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Chapelle Sainte-Roseline

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Abbaye de la Celle-Roubaud

Chapelle Sainte-Roseline
Image illustrative de l’article Chapelle Sainte-Roseline
Présentation
Culte Catholique romain
Type Chapelle
Début de la construction XIe siècle
Protection Logo monument historique Classé MH (1980)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Var
Ville Blason des Arcs Les Arcs
Coordonnées 43° 28′ 26″ nord, 6° 30′ 48″ est

Carte

La chapelle Sainte-Roseline est un édifice religieux construit au XIe siècle. Elle se trouve dans le département du Var, sur la commune des Arcs où elle jouxte un cloître. L'ensemble des bâtiments formait à l'époque l'ancien monastère de la Celle-Roubaud[1]. Classée monument historique en 1980[2], la chapelle contient, entre autres trésors, la momie de sainte Roseline.

La momie de sainte Roseline

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La chapelle présente la dépouille de sainte Roseline.

Fille du seigneur des Arcs, Roseline de Villeneuve devint chartreuse à 25 ans puis prieure. Elle mourut en 1329 à 66 ans. On lui attribue de nombreux miracles.

La châsse de sainte Roseline.
Le retable de la chapelle Sainte-Roseline.

Sa dépouille est exposée dans une châsse en cristal. Allongée sur le dos, la sainte est présentée habillée dans sa tenue de cartusaine, blanche à coiffe noire. Son visage, ses mains et ses pieds sont visibles et ont l'apparence d'une peau desséchée et noircie. En réalité, il s'agit principalement d'un revêtement de cire vernie posé à la fin du XIXe siècle par un médecin italien sur les ossements de la sainte à laquelle il a ainsi donné un aspect momifié[3]. Une radiographie du corps révèle également la présence d'une structure métallique de maintien du squelette[4].

La châsse de Sainte Roseline fait l'objet de pèlerinages (pour guérison d'enfants) qui ont lieu cinq fois par an.

Un reliquaire du XIXe siècle posé dans une niche de l'édifice conserve les yeux de sainte Roseline, miraculeusement préservés d'après la tradition. L'un d'eux aurait été cependant détérioré par le médecin personnel de Louis XIV, venu examiner les restes de la sainte et qui l'aurait crevé pour démontrer que les yeux n'étaient pas constitués de verre.

Le monastère de la Celle-Roubaud

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La chapelle est considérée comme étant l'abbatiale de l'ancien monastère de la Celle-Roubaud, le nom provenant d'un ermite venu s'installer en ce lieu. Une donation datée de 1038 au monastère de Saint-Victor mentionne le couvent de Salam-Robaldo devenu monastère de la Celle-Roubaud lorsque les Templiers investissent les lieux en 1200. Le site est placé sous le patronage de sainte Catherine du mont Sinaï puis est cédé aux moniales bénédictines avant d'être occupé à partir de 1260 par l'ordre des Chartreux jusqu'en 1420. En 1504, le monastère est occupé par des Franciscains de la stricte observance et devient le monastère de Sainte-Catherine d’Alexandrie. Le nom de chapelle Sainte-Roseline n'apparaissant qu'au XIXe siècle.

Œuvres baroques

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À l'intérieur de la chapelle, on peut admirer un retable de 1541 montrant une Nativité attribuable à l'école de Nice des frères Brea, probablement à François Brea et un maître-autel baroque entouré d'un retable sculpté qui encadre une Descente de croix du début du XVIe siècle.

Œuvres modernes

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Le bâtiment a été restauré en 1969 grâce au mécénat de Marguerite Maeght. Il s'est alors enrichi d'œuvres d'art moderne : une grande mosaïque murale réalisée en 1975 par Marc Chagall représentant Le repas des Anges, l'un des miracles attribués à sainte Roseline, des vitraux de Jean Bazaine et Raoul Ubac, un bas-relief et un lutrin de Diego Giacometti. En 1984, Adrien Maeght restaure le toit en tuiles romaines.

Articles connexes

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Bibliographie

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Raymond Boyer et Gilles Grévin, Une sainte provençale du XIVe siècle, Roseline de Villeneuve : enquête sur sa momie. Éditions De Boccard (2002). llll

Liens externes

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Notes et références

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  1. « Inventaire des sanctuaires et lieux de pèlerinage chrétiens en France »
  2. Notice no PA00081525, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. Des photographies de la sainte prises en 1894 montrent qu'il restait encore à cette date des tissus organiques sur les os, notamment au niveau des jambes, ce qui peut justifier le terme de momie ; source : transenprovence.org, La vie de Sainte Roseline de Villeneuve et l'histoire de sa momie, publiée le 6 octobre 2008.
  4. Sainte Roseline de Villeneuve : une légende fabriquée ?, une enquête de l'observatoire zététique.
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