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Les Hommes qui marchèrent sur la queue du tigre

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Les Hommes qui marchèrent sur la queue du tigre
Description de cette image, également commentée ci-après
Affiche japonaise originale du film.
Titre original 虎の尾を踏む男達
Tora no o o fumu otokotachi
Réalisation Akira Kurosawa
Scénario Akira Kurosawa
Acteurs principaux
Sociétés de production Tōhō
Pays de production Japon
Genre Jidai-geki
Durée 59 minutes
Sortie 1952

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Hommes qui marchèrent sur la queue du tigre (虎の尾を踏む男達, Tora no o o fumu otokotachi?) est un film japonais réalisé par Akira Kurosawa. Tourné en août et septembre 1945, il est interdit par le gouvernement d'occupation américain et n'obtient son visa d'exploitation qu'en 1952[1].

Le seigneur Minamoto no Yoshitsune, suivi de six de ses hommes dont le fidèle Benkei, est poursuivi par les sbires de son frère, le shogun Minamoto no Yoritomo. Tous déguisés en moines yamabushi, ils doivent traverser une frontière. Ils devront inévitablement duper les gardes-frontières, s'ils ne veulent pas se faire capturer. Un porteur leur explique que les gardes sont informés de leur nombre et de leur apparence. Le seigneur se déguise alors en porteur, ses hommes restant habillés en moines. Confrontés à la suspicion des chefs du poste, le sang-froid de Benkei leur permet de passer.

Fiche technique

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Distribution

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, pendant le tournage du film. Les acteurs japonais sont : au 1er rang, Masayuki Mori, Akitake Kōno, Yoshio Kosugi et Takashi Shimura. Au 2e rang : Susumu Fujita, Denjirō Ōkōchi et Yasuo Hisamatsu.

Ce film a été censuré par les autorités d'occupation américaines et n'est sorti que sept ans après sa création[3]. Selon Donald Richie, « les censeurs [japonais] affûtaient leurs ciseaux, mais comme l'achèvement du film coïncida à peu près avec celui de la guerre, ils ne purent pas faire grand chose. Néanmoins, en le retirant de la liste des films soumis au nouveau bureau de censure de l'occupant allié, ils s'assurèrent que le film ne sortirait pas. Plus tard, lorsque les censeurs américains examinèrent ce film dont l'esprit avait été jugé trop démocratique et trop américain par leurs confrères nippons, ils le trouvèrent, au contraire, trop féodal, et trop japonais[6]. »

Notes et références

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  1. Hubert Niogret, Kurosawa, Paris, Payot & Rivages, , 212 p. (ISBN 2-86930-910-4), p. 15
  2. a et b « Qui marche sur la queue du tigre… », sur Carlotta Films (version du sur Internet Archive).
  3. a et b Tadao Satō (trad. du japonais), Le Cinéma japonais (tome II), Paris, Éditions du Centre Pompidou, , 324 p. (ISBN 2-85850-930-1), p. 10.
  4. a b c et d (ja) Les Hommes qui marchèrent sur la queue du tigre sur la Japanese Movie Database.
  5. « Les films japonais sortis en France en salle », sur www.denkikan.fr (version du sur Internet Archive).
  6. Donald Richie (trad. de l'anglais), Le Cinéma japonais, Monaco, Éditions du Rocher, , 402 p. (ISBN 2-268-05237-0), p. 130.

Articles connexes

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Liens externes

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