Émile Félix Fleury
Ambassadeur | |
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Grand écuyer de France | |
Sénateur du Second Empire |
Comte |
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Naissance | |
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Décès |
(à 68 ans) 8e arrondissement de Paris |
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise, tombeau de Fleury (d) |
Nationalité | |
Allégeance | |
Activités |
Diplomate, officier, homme politique, militaire |
Enfants |
Arme | |
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Conflit | |
Grade | |
Distinction | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 7 YD 1413)[1] |
Émile Félix Fleury, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un général et diplomate français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeune, il dissipe toute la fortune familiale, s'exile à Londres où il rencontre Persigny et Louis-Napoléon Bonaparte.
Fleury rejoint en 1837 le corps de Spahis en Algérie, où il se distingue. Il est rapidement nommé lieutenant (1840), puis capitaine (1844). De retour en France en juillet 1848 après sa nomination comme chef d'escadrons, il rejoint avec enthousiasme les rangs du parti bonapartiste et la cause de Louis-Napoléon Bonaparte.
En 1851, Fleury prend part à l'expédition en Kabylie. Il est parmi les proches du futur empereur dans les préparatifs et l'exécution du coup d'État du 2 décembre 1851 (il est blessé à la tête dans les événements qui suivent).
Promu colonel au rétablissement de l'Empire, aide de camp de Napoléon III, premier écuyer, général de brigade en 1859, puis grand écuyer de la Couronne en 1862 puis général de division le 13 août 1863[2], il est nommé au Sénat par décret impérial en 1865.
Il est chargé de missions diplomatiques, notamment à la Cour du roi d'Italie Victor-Emmanuel II. En 1869, il est nommé ambassadeur à Saint-Pétersbourg.
Dès la défaite française à la guerre franco-allemande de 1870 et la chute de l'Empire, il abandonne ses fonctions et s'exile en Suisse avec sa famille. Il abandonne alors toute fonction publique. Il meurt le à Paris et est enterré au cimetière du Père-Lachaise (26e division).
Il avait été fait grand officier de la Légion d'honneur le [3].
Famille
[modifier | modifier le code]Le général comte Émile Fleury laisse trois fils : Maurice (1856-1921), comte Fleury, chroniqueur mondain au Gaulois (sous les noms de plume de Boisfleury ou de Valfleury[4]), Adrien (1857-1925), colonel et vicomte Fleury, et Émile (1864-1947), baron Fleury.
Sources
[modifier | modifier le code]- « Émile Félix Fleury », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- (en) « Gen Emile Fleury dead », The New York Times,
- F. Choisel, Dictionnaire du Second Empire, Fayard, 1995
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- Le Voleur nr. 1435, p. 1
- « Cote LH/983/49 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Odette Carasso, Arthur Meyer, Directeur du Gaulois, Éditions Imago, 2003 (ISBN 9782849525241), 256 p., lire en ligne.
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Naissance en décembre 1815
- Naissance dans l'ancien 4e arrondissement de Paris
- Ambassadeur de France en Russie
- Sénateur du Second Empire
- Général français du Second Empire
- Grand officier de la Légion d'honneur
- Grand écuyer de France
- Bonapartiste
- Décès en décembre 1884
- Décès dans le 8e arrondissement de Paris
- Décès à 68 ans
- Personnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 26)