Friedland (cuirassé)
Friedland | |
Le Friedland photographié par Marius Bar. | |
Type | Frégate type cuirassé |
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Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Chantier naval | Arsenal de Lorient |
Quille posée | |
Lancement | |
Armé | |
Statut | rayé en 1902 |
Équipage | |
Équipage | 676 à 700 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 96,67 mètres |
Maître-bau | 17,67 m |
Tirant d'eau | 8,99 m |
Déplacement | 8.850 tonnes |
Propulsion | machine à vapeur 3 cylindres (8 chaudières) voilure de 2001 m² trois-mâts |
Puissance | 4.458 ch |
Vitesse | 13,3 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Blindage | ceinture 200 mm batterie 160 mm pont 10 mm |
Armement | Origine :
2 canons de 275 mm (tourelle-barbette) |
Rayon d'action | 630 tonnes de charbon |
Pavillon | France |
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Le Friedland était un cuirassé de la Marine nationale française qui servit de 1876 à 1902.
Il fut construit à l'arsenal de Lorient.
Il fut baptisé en souvenir de la Bataille de Friedland.
L'écrivain français Pierre Loti y servit du au ; le cuirassé faisait alors partie de la flotte internationale mobilisée par les puissances européennes dans l'Adriatique pour exercer une menace sur la Turquie. Pierre Loti y écrivit "Pasquala Ivanovitch et autres pages monténégrines", roman autobiographique ; dans ces écrits l'auteur renomme son bâtiment "le Téméraire" (source : (ISBN 2-86714-098-6)).
Conception
[modifier | modifier le code]C'est une frégate cuirassée proche de la classe Océan. Doté d'un réduit central et de barbettes, il est classé comme cuirassé de 1reclasse. Il possède un éperon immergé et aussi les premières cloisons étanches.
Il est propulsé à la voile par un gréement de trois-mâts et un moteur à vapeur avec une seule cheminée.
Histoire
[modifier | modifier le code]De 1878 à 1884, il est dans l'escadre de la Méditerranée et participe aux opérations de Tunisie en 1881. Le , il est en appui lors de la prise du port de Sfax.
Dès 1887, il est mis en réserve et, en 1893, il est désarmé. En 1902, il est définitivement condamné.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
- Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
- Jean-Michel Roche (dir.), Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. 1, de 1671 à 1870, éditions LTP, , 530 p. (lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- [1] (site dossiersmarine.free.fr)
- FRA Friedland (site navalstory.flixco.info)
- [2] (site jose.chapalain.free.fr)