Mathurines
Mathurines | |
Ordre religieux | |
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Institut | congrégation religieuse |
Structure et histoire | |
Fondation | 1703 Paris |
Autres noms | Dames de la Trinité |
Fin | 1790 |
Agrégé à | ordre de la Trinité |
Liste des ordres religieux | |
Les Mathurines, ou Dames de la Trinité, sont des religieuses de l’ordre de la Trinité. Leur congrégation a été créée en 1703 et a disparu en 1790. Leur couvent se trouvait à Paris, dans l’actuel 12e arrondissement.
La congrégation
[modifier | modifier le code]Cette branche de l’ordre de la Trinité doit son institution en 1703 à Suzanne Sarabat, qui avait abjuré le protestantisme[1]. Religieuses non cloîtrées, les Mathurines se chargeaient de l’éducation et de l’instruction de jeunes-filles[1]. Elles portaient sur leur robe noire un triangle d'argent sur un ruban bleu[1].
Le couvent
[modifier | modifier le code]Les Mathurines s’installent à Paris, d’abord près du cloître de la collégiale Saint-Marcel avant de déménager faubourg Saint-Jacques près de l’observatoire puis, en 1707, rue du Faubourg Saint-Antoine, au niveau de l’actuel numéro 220[1]. En 1713, elles s’installent définitivement Petite rue de Reuilly (près de l’actuel numéro 12 de la rue Érard, au niveau de l’ancienne rue Lepeu), dans une maison appartenant à Mademoiselle Fréard de Chanteloup[1]. Leur domaine s’agrandit progressivement jusqu'à la rue Montgallet (au niveau de l'actuel numéro 15 de la rue)[1]. Le couvent disparaît en 1790 et est remplacé par une filature puis, vers 1850, par une manufacture de papiers peints[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jacques Hillairet, Le XIIe arrondissement et son histoire, Les Éditions de Minuit, (réimpr. 1989) (ISBN 2-7073-0556-1), p. 180