes

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Chambre régionale des comptes Nord - Pas-de-Calais - Picardie, La gestion des transports urbains de voyageurs (Communauté d'agglomération du Beauvaisis) : Rapport d'observations définitives, (lire en ligne).


Modèle:Palette Transports en commun en Picardie

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