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Arméniaques

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Arméniaques

629–1073
(444 ans)

Description de cette image, également commentée ci-après
Les thèmes byzantins vers 780
Informations générales
Monnaie Hyperpérion

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Entités suivantes :

Les thèmes en Asie Mineure vers 950.

Les Arméniaques ou le thème des Arméniaques (en arménien Արմենիակոն, en grec θέμα Άρμενιάκων, thema Armeniakōn) sont un thème de l'Empire byzantin situé au nord-est de l'Asie Mineure (Turquie actuelle).

Ce thème est l'un des quatre thèmes originels, créés vers le milieu du VIIe siècle. Bien que la mention d'un « Georges, tourmarchès ton Armeniakon » en 629 lors des campagnes perses de l'empereur Héraclius[1] puisse suggérer l'existence du thème à cette date, la première référence claire au thème des Arméniaques s'inscrit dans le cadre de la révolte de son général, Saborios, en 667/668[2]. Il est également mentionné sur un sceau de 717/718[3]. À l'instar des autres thèmes, il est créé à partir des restes de l'une des armées défaites lors des conquêtes arabes, un processus probablement achevé à la fin des années 640[4]. L'armée du magister militum per Armeniae est ainsi retirée de cette région, qui donne son nom au nouveau thème, et est établie dans les régions du Pont, de Paphlagonie et de Cappadoce[5].

Scission du thème

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La capitale du thème est Amasée, et son stratège partage le premier des rangs réservés à cette fonction avec les stratèges des Anatoliques et des Thracésiens[2]. Au IXe siècle, le thème recrute une armée de 9 000 hommes, appuyée 17 forteresses. Sa taille et son importance stratégique sur la frontière avec les Arabes, au nord-est de l'empire, font de son commandant une importante figure, et les forces du thème participent à plusieurs révoltes au VIIIe siècle[2]. En conséquence, il est scindé au IXe siècle : les régions de Charsianon et de Cappadoce en sont détachées, tout d'abord sous la forme de districts puis de thèmes à part entière, alors que les thèmes de Paphlagonie et de Chaldia sont formés vers 819, suivis plus tard par la région de Koloneia (tout d'abord sous un doux, puis en 863 sous un stratège) ; le thème des Arméniaques est ainsi réduit au Pont occidental[6],[7].

Prise et disparition du thème

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Byzance conserve le thème jusqu'à la fin du XIe siècle. Cependant, en 1073, après la bataille de Manzikert, des mercenaires menés par Roussel de Bailleul en prennent le contrôle formant ainsi l'éphémère principauté d'Ancyre et le gouvernent pendant plusieurs mois, jusqu'à la restauration byzantine par le général Alexis Comnène[8]. Peu après, il tombe aux mains des Seldjoukides, à l'exception de quelques forteresses côtières. Les empereurs Comnènes parviennent toutefois à récupérer les régions littorales, mais le thème n'est pas reconstitué.

Les stratèges des Arméniaques

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Le stratège est le gouverneur civil et militaire de la province. Parmi ceux ayant exercé cette fonction figurent :

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Armeniac Theme » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) John F. Haldon, Warfare, state and society in the Byzantine world, 565-1204, Routledge, 1999 (ISBN 1-85728-494-1), p. 315.
  2. a b et c Kazhdan 1991, p. 177.
  3. (en) Efi Ragia, « The Geography of the Provincial Administration of the Byzantine Empire (ca 600-1200): I.1. The Apothekai of Asia Minor (7th-8th c.) », dans BYZANTINA ΣΥΜΜΕΙΚΤΑ, 19 (2009), p. 201 [lire en ligne (page consultée le 14 octobre 2010)].
  4. (en) John F. Haldon, Byzantium in the Seventh Century: The Transformation of a Culture, Cambridge University Press, 1997 (ISBN 978-0521319171), p. 214–216.
  5. (en) John F. Haldon, Warfare, state and society…, op. cit., p. 73, 112.
  6. Kazhdan 1991, p. 177, 1138 et 1579.
  7. (en) Warren T. Treadgold, Byzantium and Its Army, 284-1081, Stanford University Press, 1998 (ISBN 978-0-8047-2420-3), p. 31.
  8. (en) John F. Haldon, Warfare, state and society…, op. cit., p. 91–92 et 269.
  9. (en) Eleonora Kountoura-Galake, « Iconoclast Officials and the Formation of Surnames during the Reign of Constantine V », Revue des études byzantines, vol. 62,‎ , p. 247-253 (lire en ligne)

Bibliographie

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