Brocourt
Brocourt | |||||
L'église paroissiale. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Amiens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Somme Sud-Ouest | ||||
Maire Mandat |
Firmin Boucry 2020-2026 |
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Code postal | 80430 | ||||
Code commune | 80143 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Brocourtois | ||||
Population municipale |
105 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 44 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 51′ 14″ nord, 1° 49′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 107 m Max. 176 m |
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Superficie | 2,41 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Poix-de-Picardie | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://brocourt.fr/ | ||||
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Brocourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Situé à environ 35 km à l'ouest d'Amiens, dans la vallée du Liger, le village est desservi par la route départementale 211.
Transports routiers
[modifier | modifier le code]La localité est desservie par la ligne d'autocars no 4 (Blangy-sur-Bresle - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins hydrographiques Artois-Picardie et Seine-Normandie. Elle est drainée par le Liger[Carte 1].
Le Liger, d'une longueur de 14 km, prend sa source dans la commune de Lafresguimont-Saint-Martin et se jette dans l'Avre à Senarpont, après avoir traversé huit communes[2].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Vallée de la Bresle ». Ce document de planification concerne un territoire de 748 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Bresle. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement, de gestion et de valorisation du bassin de la Bresle[3].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 784 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Oisemont à 12 km à vol d'oiseau[6], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 801,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Brocourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,1 %), terres arables (41 %), prairies (14,5 %), zones urbanisées (3,4 %)[14]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Broecort (1131.) ; Broelcort (1164.) ; Broolcurt (1164.) ; Brouecort (1166.) ; Broucurt (1176.) ; Broecort in valle (1208.) ; Broocort (1246.) ; Brocort (1268.) ; Broecourt (1300-23.) ; Brouecourt (1301.) ; Brocourt (1507.) ; Bauecourt (1648.) ; Brocour (1710.)[15]
Histoire
[modifier | modifier le code]On sait que les légions romaines occupèrent le pays en raison de la présence d'un camp romain qui était situé à Villers-Campsart et qu'une voie romaine passait à proximité de Brocourt.
Le premier seigneur, connu, s'appelait Girould de Brocourt et vivait en 1186.
En 1370, Jean de Brocourt tient un fief de l'abbaye de Saint-Valery-sur-Somme.
En 1377, Enguerrand et Bertauld de Brocourt, qui possèdent des fiefs de la prévôté du Ponthieu sont convoqués pour la guerre.
En 1379, André de Brocourt tient un fief à Nesle-l'Hôpital.
A partir du XVIe siècle, on trouve comme seigneur de Brocourt,
- Antoine de Mailly, dit Hutin de Mailly, qui était chevalier, commandant de mille hommes de pied[16]. C'était le fils de Jean de Mailly seigneur d'Auchy et de La Neuville-Roy[16],
- Jean de Thaix, panetier de François Ier, en 1529, grand-maitre de l'artillerie, colonel-général d'infanterie de France.
- En 1612, Hugues Poulletier, chevalier, acheta au comte de Sanzay les terres et les seigneuries de Brocourt.
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, la Résistance est très active dans le secteur. Des rampes de V1 sont construites par l'occupant dans les bois environnants.
Le , les populations de Liomer et Brocourt sont malmenées. Les deux villages sont entourés par des troupes dirigées par des SS, aux premières heures du jour. Les femmes, les personnes âgées et les enfants sont regroupés dans la cour de l'hôtel de ville par l'occupant allemand. Les hommes sont rassemblés sur la place pour être emprisonnés à Amiens. Les villageois qui tentent de fuir sont abattus. L'abbé Michel Lyonneau, parlant allemand, entreprendra des négociations qui permettront la libération des personnes arrêtées[17].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Hornoy-le-Bourg[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Poix-de-Picardie.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois (CCSOA), créée en 2004.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[19],[20]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[21], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[22].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [23].
Politique locale
[modifier | modifier le code]Après une réflexion sans suite dans les années 1970, la fusion de Brocourt avec Liomer a été proposée début 2019 par la maire de cette dernière commune. Cette proposition n'a pas eu de suite[24].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].
En 2021, la commune comptait 105 habitants[Note 2], en évolution de +3,96 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Notre-Dame, à ouvertures romanes.
- Le village de Brocourt renferme de nombreux édifices architecturaux remarquables. Il faut savoir que les familles nobles de Richemont et de La Rochethulon étaient établies sur cette petite commune. On peut ainsi y trouver encore la maison de gardien, la ferme du château, les écuries, ou encore l'ancien pensionnat de jeunes filles fondé par Élisabeth des Ligneris. Le château[31] a été détruit pendant la Seconde Guerre mondiale (en 1941), une belle maison de maître a été reconstruite à la place (le propriétaire est encore, de nos jours, le vicomte de Richemont). Le parc, encore à l'identique, a été l'objet d'une enquête en 1995 en vue d'une inscription aux monuments historiques[32].
- Le long du Liger, l'ancien pensionnat de jeunes filles avait été transformé en prieuré par la congrégation Notre-Dame d'Espérance, les frères y vivaient selon l'ordre de Saint-Benoit[33], il a depuis été remanié en lieu de vie et d'accueil par une famille.
-
L'église.
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Monument aux morts.
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Hommage juin 1940.
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Bâtiment communal.
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Façade de Notre-Dame.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de la commune se blasonnent ainsi : |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Brocourt sur le site de l'Institut géographique national
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Brocourt » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Sandre, « le Liger »
- « SAGE Vallée de la Bresle », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Brocourt et Oisemont », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Oisemont_sapc » (commune d'Oisemont) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Oisemont_sapc » (commune d'Oisemont) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Brocourt ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 173 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
- Maison de Mailly
- Patrick Piérard, Le Courrier picard, édition d'Abbeville, , p.15.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- Benoît Delespierre, « Intercommunalité : La carte qui fait peur aux élus locaux », Le Courrier picard, (lire en ligne).
- « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d'ECPI », Décideurs en région, (lire en ligne).
- « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031, , p. 93-95 (lire en ligne [PDF]).
- « Arrêté préfectoral du 22 décembre 2016 portant création de la communauté de communes Somme Sud-Ouest issue de la fusion de la communauté de communes du Continois, de la communauté de communes de la Région de Oisement et de la communauté de communes du Sud Ouest Amiénois à compter du » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
- « Le maire de Liomer (Somme) propose une fusion avec Brocourt : Tout en prononçant ses vœux, le maire de Liomer (Somme) Colette Michaux a annoncé avoir proposé à sa voisine de Brocourt de fusionner », Le Réveil, (lire en ligne, consulté le ).
- Le maire sortant a été réélu au terme des élections municipales de 2008. Source : Hebdomadaire Le Réveil du 27 mars 2008.
- Vincent Beny, « Municipales (ex-canton d'Hornoy-le-Bourg) : Ils ont enfin pris leur décision : À quelques jours du 1er tour des élections municipales, dernier tour d'horizon pour connaître les candidats en lice à leur réélection dans l'ex canton d'Hornoy-le-Bourg », Le Réveil, (lire en ligne, consulté le ) « A 83 ans, Firmin Boucry a pris sa décision : il va se représenter. Maire depuis 2011, après avoir succédé à Suzanne Genty, sa liste est d'ores et déjà complète ».
- « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/memoire_fr », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Jardin d'agrément du château de Brocourt », notice no IA80000448, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 93 (ASIN B000WR15W8).