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Parti de la société démocratique (Turquie)

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Parti de la société démocratique
(tr) Demokratik Toplum Partisi
Présentation
Secrétaire général Ahmet Türk (tr)
Fondation 2005
Fusion de Parti démocratique du peuple
Mouvement de la société démocratique
Disparition 2009
Idéologie Nationalisme kurde
Affiliation européenne Parti socialiste européen (associé)
Affiliation internationale Internationale socialiste (observateur)
Couleurs rouge, jaune, vert
Site web www.dtp.org.trVoir et modifier les données sur Wikidata

Le Parti de la société démocratique (en turc Demokratik Toplum Partisi ou DTP) est un ancien parti politique turc pro-kurde issu de la fusion en 2005 du Parti démocratique du peuple et du Mouvement de la société démocratique en 2005, dissous le par la Cour constitutionnelle turque.

Le DTP est fondé en 2005, à la suite de la fusion du Parti démocratique du peuple et du Mouvement de la société démocratique en 2005. Ahmet Türk co-préside le parti avec Aysel Tugluk jusqu'au , quand ils sont remplacés dans leur fonction par Nurettin Demirtas et Emine Ayna. En , Ahmet Türk est à nouveau élu à la présidence[1].

Le DTP est membre associé du Parti socialiste européen[2], et membre observateur de l’Internationale socialiste[3].

Résultats électoraux

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Il recueille 4,55 % des suffrages aux élections législatives du . Ayant présenté ses candidats sous l’étiquette d’indépendants afin de contourner le barrage électoral de 10 %, il obtient alors 21 députés à l’Assemblée nationale turque[1].

Le DTP, avec 5,04 % des votes, est le quatrième parti politique de Turquie lors des élections municipales du [4],[1]. Il gagne ainsi les mairies dans plus de cent villes et villages kurdes[5].

Dissolution

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En 2007, un rapport de la députée néerlandaise au Parlement européen Ria Oomen, approuvé par la commission des affaires étrangères et présentant le bilan des réformes en Turquie, demande au parti de mettre de la distance entre lui et le Parti des travailleurs du Kurdistan[6].

Le , la Cour constitutionnelle, convaincue que le DTP entretient des liens proches avec le PKK, déclare que le parti est devenu un « foyer d’activités préjudiciables à l’indépendance de l’État et à son unité indivisible » et prononce sa dissolution[7]. Alors que l’Union européenne fait part de son inquiétude[8], la Cour prononce la confiscation de tous les biens du parti, bannit de la vie politique pour une durée de cinq ans 37 des cadres du parti, dont son président Ahmet Türk (tr) et la députée Aysel Tuğluk (qui se voient également privés de leur immunité parlementaire)[9]. Alors que le Premier ministre turc se prononce publiquement contre cette dissolution de la Cour constitutionnelle, des heurts ont lieu les jours suivants dans les principales villes à majorité kurde et à Istanbul[10].

Chronologie des partis kurdes légaux en Turquie

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Avant chaque dissolution d’un parti considéré comme pro-kurde par les autorités turques, un nouveau parti est mis sur pied sous une nouvelle dénomination jusqu’à la dissolution suivante, mais il s’agit bien d’une même lignée, et on retrouve des membres fondateurs communs, tels que Sırrı Sakık.[réf. souhaitée]

Notes et références

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  1. a b et c Wirya Rehmany, Dictionnaire politique et historique des Kurdes, Paris, L'Harmattan, , 532 p. (ISBN 978-2-343-03282-5), p. 184-185
  2. « Site du parti socialiste européen » (consulté le ).
  3. « Internationale socialiste - partis membres de l’Internationale socialiste », sur internationalesocialiste.org (consulté le ).
  4. (tr) « 29 Mart 2009 Yerel Seçim Sonuçları İçin Tıklayınız », sur turkiyesecimleri.com, (consulté le ).
  5. Chris den Hond, « Une histoire mouvementée des Kurdes de Turquie - « Le HDP est une bonne maladie » », sur Orient XXI,
  6. Floriane Andrey et Sophie Albanesi, « La Turquie doit accélérer ses réformes », sur mcsinfo.u-strasbg.fr, .
  7. AFP, « La cour constitutionnelle turque dissout le principal parti pro-kurde », sur 2009/12/11, Le Monde, (consulté le )
  8. AFP, « Parti turc interdit : l’UE s’inquiète », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5h9jhE9Yfzk1FGN_f227yACkfaLqw
  10. Reuters, « Tayyip Erdogan critique l’interdiction d’un parti pro-kurde », L’Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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