3e régiment de marche du 1er étranger
Apparence
3e régiment de marche du 1er étranger | |
Création | 4 septembre 1914 |
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Dissolution | 13 juillet 1915 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre française |
Type | régiment de marche |
Rôle | infanterie |
Effectif | 2 200 |
Ancienne dénomination | régiment de marche de la Légion étrangère du camp retranché de Paris |
Guerres | Première Guerre mondiale |
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Le 3e régiment de marche du 1er étranger était une unité militaire française de la Légion étrangère qui exista de façon éphémère de 1914 à 1915.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- création du régiment de marche de la Légion étrangère du camp retranché de Paris.
- Le le régiment prend le nom de 3e régiment de marche du 1er régiment étranger.
- Le : dissolution du régiment
Historique des garnisons, campagnes et batailles
[modifier | modifier le code]- À partir du , des étrangers volontaires sont accueillis au camp de Reuilly et pris en charge par le 32e régiment territorial. Pour l’encadrement on fait appel à d’anciens officiers rappelés pour l’occasion ainsi qu’aux sapeurs pompiers.
- Le le régiment est formé et prend la dénomination de régiment de marche de la Légion étrangère du camp retranché de Paris, il compte alors un état major et 4 compagnies.
- Le , constitué alors d’un seul bataillon et comportant environ 1 000 hommes, il devient autonome. Les deux autres bataillons sont quant à eux constitués la deuxième quinzaine de septembre.
- Le le commandement du régiment est confié au lieutenant-colonel Desgouille.
- Début décembre, le régiment qui compte 48 officiers, 2 136 hommes de troupe, 179 chevaux et 62 voitures, est organisé en un état-major et trois bataillons à quatre compagnies. Le , il passe sous le commandement de la 28e division d’infanterie au sein de la 56e brigade dans la région de Morcourt – Cappy - Méricourt-sur-Somme (Santerre - tranchées du secteur de Frise).
- Le , les effectifs sont de 46 officiers, 1 883 hommes de troupe, 184 chevaux. Le régiment subit une réorganisation et se décompose alors en un état-major, une compagnie hors rang et deux bataillons à quatre compagnies (l’ex-2e bataillon renforçant les deux autres).
- Le , le régiment rejoint le Santerre (région de Hangest-en-Santerre, Warvillers) et passe sous les ordres de la 26e division d’infanterie en tant que réserve d’armée.
- Le , le régiment est mis à disposition de la 68e division d’infanterie (France).
- À la suite des départs importants des effectifs, italiens, belges et russes vers leurs armées respectives, la dissolution du régiment est décrétée. Le , le dernier détachement du régiment, 8 officiers, 952 hommes de troupe et 38 chevaux, rejoint le 2e régiment de marche du 1er régiment étranger.
Traditions
[modifier | modifier le code]Devise
[modifier | modifier le code]Insigne
[modifier | modifier le code]Drapeau
[modifier | modifier le code]Chant
[modifier | modifier le code]Décorations
[modifier | modifier le code]Liste des chefs de corps
[modifier | modifier le code]- 1914 - 1914 : colonel THIEBAUT
- 1914 - 1915 : lieutenant-colonel DESGOUILLE
Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment
[modifier | modifier le code]Personnalités ayant servi au sein du régiment
[modifier | modifier le code]- Eugène Bullard, aviateur d'origine américaine ;
- José García Calderón, écrivain péruvien ;
- Blaise Cendrars, écrivain français d’origine suisse.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Sources et bibliographie
[modifier | modifier le code]Bibliographie :
- Régiment de marche de la légion, Erwan Bergot, éditions Presses de la Cité, 1984. (ISBN 978-2-7242-2440-5).
- Le livre d’or de la Légion étrangère (1831-1955), Jean Brunon et Georges Manue, éditions Charles Lavauzelle et Cie, 1958.
Sources :
- JMO du 3e régiment de marche du 1er étranger