Gaule (homonymie)
Apparence
Histoire et géographie
[modifier | modifier le code]La Gaule (Gallia) ou les Gaules (Galliæ), territoire des Gaulois
Le pluriel s'explique par les distinctions suivantes :
- Divisions et subdivisions binaires :
- Division binaire de la Gaule par rapport aux Alpes :
- La Gaule cisalpine (Gallia cisalpina) : partie de la Gaule située sur le versant oriental des Alpes (en deçà des Alpes du point de vue romain)
- La Gaule transalpine (Gallia transalpina) : partie de la Gaule située sur le versant occidental des Alpes (par-delà les Alpes du point de vue romain)
- Subdivision binaire de la Gaule cisalpine par rapport au Pô (La Padus) :
- La Gaule cispadane (Gallia cispadana) : partie méridionale de la Gaule cisalpine, située sur la rive droite du Pô (en deçà du Pô du point de vue romain)
- La Gaule transpadane (Gallia transpadana) : partie septentrionale de la Gaule cisalpine, située sur la rive gauche du Pô (par-delà le Pô du point de vue romain)
- Subdivision binaire de la Gaule transalpine : voir la Gaule en toge et la Gaule en braies, ci-dessous
- Autre(s) division(s) binaire de la Gaule : la Gaule citérieure (Gallia citerior) et la Gaule ultérieure (Gallia ulterior)
- Division binaire de la Gaule par rapport aux Alpes :
- Divisions et subdivisions ternaires :
- Division ternaire d'ordre vestimentaire :
- La Gaule en toge (Gallia togata) : la Gaule cisalpine — tant cispadane que transpadane — dont les habitants étaient vêtus de toge
- La Gaule en braies (Gallia bragata) : la partie méridionale de la Gaule transalpine dont les habitants étaient vêtus de braies
- La Gaule chevelue (Gallia comata) : le reste de la Gaule transalpine
- Subdivision ternaire de la Gaule chevelue : les Trois Gaules
- La Gaule belgique (Gallia belgica)
- La Gaule celtique (Gallia celtica)
- La Gaule aquitaine (Gallia aquitanica) ou Aquitaine
- Division ternaire d'ordre vestimentaire :
- La Gaule narbonnaise (Gallia Narbonensis) :
- D'abord, la Narbonnaise, province sénatoriale administrée par un propréteur résidant à Narbonne
- Puis, les provinces résultant de ses partitions successives : la Narbonnaise première, la Narbonnaise seconde et la Viennoise
- La Gaule viennoise (Gallia Viennensis) ou Viennoise :
- Soit la Viennoise : province résultant de la partition de la Narbonnaise ; puis les provinces résultant de sa partition : la Viennoise première et la Viennoise seconde
- Soit l'ensemble du diocèse de Vienne ou Sept-Provinces couvrant le sud de la Gaule, avec Vienne pour capitale
- Le diocèse des Gaules (diocesis Galliarum) : diocèse de l'Empire romain
- La préfecture du prétoire des Gaules : préfecture de l'Empire romain comprenant, outre le diocèse précité, ceux d'Hispanie (diocesis Hispaniae), de Vienne (diocesis Viennensis) — ou des Sept-Provinces (diocesis Septem provinciarum) — et de Bretagne (diocesis Britanniae)
- Le vicaire des Gaules : vicaire du diocèse précité
- Le préfet du prétoire des Gaules : administrateur de la préfecture précitée
- L'Empire des Gaules (Imperium galliarum)
- La capitale des Gaules : Lyon (Lugdunum)
- Le nombril des Gaules (locus consecratus)
- La Gaule armorique
- La Guerre des Gaules
- Le patrice des Gaules : titre porté par Égidius (Ægidius) (457-464) et Syagrius (Suagrius) (464-486)
Religion
[modifier | modifier le code]Littérature et musique
[modifier | modifier le code]- Les Commentaires sur la Guerre des Gaules (Commentarii de Bello Gallico) ou simplement La Guerre des Gaules (Bellum Gallicum ou De Bello Gallico) de Jules César
- La Gaule française (Franco-Gallia), de François Hotman
- Amadis de Gaule (en langue originale : Amadis de Gaula), roman de chevalerie espagnol du XVIe siècle
Géographie
[modifier | modifier le code]Nom commun
[modifier | modifier le code]- Grande perche (longue tige) de bois, à usage varié (guider une embarcation, sauter à la perche, frapper un arbre fruitier pour abattre les fruits murs, pêcher à la ligne)[1],[2],
- Gaule (Pêche), manche de la ligne[2].
- Gaule (Familier), érection[2].
Nom propre
[modifier | modifier le code]- Il existe dans l'église Notre-Dame de la Chapelle, à Bruxelles, un monument commémoratif en souvenir de Marie De Gaule, fille du chevalier Jérôme de Gaule, édifié en 1647 par son époux Charles d'Hovyne[note 1]
Notes et Références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Monument portant une inscription latine qui commence ainsi : « D. Carolus De Hovyne Cathol. Hispan. Indiarumq. Regi Philippo IV. In Belgicis a consiliis Status et Privato, ex desiderio D. Mariae De Gaule coniugis suae lectissimae... ».
Références
[modifier | modifier le code]- Informations lexicographiques et étymologiques de « gaule » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
- « gaule », dans Wiktionnaire, (lire en ligne)