La Normandie (paquebot de 1883)
La Normandie | |
La Normandie entrant au port du Havre | |
Autres noms | Ville de New York (1880-1882) Normandie (1882-1886) La Normandie (1886-) |
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Type | paquebot |
Gréement | 4 mats puis 2 |
Histoire | |
Commanditaire | Compagnie générale Transaltantique |
Chantier naval | Vickers barrow lancashire |
Lancement | 28 octobre 1882 |
Mise en service | 5 mai 1883 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 140 m (lors de son lancement) 144,5 m (après 1894) |
Maître-bau | 15,21 m |
Voilure | 1600 m² |
Propulsion | 1 hélice |
Puissance | 6947 cv |
Vitesse | 16 nds |
Caractéristiques commerciales | |
Capacité | 157 en première classe 68 en deuxième classe 864 en troisième classe |
Carrière | |
Propriétaire | Compagnie générale transatlantique |
Pavillon | France |
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Lancé en 1882, le Normandie est l'un des grands projets de la Compagnie générale transatlantique qui cherche à rivaliser avec la concurrence et à renforcer sa présence sur la ligne de New-York. Rebaptisé La Normandie, il restera en service pour la compagnie jusqu'en 1912.
Histoire
[modifier | modifier le code]Au début des années 1880, la flotte de la Transat, constituée par exemple du Pereire, du Ville de Paris ou encore du Saint Laurent commence à vieillir. La compagnie se lance alors dans un programme de renouvellement afin de concurrencer les grandes compagnies maritimes comme la Cunard[1]. Dans ce but, le Ville de New York est commandé la même année. Il est un prototype d'une nouvelle génération de paquebots plus modernes, avec un tonnage plus important et une puissance accrue destinée à remplacer l'ancienne flotte et à conquérir le ruban bleu.
Lancé le sous le nom de Normandie, il est le premier de ces navires de nouvelle génération et le premier navire de la compagnie à passer la capacité de 1000 passagers. C'est un navire de deux cheminées, quatre mats et de 1600 m² de voilure. Dans une volonté d'améliorer le bien-être des passagers, c'est également le premier navire de la compagnie doté de l'éclairage électrique (3 dynamos alimentent 552 lampes). Le le navire appareille du Havre pour son premier voyage vers New York, qu'il effectue en 8 jours et 11 heures[2]
Le Normandie restant un prototype, son expérience est mise à profit pour la construction de quatre paquebots à grande vitesse : La Champagne, La Bretagne, La Bourgogne et La Gascogne. Ces quatre navires entrent en service en 1886 et le Normandie est alors rebaptisé La Normandie.
D'une longueur de 140 mètres à son lancement, il est lors de sa transformation en 1894, rallongé pour atteindre 144 mètres[3]. Durant cette transformation deux de ses mats lui sont enlevés.
Resté en service jusqu'en 1912, il est alors vendu à la démolition.
Références
[modifier | modifier le code]- Stéphane William Gondoin, « La grande épopée des transatlantiques français »,
- french lines, 1864-1890 Quand les paquebots avaient des voiles,
- Barbance, Histoire de la Compagnie générale transatlantique : un siècle d'exploitation maritime, Paris,
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Les bateaux de la mémoire (14) », sur Escales Maritimes, (consulté le )
- « La grande épopée des transatlantiques français », sur herodote.net (consulté le )