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52 Hydrae

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52 Hydrae
l Hydrae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 14h 28m 10,42723s[1]
Déclinaison −29° 29′ 29,8968″[1]
Constellation Hydre
Magnitude apparente 4,97 (5,70 + 5,70 + 10,00)[2]

Localisation dans la constellation : Hydre

(Voir situation dans la constellation : Hydre)
Caractéristiques
Stade évolutif séquence principale[3]
Type spectral B7/8V[4]
Indice U-B −0,41[5]
Indice B-V −0,07[5]
Astrométrie
Vitesse radiale +5,4 ± 3,8 km/s[6]
Mouvement propre μα = −23,446 mas/a[1]
μδ = −24,638 mas/a[1]
Parallaxe 7,522 2 ± 0,118 0 mas[1]
Distance 132,94 ± 2,09 pc (∼434 al)[7]
Magnitude absolue −0,43[6]
Caractéristiques physiques
Masse 3,82 ± 0,06 M[3]
Luminosité 310,5+24,5
−22,8
 L[3]
Température 2 853 ± 89 K[3]
Rotation 204 km/s[3]

Désignations

l Hya, 52 Hya, HD 126769, HIP 70753, HR 5407, ADS 9270, CD-28 10712, CPD-28 4954, FK5 532, SAO 182570, WDS J14282 -2929AB,C[7]

52 Hydrae (en abrégé 52 Hya) est une étoile triple[8] de la constellation de l'Hydre, située près de la limite avec celle du Centaure. Elle porte également la désignation de Bayer de l Hydrae, 52 Hydrae étant sa désignation de Flamsteed[7]. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente combinée de 4,97[5].

Environnement stellaire

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Le système présente une parallaxe annuelle de 7,52 ± 0,12 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'il est distant de 132,94 ± 2,09 pc (∼434 al) de la Terre[1]. Il s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale héliocentrique d'environ +5 km/s[6]. 52 Hydrae est probablement membre de l'association Scorpion-Centaure, qui est l'association d'étoiles massives de types O et B la plus proche du Système solaire, avec une probabilité d'appartenance de 80 %[9].

Propriétés

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Les deux premières étoiles du système, désignées 52 Hydrae A et B, forment un sous-système binaire et elles apparaissent être pratiquement identiques, avec une période orbitale d'environ 5 495 jours (15 ans)[10] et une séparation angulaire de seulement 0,1[8]. La paire montre un type spectral combiné de B7/8V[4], ce qui correspond à une étoile bleu-blanc de la séquence principale. La troisième composante, 52 Hydrae C, est une étoile de magnitude 10,0 située à une séparation de 4,2″[8] et sa masse est similaire à celle du Soleil. Elle orbite autour de la paire intérieure avec une période estimée à 3 900 ans[10].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne, consulté le )
  3. a b c d et e (en) J. Zorec et F. Royer, « Rotational velocities of A-type stars. IV. Evolution of rotational velocities », Astronomy & Astrophysics, vol. 537,‎ , article no A120 (DOI 10.1051/0004-6361/201117691, Bibcode 2012A&A...537A.120Z, arXiv 1201.2052)
  4. a et b (en) Nancy Houk, Catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars : Declinations -40° to -26°, vol. 3, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, , 12 + 390 (Bibcode 1982MSS...C03....0H)
  5. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  6. a b et c (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a b et c (en) * l Hya -- Double or Multiple Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. a b et c (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  9. (en) Aaron Rizzuto, Michael Ireland et J. G. Robertson, « Multidimensional Bayesian membership analysis of the Sco OB2 moving group », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 416, no 4,‎ , p. 3108–3117 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2011.19256.x, Bibcode 2011MNRAS.416.3108R, arXiv 1106.2857)
  10. a et b (en) A. Tokovinin, « Comparative statistics and origin of triple and quadruple stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 925–938 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13613.x, Bibcode 2008MNRAS.389..925T, arXiv 0806.3263)

Liens externes

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